Patrick Le Tréhondat

L’Internationale communiste et les coopératives

Au lendemain de la révolution russe, les militants communistes s’interrogent sur la place à donner aux coopératives avant et après la révolution espérée, notamment ceux des pays capitalistes développés qui connaissent une longue tradition coopérative. La toute nouvelle Internationale communiste, fondée en, 1919  à Moscou, sera le lieu de cette confrontation. Cependant, la relation du mouvement communiste face au mouvement coopératif n’a pas été de soi et a souvent été marquée par la méfiance voire l’hostilité. read more »

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La révolution russe et les coopératives

Le mouvement coopératif russe né à la fin du XIXe siècle enrôlait essentiellement la petite-bourgeoise à l’esprit réformiste et s’inspirait de l’expérience de celui de l’Europe de l’Ouest.

Figures privilégiées de la révolution russe, les soviets ont occulté les coopératives dans le grand bouleversement de 1917. Pourtant, c’est vers elles que le nouveau pouvoir soviétique se tourne pour construire un nouveau système de distribution. Moshé Lewin dans Le dernier combat de Lénine 1 souligne que Lénine, à la veille de sa disparition, sentant l’hydre bureaucratique se développer,  « pense que la coopération est la bonne méthode pour guider la classe paysanne vers des structures socialistes. read more »

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La coopérative de jasmin

Elles sont 9 émigrées sans-papiers des Philippines. Elles se sont réfugiées à New York et se sont retrouvées femmes de ménages, esclaves le plus souvent de la haute bourgeoisie américaine ou de familles de diplomates. Elles viennent de fonder leur coopérative, la Damayan Cleaning Cooperative, le 27 septembre 2015. De l’esclavage à l’autogestion, un grand bond en avant. Le jasmin, fleur nationale des Philippines est leur emblème. read more »

1919-1920 : le printemps des conseils ouvriers italiens

En novembre 1922, au quatrième congrès de l’Internationale communiste, Léon Trotsky déclare « en 1920, la classe ouvrière italienne avait, en effet, pris le contrôle de l’État, de la société, des usines et des entreprises. En fait, la classe ouvrière avait déjà gagné ou quasiment gagné. » Cette appréciation, un peu exagérée, du mouvement des conseils italiens de 1919-1920 n’est pas totalement erronée car ce à quoi le mouvement des conseils ouvriers s’était porté candidat était tout simplement la gestion de la société pour l’intérêt du plus grand nombre. read more »

Vive le 生産 管理 (seisan kanri) !

En 1945, le Japon impérial est écrasé. Le pays est mis sous la coupe réglée des Américains et un semblant de démocratie se reconstruit. Le peuple japonais vient de sortir de plusieurs décennies d’un régime autoritaire et militariste. Un puissant désir de libération politique et sociale soulève le pays. Entre avril et mai de la même année, on recense 110 luttes pour le contrôle de la production (seisan kanri) par les travailleurs. read more »

Nationalisation et/ou contrôle ouvrier ?

Nationalisation et/ou contrôle ouvrier ? Cette question, une partie du mouvement ouvrier britannique se la pose au début du 20e siècle. Le terme de contrôle ouvrier (worker’s control) est parfois ambigu dans la culture politique britannique puisqu’il peut signifier tout à la fois le contrôle ouvrier ou ce que nous appelons l’autogestion qui dépasse le simple contrôle. En fait, en anglais, c’est le contexte qui en précise le contenu, avant que l’usage, peu répandu, de self-management apparaisse. read more »

1971 : Grève active à la Clyde

Le gouvernement conservateur d’Edward Heath décide de fermer les chantiers navals de Glasgow dont l’État est actionnaire significatif. Les salariés prennent alors le contrôle de l’entreprise et honorent le carnet de commande en cours. Après 16 mois de lutte, le gouvernement cédera et apportera les fonds nécessaires à la poursuite de l’activité. read more »

L’Institute for Workers’ Control (1968-1980)

Pendant près de 20 ans, l’Institut for Worker’s Control (IWC) a défendu, au Royaume Uni, le drapeau du contrôle ouvrier et de l’autogestion dans les syndicats et les partis de gauche, notamment au sein du parti travailliste. Ses membres ont influencé de nombreuses luttes ouvrières dans ce sens. Un héritage à ne pas oublier. read more »

Kazova : 100 % coton, 100 laine %, 100 % produits sans patron

« Point un. Une autogestion démocratique entre les membres », voila ce qu’affirme fièrement le site de la toute nouvelle coopérative turque Kazova qui propose des « pulls sans patron ». Un aboutissement de 2 années de lutte pour ces travailleurs  qui se sont retrouvés, en 2013, à la rue en raison des malversations de deux patrons voyous.

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Chicago : l’autogestion à sa fenêtre

Fin 2008, les 250 salariés de l’entreprise Republic Windows and Doors, située à Goose Island., près de Chicago, qui produit des portes coulissantes et des fenêtres, ont vu le ciel leur tomber sur la tête. Ils furent licenciés, du jour au lendemain, sans préavis et au mépris des lois sociales, sans indemnités ni paiement de leur salaire. À ce moment particulier de la de crise financière et bancaire qui secouait le capitalisme mondialisé, on estime à 500 000 le nombre de licenciements mensuels qui frappait la force de travail américaine. read more »

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