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English20/12/11
This article focuses on the experiences of worker-recovered enterprises in Brazil that became self-managed organizations. By tracing their origins, characteristics and relations to the widest field of Solidarity Economy, we discuss some of their present challenges, including their relationship with the State, the trade unions and others. We start by outlining the major discussions about adequate terminology, which at the same time provides the first insights into the social and economic structure of the sector. In the following parts we briefly portray the history of worker-recovered enterprises in Brazil, followed by some exemplary enterprises, which were successfully taken over by their workers, and leading to the institutional surroundings of the Brazilian Solidarity Economy sector. The article then goes into more detail and will try to systematize the different kinds of enterprises active in the sector, finishing with a discussion of the most important current challenges and perspectives of worker-recovered enterprises.
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In: Journal für Entwicklungspolitik: Solidarische Ökonomie Zwischen Markt und Staat. Gesellschaftsveränderung oder Selbsthilfe?, 2009, Vol. XXV, No. 3, p. 22-42.
Gabriela Cavalcanti Cunha, Maurício Sardá de Faria, Ανακτημένες Επιχειρήσεις, Εργατικός Έλεγχος, 21ος αιώνας – Εργατικός Έλεγχος στη Σύγχρονη Εποχή, Βραζιλία, Λατινική ΑμερικήTopicΌχιΝαιNoΌχι -
French19/12/11
Fils d’un militant socialiste mort à la guerre dans la bataille de la Marne et d’une mère teinturière, active dans la Fédération des locataires, Maurice Joyeux grandit à Levallois-Perret. Apprenti, il quitte sa famille à 13 ans.
C’est à l’occasion de la manifestation contre la condamnation à mort de Sacco et Vanzetti, le 23 août 1927, que Maurice Joyeux rencontre le mouvement libertaire. Deux militants le soustraient à la charge de la Garde républicaine. Il les suit jusqu’à la rue Piat, à Belleville au local de l’Union anarchiste révolutionnaire, dont Louis Lecoin faisait partie. Il avait alors dix-sept ans.
Plusieurs fois condamné à l’emprisonnement pour divers motifs (attaque du consulat de Pologne en 1933, violence à agents en 1935, réfractaire en 1940, emprisonné à Monthuc dont il s’évade en 1942). Il est également condamné par la suite à plusieurs reprises pour des articles d’inspiration antimilitariste.
A la Libération, il participe à la reconstruction du Mouvement libertaire, qui donnera naissance à la Fédération anarchiste (FA), et à la réapparition du Libertaire. En 1953, opposé à la transformation de la Fédération anarchiste en Fédération communiste libertaire (FCL), Maurice Joyeux s’attelle à la reconstruction de la nouvelle Fédération anarchiste, autour du journal Le Monde libertaire.
Au point de vue syndical, il est adhérent de la CGTU, et il milite entre autres au Comité des chômeurs dont il deviendra le secrétaire. Mais, pendant plusieurs années, il ne choisit pas définitivement entre ses sympathies anarchistes et son estime pour la majorité communiste de la CGTU. Au moment de la scission du courant Force ouvrière d’avec la CGT, Maurice Joyeux milite activement à la CGT-Force ouvrière dès sa création, et il intervient régulièrement dans les congrès.
Il a mis l’accent depuis 1947 sur la « grève gestionnaire », dont on peut résumer le contenu : seule l’égalité économique supprime les classes au sein de l’entreprise ; elle justifie donc la prise en main par les travailleurs des moyens de production et d’échange. Lorsqu’une grève éclate dans une ou plusieurs grandes entreprises, voire à l’échelon régional ou national, les exemples historiques de 1936 et 1968 permettent d’affirmer que c’est seulement durant une courte période de deux à trois semaines que tout est possible. « C’est l’instant où, de grève revendicative, de grève de refus, la grève doit devenir expropriatrice puis gestionnaire. C’est l’instant où les usines doivent se remettre à tourner sans leur direction et sous le contrôle des organisations syndicales, des comités d’entreprises, des conseils d’ouvriers, la manière importe peu. C’est l’instance de la chance révolutionnaire » (Le Monde libertaire, février 1972).
Association Autogestion
19 décembre 2011
http://www.autogestion.asso.frPour aller plus loin :
Maurice Joyeux, « La FA et l’autogestion »
http://www.autogestion.asso.fr/wp-content/uploads/2011/10/LAFAETAUTOGEST...
Jean Maitron, « JOYEUX Maurice, Alexis », Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier.
Sur internet, quelques biographies :
http://anarlivres.free.fr/pages/biographies/bio_Joyeux.html
http://www.lacausedupeuple.com/portraits/2009/03/27/foi-anar-portrait-ma...
Maurice Joyeux, Autogestion, gestion directe, gestion ouvrière, La Rue, 1972
« Les articles de Maurice Joyeux dans Le Monde libertaire »
http://www.monde-libertaire.fr/les-auteurs-du-monde-libertaire/12799-mau...
« 1948 : Les anarchistes rejoignent à regret la CGT-FO »
http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article2846AuthorsΝαιΝαιNoΌχι -
French17/12/11
Décembre 2001, dans la tourmente de la crise financière argentine, l’Hôtel Bauen de Buenos Aires ferme définitivement ses portes. En mars 2003, quelques mois plus tard, faute de trouver du travail, ses ancien-nes salarié-es occupent l’Hôtel, prennent contact avec le MNER (Mouvement National des Entreprises Récupérées) et créent une coopérative. Ils remettent progressivement l’hôtel en marche.
Ce film retrace l’histoire de cet hôtel créé en 1978 en plein Mundial de Football sous la dictature militaire du général Videla. Son propriétaire, Marcello Lurcovich, a pu financer sa construction grâce à un prêt de 20 millions de pesos qui ne sera jamais remboursé. Dans la période du président péroniste Carlos Menem, cet hôtel deviendra le lieu de rencontres privilégié entre hommes d’affaires et politiciens corrompus.
Elena, Marcello, Osvaldo, Santiago et d’autres travailleur-ses du Bauen nous parlent de cette expérience, de la façon dont ils vivent l’autogestion au quotidien ainsi que des difficultés de légaliser la récupération de l’entreprise. En décembre 2005, le Parlement vote la restitution de l’Hôtel à la famille Lurcovich, vote pour le moins curieux en faveur d’un « propriétaire » qui ne s’est jamais acquitté de sa dette envers l’Etat et les anciens salariés. La mobilisation des travailleur-ses du Bauen permettra l’annulation de cette loi en juin 2006. Ce film montre aussi l’évolution de cet Hôtel depuis sa récupération par les travailleur-ses. Sa clientèle a changé, est devenue plus hétérogène. L’Hôtel coopératif pratique des tarifs variables en fonction des revenus afin de permettre au plus grand nombre d’y accéder. Ses grandes salles de réception restent des lieux mythiques qui permettent de mêler événements politiques, émissions de télévision ou concerts.
Un témoignage de plus sur cette formidable vague de récupération d’entreprises en Argentine qui démontre, une fois de plus, la capacité des travailleur-ses de gérer leur propre unité de production.
Association Autogestion
17 décembre 2011
http://www.autogestion.asso.frUn film de Didier Zyserman avec la collaboration de Jérémie Reichenbach, 2010, 95 mm
http://voiretagir.org/NOSOTROS-DEL-BAUEN-Nous-autres-du.html
Αργεντινή, Bauen, Benoît Borrits, Συνεταιριστικό Κίνημα, Κριτικές Ταινιών, Καταλήψεις Χώρων Εργασίας, 21ος αιώνας – Εργατικός Έλεγχος στη Σύγχρονη Εποχή, Λατινική ΑμερικήTopicΝαιΝαιNoΌχι -
German14/12/11Rezension von Christoph Jühnke
Biografien waren einst den großen Männern der Geschichte vorbehalten und galten – je nachdem, welcher Weltanschauung man anhing – mal als die Krönung der geschichtswissenschaftlichen Kunst und mal als deren zu vernachlässigendes Hinterteil. Mit dem nachhaltigen Einbruch einer die strukturellen Klassengrenzen in Frage stellenden und auf allgemein menschliche Emanzipation zielenden Geschichts-schreibung ›von unten‹, und mit dem parallelen, sich damit gelegentlich überschneidenden, Aufstieg einer sich auf Strukturen konzentrierenden Geschichtsschreibung, kamen sie dann weitestgehend aus der Mode. Doch Moden ändern sich bekanntlich – und die Biografie ist mächtig en vogue Bei dem seit vielen Jahren vor sich gehenden Boom einer Rückkehr zur Biografie dürfte es sich aber weniger um einen schlichten Pendelschlag rückwärts handeln, als vielmehr um eine mindestens partielle Überwindung der beiden alten Dichotomien. Denn was eine Vielzahl dieser unterschiedlichsten Arbeiten auszeichnet, ist gerade ihre Verbindung von Sozial- und Individualgeschichte. Unverkennbar schlägt sich in ihnen die Tendenz nieder, Geschichte von der Strukturebene auf die Ebene realer Menschen und ihrer Rolle in der Geschichte herunter zu brechen – ein Ansinnen, das nachvollziehbar auch damit zusammenhängen dürfte, dass Menschen von einem solchen Blick Rückschlüsse erwarten über den eigenen Ort ›in der Geschichte‹ und die eigenen Möglichkeiten, ›Geschichte zu machen‹.
Methodisch betrachtet eröffnet sich hier also ein anspruchsvoller Blick auf eine die Totalität der menschlichen Geschichte ausmachende Verschränkung von Individuellem und Kollektivem. Ein Blick, der nicht mehr zu unterscheiden braucht, ob es sich bei dem Objekt der Betrachtung um einen der überwiegend namenlosen Vertreter (oder Vertreterinnen) der Gattung Mensch handelt, die Geschichte machen, ohne viel Spuren in ihr zu hinterlassen, oder um einen jener großen Männer (oder, seltener, eine jener großen Frauen) der Geschichte, deren Namen man – je nachdem, welcher Weltanschauung man anhängt – mit Ehrfurcht oder Abscheu auszusprechen gelernt hat.
Eine solche Verschränkung von Sozial- und Individualgeschichte dürfte am offensichtlichsten sein, wenn sie am Beispiel der Revolutionsgeschichte exemplifiziert wird. Die Geschichte der Revolution, so einer ihrer großen Aktivisten wie Historiker im 20. Jahrhundert, sei vor allem »die Geschichte des gewaltsamen Einbruchs der Massen in das Gebiet der Bestimmung über ihre eigenen Geschicke« (Leo Trotzki). Und nur auf den ersten Blick widerspricht dies jenem anderen Diktum, dass auch Revolutionen von Menschen gemacht werden müssen.
Die Biografie eines Mannes, in dem sich diese beiden Aspekte der Revolution, die Sozial- wie die Individualgeschichte, fast schon prototypisch vereinigen, hat nun der ebenso junge wie talentierte Historiker Ralf Hoffrogge vorgelegt. Richard Müller – schon der Name scheint Programm – hat es wirklich gegeben. Und er war einer jener Namenlosen, die Geschichte im wahrsten Sinne des Wortes gemacht haben. Wenn Rosa Luxemburg das Hirn der deutschen Revolution von 1918/19 gewesen ist und Karl Liebknecht ihr Gesicht und Mund, so war Richard Müller gleichsam ihr Körper und Blutkreislauf, der Mann hinter der Novemberrevolution, wie ihn Hoffrogge nennt. Dass er dieses Leben wieder in Erinnerung bringt, ist ein besonderes Verdienst, da es sich bei Müller nicht nur um eine der im Jahrzehnt zwischen 1915 und 1925 wichtigsten Persönlichkeiten der deutschen Arbeiterbewegung gehandelt hat. Mehr noch und über dieses Jahrzehnt hinaus spiegelt sich in Müllers Leben und Werk ein ansonsten gern verdrängter, aber ausgesprochen anregender Teil der schicksalhaften sozialgeschichtlichen Entwicklung Deutschlands.
Geboren wird Richard Müller Ende 1880 im thüringischen Weira, als viertes von sieben Kindern eines kleinen Gastwirtes mit anhängender Landwirtschaft. Ein Bruder stirbt bereits 1882, seine Mutter 1888, kurz vor Richards achtem Geburtstag. Der Vater heiratet zwei Jahre später erneut. Müller bekommt weitere zwei Geschwister und verliert 1896, fünfzehnjährig, auch noch seinen Vater. Ohne eine höhere Schulbildung absolviert zu haben, geht er als mittelloser Lehrling in die große Stadt – zuerst nach Hannover, dann nach Berlin –, in die große Industrie, genauer: an die elektrische Drehbank eines modernen, technologisch geprägten Großbetriebes. Es ist die Zeit der stürmischen Entwicklung der deutschen Großindustrie. Und Müller bildet sich in der Gegenkultur der wilhelminischen Arbeiterbewegung autodidaktisch weiter und wird zum Facharbeiter, der jedoch erst 1906 in die Gewerkschaft und die sozialdemokratische Partei eintritt. Mit seinem erlernten und nicht ohne weiteres ersetzbaren Erfahrungs-wissen ähnelt Müllers Beruf mehr einem Handwerk. »Die Einbindung in hoch arbeitsteilige Großbetriebe mit oft mehreren tausend Beschäftigten sorgte allerdings dafür, dass die Dreher besonders in den Großstädten ihr berufsständisch-handwerkliches Bewusstsein relativ schnell ablegten und ein zumeist überdurchschnitt-liches Klassenbewusstsein entwickelten.« (Hoffrogge) Getreues Spiegelbild seiner Klasse, besser: seiner Klassenfraktion, scheint Müller jedoch ein Stück weit talentierter gewesen zu sein als andere und bringt es mit seinem Organisationstalent 1914 sogar zum Branchenleiter aller Berliner Dreher innerhalb des freigewerkschaftlichen Deutschen Metallarbeiter-Verbandes.
Er ist damit Teil gerade dessen, was später als »Arbeiteraristokratie« verächtlich gemacht werden sollte, und er selbst widmet sich »mit einer geradezu wissenschaftlichen Präzision« (Hoffrogge) um Akkordlöhne, betriebliche Kalkulationsgrundlagen und Arbeitsabläufe. Schon vor dem Ersten Weltkrieg versucht er sich an einer scharfen Kritik der neuen tayloristischen Arbeitsmethoden, gilt jedoch als politisch eher unauffällig. Das ändert sich allerdings mit den Umständen und dem sich im Weltkrieg manifestierenden gewaltsamen Einbruch der Massen in die Geschichte. Als erklärter Kriegsgegner wie als Kritiker des von den Gewerkschafts-führungen und der SPD gleich zu Beginn des Ersten Weltkriegs ausgerufenen sozialpolitischen Burgfriedens steht der mittlere Gewerkschaftsfunktionär durchaus nicht allein, denn gerade die vergleichsweise besser gestellten Facharbeiter der Großindustrie sind damals ein Hort des gewerkschaftspolitischen Radikalismus.
Müller weiß also seine Basis hinter sich, als er schon bald nach Kriegsbeginn kleinere Streiks organisiert und sich zum gewerkschaftsoppositionellen Netzwerker entwickelt, zum organisatorischen Kopf jener klandestinen »Revolutionären Obleute«, die neben den Leuten vom Spartakusbund und den Bremer Linksradikalen die dritte Keimzelle eines deutschen linken Radikalismus während der Kriegszeit bilden. Hoffrogge verfolgt diesen Weg so genau er kann – ein Großteil dieser Geschichte vollzog sich im Geheimen und blieb ohne Zeitzeugenschaft – und verdeutlicht, dass die Revolutionären Obleute ihre organisatorischen Vorbilder in den spezifisch deutschen Traditionen eines während der Sozialistengesetze breit entstandenen lokalen Syndikalismus fanden. Nicht ganz zu Recht betont er, dass wir es hierbei trotz der Ähnlichkeiten nicht mit einem leninistischen Organisationsansatz zu tun haben, denn die leninistischen Organisationsprinzipien speisten sich aus ähnlichen Quellen. Es waren vergleichbare Erfahrungen und Traditionen eines Arbeiterradikalismus in halbabsolutistischen Verhältnissen, in denen eine fehlende ›zivilgesellschaftliche‹ Tradition – die sich in Russland noch gar nicht wirklich entwickelt hatte und in Deutschland in Form des Burgfriedens bereits wieder in die herrschende Staatlichkeit zurück fiel – zu vergleichbaren organisationspolitischen Konsequenzen führten.
Unter dem Eindruck der ersten Kriegserfahrungen jedenfalls politisieren und radikalisieren sich die Obleute der deutschen Hauptstadt schnell, umfassend und bemerkenswert erfolgreich: »Ihr Aktionsfeld war die Fabrik, ihre politische Aktionsform der Generalstreik. Obwohl sie Hunderttausende von Arbeitern und Arbeiterinnen in den Streik führen konnten, war ihre Organisation und ihre Arbeitsweise nur den Mitgliedern selbst bekannt.« Es sind Müller und die Obleute, die im Juni 1916 den Berliner Massenstreik in Solidarität mit dem der staatlichen Repression unterworfenen Antimilitaristen Karl Liebknecht organisieren – den ersten politischen Massenstreik der deutschen Geschichte. Und es sind Müller und die Obleute, die 1917 zu einem tragenden Pfeiler der Herausbildung der Unabhängigen Sozialdemokratischen Partei (USPD) werden. Hier bei der USPD lernt Müller auch den sozialistischen Intellektuellen Ernst Däumig kennen und schätzen, mit dem zusammen er fortan nicht nur die Obleute organisiert, sondern 1918/19 auch zum entscheidenden Vorkämpfer eines spezifisch deutschen Rätesystems werden wird.
Es sind nicht die Spartakisten um Liebknecht und Luxemburg, die die Novemberrevolution 1918 ›machen‹, es sind Richard Müller und die Revolutionären Obleute, die im Herbst zum entscheidenden Schlag gegen das nur halbherzig reformierte Wilhelminische Deutschland ausholen. Hoffrogge schildert aber auch, dass selbst sie in den entscheidenden Tagen und Stunden mehr die Getriebenen als die Treibenden sind. In der politischen Programmatik weitgehend auf Seiten des Spartakusbundes, lehnen die linken USPDler dagegen die revolutionäre Ungeduld des Spartakusbundes und speziell Liebknechts Taktik permanenter Aktion als Form einer unverantwortlichen »revolutionären Gymnastik« explizit ab. Liebknechts »Auffassung über revolutionäre Notwendigkeiten ließen den starken Willen eines von hohen Idealen erfüllten Revolutionärs erkennen, der aber die Dinge so ansah, wie er sie haben wollte, und nicht, wie sie in Wirklichkeit waren« (Müller).
Als sozial verankerte und über lange Jahre kampferprobte Arbeitervorhut haben die Obleute ein deutlich besseres Gespür für die Reife der bevorstehenden Revolution als die kleine, von sozial ›freischwebenden‹ politischen Kadern und Intellektuellen geprägte Spartakusgruppe. Sie zögern, nachdem die ersten Nachrichten aus der revoltierenden Provinz, aus Kiel und München, in der Berliner Zitadelle der Macht eintreffen. Sind wir soweit, dass wir auch hier die alte Macht stürzen können? Brauchen wir nicht noch eine breitere soziale Verankerung und vor allem mehr Waffen, um die militärischen Hüter des Establishments entmachten zu können? Und gefährden wir nicht die wirtschaftlichen Grundlagen einer neuen Macht, wenn wir zu schnell voranschreiten? Der ebenso radikale wie pragmatische Cheforganisator Müller schwankt und zögert, doch Hoffrogge sieht hierin kein persönliches Scheitern, sondern das Spiegelbild objektiver Verhältnisse. Es kommt zu tief greifenden Rivalitäten und Animositäten zwischen Spartakisten und Obleuten, die den ›russischen Weg‹ als unvereinbar mit den spezifisch deutschen Traditionen der Arbeiterbewegung ablehnen. Besonders Müller und Liebknecht scheinen dabei ein echtes Problem miteinander gehabt zu haben. Unverkennbar schlägt sich in ihrer Rivalität jene umfassende sozialpsychologische Distanz zwischen Arbeitervorhut und linken Intellektuellen Bahn, die man auch in späteren Jahrzehnten noch in Rechnung ziehen muss. Der Novemberaufstand jedoch bringt sie objektiv zusammen und macht Richard Müller zum Vorsitzenden des Berliner Vollzugsrates der Arbeiter- und Soldatenräte, gleichsam zum Staatsoberhaupt der von Liebknecht ausgerufenen Deutschen Sozialistischen Republik.
In Hoffrogges Schilderung wird aber ebenso deutlich wie in der von Müller selbst Mitte der 20er Jahre vorgelegten dreibändigen Geschichte der deutschen Revolution, dass der tiefe Graben zwischen den verschiedenen Flügeln der Revolution bleibt. Bereits auf dem ersten Rätekongress im Dezember 1918 bereitet die weitgehende Selbstabdankung der deutschen Rätebewegung Müller, Däumig und den Obleuten eine schwere Niederlage und Enttäuschung. In den darauf folgenden Dezember- und Januarkämpfen wettert Müller vor allem (und sicherlich nicht ganz zu Unrecht) gegen die linken »spartakistischen Putschisten« und gegen Liebknecht als deren Einpeitscher. Die damals vor sich gehenden Vereinigungsbemühungen von Obleuten und Spartakisten scheitern vorerst, da der pragmatische und der linke Radikalismus unter dem beschleunigten Ansturm der Konterrevolution keinen gemeinsamen Grund zu finden vermögen. »Die Obleute hingegen saßen zwischen allen Stühlen: mit der KPD konnten sie nicht zusammengehen, in der USPD waren sie isoliert, vor einer neuen Spaltung der Arbeiterbewegung durch eine dritte Parteigründung schreckten sie zurück.« Der sich in der Ermordung Liebknechts und Luxemburgs symbolisierende Januarschock der blutigen Enthauptung der revolutionären Kräfte setzt sich schließlich fort in den kopflosen Versuchen lokaler Räterepubliken in Bremen und München und trifft auch die besonneneren Obleute mit aller Wucht.
Müllers Bodenhaftung lässt ihn offensichtlich schnell erkennen, dass es sich bei dem so genannten Spartakusaufstand – der vielmehr eine spontane und von der Führung des Spartakusbundes abgelehnte Revolte selbstständiger revolutionärer Kräfte gewesen ist – um die »Marneschlacht der Revolution« handelte: »Die Niederlage der Januarkämpfe«, schrieb er später, im dritten Band seiner Geschichte, »hatte die Front der entschlossenen Revolutionäre vollständig aufgerollt. Die schwankenden, noch mit den Illusionen der ersten Revolutionswochen behafteten Massen waren ihrer Führer beraubt und die sozialdemokratischen Führer verstanden es, auch unter den Arbeitern Verständnis für die Maßnahmen des Noske und der Regierung zu schaffen.« Seine Hoffnung auf Gewerkschaftseinheit und Einheitsfront zerschlägt sich in der folgenden Zeit ebenso wie das von ihm und Däumig propagierte, auf einer umfassenden Arbeiterselbstverwaltung beruhende Rätesystem – in dem Hoffrogge »sozusagen ein sozialistisches Übergangsprogramm« (allerdings mit »Unterkomplexität«) sieht, ohne dies jedoch in der gewünschten Ausführlichkeit darzustellen und zu diskutieren.
Nach den gescheiterten Streikbewegungen des Frühjahrs 1919 verändert die Rätebewegung ihre Richtung und wird zu einer reinen Betriebsrätebewegung. Müller, für Hoffrogge der ewige Sisyphos der Revolution (lat.: Sisyphus), passt diese Wendung der Geschichte durchaus nicht. Nichts desto trotz wird er Mitglied der Berliner Betriebsrätezentrale und hofft auf eine abermalige Wendung der weltrevolutionären Prozesse. (Die enge wechselseitige Abhängigkeit von deutschem und internationalem Revolutionsprozess und ihr Niederschlag in Leben und Wirken Müllers kommt bei Hoffrogge leider etwas zu kurz.) Bis Ende 1920 bleibt er auch weiterhin die Leitfigur der Betriebsrätebewegung und der Anführer der linken Opposition im Deutschen Metallarbeiter-Verband (DMV) und nähert sich Stück für Stück den Kommunisten an. Hoffrogge sieht hierin meines Erachtens zu Unrecht einen Widerspruch, da er den damaligen Kommunismus und Leninismus mit dem späteren ›marxistisch-leninistischen‹, sprich: stalinistischen Kommunismus kurzschließt. Der frühe Kommunismus der Jahre 1917 bis 1921/23 lieferte jedoch eine mindestens partiell schlüssige Antwort gerade auf das strategische Dilemma revolutionärer Prozesse und die organisatorische Schwäche der rätesozialistischen Syndikalisten – so dass wir nicht zufällig viele dieser revolutionären Syndikalisten auf der Seite dieses frühen Kommunismus wieder finden.
Auf der Reichskonferenz der Betriebsräte im Oktober 1920 unterliegt Müller jedoch seinem Rivalen Robert Dißmann, der für die Unterordnung der Betriebsräte unter die Gewerkschaften steht. Der Weg einer eigenständigen deutschen Rätebewegung ist damit vorbei, Müllers Weg in die KPD frei. Mit dem linken Flügel der USPD tritt er zur KPD über, stützt deren ›rechte‹ Führung um Paul Levi – der wie Müller selbst eine Art des pragmatischen Radikalen darstellt – und nimmt 1921 sogar am III. Weltkongress der Kommunistischen Internationale in Moskau teil. Nach seinem erbitterten Kampf gegen den sich in der so genannten Märzaktion 1921 ausdrückenden ultralinken Voluntarismus wird er jedoch bereits 1922 wieder ausgeschlossen, verweigert sich allerdings jeder Rückkehr in die zutiefst verhasste Sozialdemokratie – anders als sein enger Genosse Däumig, der mit Paul Levi und vielen anderen (nicht zuletzt Intellektuellen) in den linken Flügel der SPD zurückkehrt.
So wird Richard Müller schließlich zum Opfer der innerlinken Lagerpolarisierung zwischen KPD und SPD. Er zieht sich weitgehend zurück und legt 1924/25 eine ebenso bittere wie kämpferische Bilanz jenes welthistorischen Auf und Ab vor, dessen Sinnbild nicht zuletzt sein Leben und Werk ist. Müllers dreibändige Geschichte der deutschen Revolution ist, wie Hoffrogge aufzeigt, nicht nur das Werk eines begnadeten Autodidakten, der sich innerhalb kürzester Zeit mit derselben Akribie in die geschichtswissenschaftliche Kunst einarbeitet wie er vor dem Krieg Produktionsabläufe und Lohnsysteme studierte. Es ist auch eine ebenso radikale wie originelle Abrechnung mit den restaurativen Weimarer Verhältnissen, die getragen wird von einem bemerkenswerten Beharren auf der notwendigen Gleichzeitigkeit von Demokratie und Sozialismus – einer Konzeption, die Richard Müller zu einem frühen Vertreter eines ›dritten Weges‹ innerhalb des linken Lagers werden lässt.
Es ist deswegen kein Zufall, dass Müllers Ansatz nicht nur im polarisierten Lagerkampf der 1920er und 1930er Jahre, sondern auch in den darauf folgenden Jahrzehnten verdrängt bleibt, als sich diese Lagerpolarisierung in Form der doppelten Staatsbildung und der sich in ihr vollziehenden ›Staatswerdung‹ von SPD und KPD/SED sogar verfestigt. Erst in den 70er Jahren, im Umfeld der ›Neuen Linken‹, wird Müllers opus magnum wieder entdeckt und mehrfach neu aufgelegt. Das Wissen um das nähere Schicksal von dessen Autor jedoch blieb marginal. Müllers weiterer Weg galt als unbekannt: »Dann [1922/23] verlieren sich seine Spuren in der Geschichte«, so die viel zitierten Worte Wolfgang Abendroths im Übergang zu den 1980er Jahren.
Ralf Hoffrogge nun bietet hier ein wenig Abhilfe. So wie er die Frühzeit Müllers aus dem Dunkel holt, verfolgt er auch dessen bemerkenswerten weiteren Weg nach seinem Abgang von der historischen Bühne. Mit dem finanziellen Erfolg seines dreibändigen Geschichtswerkes macht sich Richard Müller nämlich zum Verlagsgründer und Buchhändler, scheitert damit aber nach einigen Jahren. Ende der 20er Jahre wird sein Phöbus-Verlag zur Phöbus-Treuhand-Baugesellschaft umgewandelt und Müller wird zu ihrem Geschäftsführer und damit zum Bauherrn von Sozialwohnungen. Er versteht sich noch immer als Sozialist und engagiert sich gleichzeitig im Deutschen Industrie-Verband, einer linken Kampfgewerkschaft, in deren Milieu er unter anderem mit Karl Korsch, dem antistalinistischen KP-Dissidenten, Rätesozialisten und Vordenker eines ›westlichen Marxismus‹, verkehrt. Müller vermischt also die revolutionäre Politik mit dem Geschäft und hat damit abermals Erfolg: Mittels »zweifelhafter Praktiken im sozialen Wohnungsbau«, so Hoffrogge, wird er zum offensichtlich wohlhabenden Mann.
Dass sich der proletarische Revolutionär schließlich zum unternehmerischen Baulöwen mausert – auch dies nicht ohne sozialgeschichtliche Symbolik für die Probleme des Arbeiterradikalismus im sozialstaatlichen Kapitalismus –, begründet Hoffrogge mit dessen sozialer und politischer Vereinsamung und einer tief greifenden Enttäuschung über den Verlauf der weltrevolutionären Prozesse. Das ist zu einem Gutteil Spekulation, da die Quellenlage vor allem für diesen Lebensabschnitt Richard Müllers mehr als dünn ist. Da es Hoffrogge aber versteht, Müllers Zeit und Milieu umsichtig zu rekonstruieren, und weil er Müller mit der Fähigkeit zu einer Empathie begegnet, die durchaus nicht unkritisch ist, sind seine Rückschlüsse nachvollziehbar und glaubwürdig. »Dieser Rückzug ins Private«, schreibt er schließlich, »sowie das Verlangen nach materieller Sicherheit und einer Zukunft für seine gerade erwachsen gewordenen Kinder mögen den Ausschlag für Richard Müllers Wandlung zum Geschäftsmann gegeben haben. (…) Seine alten politischen Ideen blieben dabei irgendwann auf der Strecke. Auch ein Richard Müller war nicht gefeit gegen die korrumpierende Wirkung guter Geschäfte. (…) Nach 1932 verlieren sich die Spuren Richard Müllers fast vollständig. (…) Während der nationalsozialistischen Herrschaft scheint Richard Müller keinen offenen Widerstand geleistet zu haben.« Am 11.Mai 1943 stirbt er, nähere Umstände und Hintergründe sind unbekannt.
Auch hier ließe sich der individuelle Weg Müllers abermals in Beziehung setzen zum weltrevolutionären Auf und Ab der politischen Sozialgeschichte. Symbolisiert sich nicht auch in diesem Teil seines individuellen Weges das über ihn hinausweisende Schicksal jenes Ansatzes, den Müller seit 1917/18 stark zu machen versuchte? Wie auch immer: diese enge Verzahnung von Individual- und Sozialgeschichte macht Hoffrogges Buch nicht nur zu einer Biografie seines Protagonisten, sondern ebenso zu einer Biografie der Entstehung, des Verlaufs und des Niedergangs der deutschen Revolution.
Was bleibt von Richard Müller jenseits seiner historischen Taten und ihrem sozialgeschichtlichen Gehalt? Zum einen natürlich sein Werk, genauer: die in ihm enthaltenen Ansätze eines spezifisch deutschen Rätesystems, und vor allem seine dreibändige Chronik der bisher einzigen deutschen Arbeiterrevolution. Die ebenso parteiliche wie solide historiografische Arbeit inspirierte zwar »viele Fußnoten, jedoch kaum Debatten«, wie Hoffrogge treffend und mit Bedauern feststellt.
Und er fügt diesem Erbe nun auch noch die faszinierende Darstellung eines pragmatischen Radikalen hinzu, eines reichlich uneitlen Mannes, der glaubhaft die nüchterne gewerkschaftliche Kleinarbeit mit einer tiefen Überzeugung für einen antikapitalistischen Rätesozialismus verbindet und sich als ebenso begnadeter Organisator wie talentierter Bewegungshistoriker bewährt – eine Mischung aus Tugenden und Fähigkeiten, die eher ungewöhnlich ist auf der deutschen Linken. Er zeichnet uns das Bild eines durch und durch kollektiv geprägten und orientierten Menschen aus der deutschen Arbeiterklasse zu Beginn des 20. Jahrhunderts, einem Mann aus der Masse, einem Mann seiner Klasse, der, wenn es darauf ankam, auch aus der Masse heraustreten und einsame Entscheidungen treffen konnte, der großen Mut bewies, aber ebenso zur Zögerlichkeit und zur Kleinlichkeit neigte und sich gelegentlich in organisatorischen Details verrannte. Müllers Beharrlichkeit hat für Hoffrogge etwas Bewundernswertes und macht ihn zum »Sisyphos der Revolution, der letztlich doch an seiner Aufgabe zerbrach und die Seiten wechselte«. Doch »(d)ie Verwirklichung eines wie auch immer gearteten Rätesozialismus bräuchte keine Säulenheiligen. Nötig wäre die stetige und kontinuierliche Arbeit von vielen einzelnen, vielleicht eher durchschnittlichen, aber doch unabhängigen Persönlichkeiten.«
Hoffrogge sieht hier explizit, und vielleicht ein wenig zu provozierend, einen Gegenentwurf zu den damaligen deutschen Kommunisten – »(w)aren diese doch oftmals Helden nach Außen, nach Innen jedoch Untertanen. Einerseits bereit, alles zu riskieren und in faschistischen Folterkellern ihr Leben zu lassen, andererseits nicht gewillt, auch nur mit einer Zeile gegen die Weisungen der eigenen, zunehmend diktatorischen Parteibürokratie zu protestieren.«
Nicht weniger interessant, und ebenso provokant wie treffend, vergleicht er ihn schließlich mit dem linken Säulenheiligen und Müller-Gegenspieler Karl Liebknecht: »Liebknecht war ein Mann der großen Gesten, ein Draufgänger, Voluntarist und Revolutionsromantiker. Für ihn gab es immer nur das Vorwärts, den Frontalangriff, nie den Rückzug. Er starb, wie er gelebt hatte, inmitten der Bewegung, an der Spitze eines Aufstandes, unter den Kugeln der Konterrevolution. Hunderttausende begleiteten seinen Trauerzug, sein Grab ist noch heute Wallfahrtsort für die politische Linke. Kein Gewehrfeuer, keine revolutionäre Erregung, keine Demonstrationen begleiteten dagegen Richard Müllers Abgang von der politischen Bühne. Sein Abschied vollzog sich als langsamer Verlust von politischem Einfluss, eine Entwicklung, die im Grunde schon mit der Schwächung des Vollzugsrates Ende 1918 einsetzte. Er war nie ein Draufgänger gewesen, eine große Geste wagte er nur einmal. Das Ergebnis war der wenig schmeichelhafte Spitzname ›Leichenmüller‹* – ein Spott, der ihn bis ans Ende seiner Tage verfolgte. Irgendwann verschwand Richard Müller einfach, und nur mit viel Mühe ließ sich sein weiterer Lebensweg rekonstruieren. Er kam aus dem Nichts und verschwand im Dunkeln. Genau wie Liebknecht ging Müller wie er gelebt hatte. Er verrannte sich in Organisationsarbeit, die durch den Gang der Ereignisse immer wieder zunichte gemacht wurde – sein Pragmatismus versandete. Liebknecht wie Müller scheiterten gemeinsam mit der Revolution, die einerseits mit Gewalt erstickt wurde, andererseits an ihrer eigenen Schwäche und Inkonsequenz zugrunde ging. Beide hatten sich als entschiedene Revolutionäre mit all ihrer Kraft gegen diesen Gang der Ereignisse gestemmt. Sie beide scheiterten auf ihre Art – der eine als Märtyrer, der andere in der Vergessenheit.«
Man würde jedoch übers Ziel hinausschießen, wenn man aus diesem treffenden Vergleich zweier politischer Charaktere eine schlichte Entgegensetzung, ein Entweder-Oder machen würde, denn revolutionäre Bewegungen und eine neue Zeit sind nur denkbar, wenn es zu einer übergreifenden Einheit dieser und weiterer anderer Charaktere kommt. Dass dies im Laufe der deutschen Revolution von 1918ff. nicht geschehen ist, haben nicht nur Karl Liebknecht und Richard Müller bitter bezahlen müssen.
Ralf Hoffrogge: Richard Müller. Der Mann hinter der Novemberrevolution, Berlin (Karl Dietz-Verlag) 2008, 234 Seiten.
* Auf einer Berliner Rätevollversammlung am 19. November 1918 hatte Müller kategorisch erklärt, dass der Weg zur Nationalversammlung der Weg zur Herrschaft der Bourgeoisie sei und deswegen nur »über meine Leiche (geht)«.
Zuerst erschienen im Internetmagazin GlobKult: http://www.globkult.de
Αρχές του 20ού αιώνα – Εργατικά Συμβούλια και Εργατικός Έλεγχος κατά τη διάρκεια Επαναστάσεων, Γερμανική Επανάσταση 1918/1919, Κριτικές Βιβλίων, Christoph Jünke, Άμεση Δημοκρατία, Εργασιακή Διαμάχη, Συνδικαλισμός, Εργατικά Συμβούλια, Γερμανία, Richard Müller, ΕυρώπηMediaΝαιΝαιNoΌχι -
French09/12/11
Dans cet ouvrage d’ économie-fiction Tony Andréani imagine un secteur « socialisé » à base autogestionnaire, afin d’inspirer un éventuel gouvernement de gauche. Ce secteur socialisé serait distinct du secteur public, en s’appuierait sur un système de financement original destiné à pallier le problème du sous-financement des coopératives de production, tout en garantissant une véritable démocratie d’entreprise.
Tony Andréani part d’une analyse critique des coopératives de production existantes. Malgré leur principe démocratique (un homme/une voix) qui ne se retrouve ni dans le secteur public, ni dans le secteur de l’économie solidaire (mutuelles d’assurance, de santé, etc..), elles ont selon l’auteur les limites suivantes:
- les coopératives de production craignent le passage à une grande taille.
- elles occupent souvent des niches dans l’économie capitaliste.
- Elles ne sont pas souvent organisée en réseau.
Selon l’auteur ces limites sont étroitement liées au problème de financement des coopératives de production qui manquent souvent de capitaux pour croître : soit les coopérateurs ne disposent pas des ressources nécessaires, soit ils craignent de les placer dans leur entreprise par peur du risque.
Socialisation de l’investissement et de l’information
Pour supprimer le problème de financement chronique des coopératives de production, l’auteur propose de supprimer les capitaux propres : « les entreprises ne doivent plus s’autofinancer », mais dépendent intégralement de financements extérieurs sous forme de crédits et non pas de capitaux, pour éviter une prise de contrôle externe.
Les préteurs seraient des banques « socialisées », et elles-mêmes autogérées et ne disposeraient pas non plus de capitaux propres.
Elles seraient alimentées par un Fonds d’investissements public, abondé par les les intérêts versés par les entreprises bénéficiaires des prêts, et bénéficiant de la garantie de l’Etat. Ce Fonds veillerait à la qualité du crédit grâce à des comités de crédit composés de comptables et de professionnels, et financées par les entreprises et les banques du secteur.
Parallèlement, les entreprises du secteur seraient reliées en réseau de partage d’informations comptables, organisationelles, techniques afin de mutualiser les coûts. Le réseau permettrait également la circulation et le reclassement des travailleurs.
Critique de l’économie sociale et solidaire
Tony Andréani prend appui sur le expériences du secteur de l’économie sociale et solidaire, afin d’en dépasser les limites. Les points positifs en sont selon lui le caractère non lucratif (pas d’actionnaires à rémunérer) et la capacité de fournir un service de qualité à bon prix, selon des principes de solidairité. De plus, les entreprises et associations de ce secteur réussisent le passage à la grande taille, à l’inverse de la plupart des coopératives.
En revanche :
- elles ne sont pas démocratique pour les salariés, qui n’ont pas de pouvoir de contrôle et de choix des dirigeants.
- Elles sont en théorie démocratiques pour les sociétaires, mais dans les faits ceux-ci prennent peu part au vote.
- Elles ont parfois des filiales capitalistes pour recruter des actionnaires. Celles-ci sont gérées comme des entreprises capitalistes (cf l’exemple du Crédit agricole et sa filiale CASA).
L’auteur développe également les réussites et limites des secteurs apparentés, que sont la finance solidaire, le commerce équitable, et les grands groupes coopératifs comme Mondragon .
Un premier pas vers le socialisme ?
T.Andréani anticipe -sans y répondre en détail- une objection qu’on pourrait adresser non seulement à son système, mais aussi à de nombreuses expériences autogestionnaires : s’agit-il d’un premier pas vers le socialisme ? En effet, les coopérateurs cherchent à maximiser le revenu de leur travail (et pas celui du capital), sans nécessairement se préoccuper de l’intérêt de la collectivité. Il évoque alors la nécessité, dans un second temps, d’une planification, ou au moins d’incitations publiques pour pallier ce problème.
Association Autogestion
9 décembre 2011
http://www.autogestion.asso.frAutres ouvrages :
- « Le Socialisme est (a)venir », 2 volumes, Syllepse.
Webographie :
MediaΝαιΝαιCurrent DebateΌχι -
Spanish07/12/11
Rafael Enciso, Economista Investigador
rafaenciso2055@yahoo.esEn la Unión Soviética y en los países de Europa oriental, no existió el socialismo como modo de producción predominante, sino solamente algunos de sus rasgos. El intento de construirlo en las condiciones de la sociedad rusa en el siglo XX, fue desvirtuado por las élites burocráticas del Partido Comunista y del Estado, convertidas en nueva clase social dominante. Las desviaciones llegaron hasta el punto de configurar un nuevo modo de producción: el Modo de Producción Soviético, en el cual se suprimió la propiedad privada sobre los medios de producción sin llegar a socializarlos, porque trabajadores y comunidades fueron excluidos de las decisiones fundamentales; por esto se mantuvo la alienación social y con el tiempo surgieron nuevas formas de explotación. El estudio y comprensión cabal de esta experiencia histórica debe ayudar a que estos errores no se repitan en la construcción del Socialismo en el Siglo XXI.
Al analizar la sociedad venezolana y las principales transformaciones de la Revolución Bolivariana en los años 1999-2011 bajo el liderazgo del Presidente Chávez, así como sus tendencias y contradicciones, surgió como creación y propuesta colectiva de trabajadores del Estado y las industrias, voceros de comunidades organizadas en Consejos Comunales y organizaciones de estudiantes, el Modelo de Gestión Socialista del Estado, la Economía y las Empresas, denominado: Modelo de Gestión Múltiple Socialista, valioso aporte a la construcción práctica del socialismo del siglo XXI en Venezuela, cuyas principales características se explican en la presente obra.
24 marzo 2011
MediaΝαιΝαιCurrent DebateΌχι -
French07/12/11
Depuis le 15 novembre, la direction de SeaFrance a décidé de suspendre l’exploitation de la société et de laisser les quatre navires de la compagnie à quai. Le 16 novembre, le Tribunal de commerce de Paris a rejeté deux offres de reprise. La première venait de DFDS, opérateur danois, qui envisageait 420 nouvelles suppressions d’emplois sur un effectif de 876. La seconde venait de la CFDT, Syndicat majoritaire dans l’entreprise. Il s’agissait d’une reprise de l’entreprise sous forme de SCOP qui permettait le maintien de la totalité des emplois.
Le Tribunal prononçait la liquidation de l’entreprise avec maintien de l’activité jusqu’au 28 janvier 2012 avec des offres de reprise à déposer avant le 12 décembre 2011. DFDS a déclaré ne pas faire de nouvelles offres. La CFDT confirme qu’elle va affiner son dossier de reprise en SCOP, notamment en terme de financements. A cet égard, la région Nord-Pas-de-Calais a voté le principe d’un financement de 10 millions d’euros sous la forme d’une avance remboursable ou du rachat d’un navire, lequel serait ensuite reloué à la future SCOP. Par ailleurs, Jean-Michel Giguet, ancien président du directoire de Brittany Ferries, s’est déclaré favorable au business plan proposé par la CFDT et candidat à présider cette future entreprise. Tout indique que le projet de reprise en SCOP peut voir le jour, sauf que…
La direction de SeaFrance refuse que les bateaux reprennent la mer et que SeaFrance poursuive son activité. C’est ainsi que tous les jours, des clients fidèles à la compagnie sont détournés vers la concurrence. C’est la meilleure façon de détruire l’activité de la compagnie, de tuer dans l’œuf la possibilité d’une reprise en SCOP de l’entreprise. Cette attitude de SeaFrance, filiale à 100% de la SNCF, n’a-t-elle pas pour unique motivation d’empêcher aux salarié-es de montrer qu’ils sont capables de diriger leur entreprise, de faire mieux que l’ancienne direction qui a mené en trois ans de temps cette entreprise à la faillite ?
Samedi 10 décembre, la population de Calais et des environs est appelée à une marche silencieuse à 9h30 à partir de la Place Henri Barbusse. Exigeons de la direction de SeaFrance la reprise immédiate de l’exploitation de l’entreprise.
Association Autogestion
7 décembre 2011
http://www.autogestion.asso.frBenoît Borrits, Συνδικαλισμός, Εργατικός Έλεγχος, 21ος αιώνας – Εργατικός Έλεγχος στη Σύγχρονη Εποχή, Γαλλία, ΕυρώπηTopicΝαιΝαιNoΌχι -
German05/12/11
Richard Müller (1880-1943)
Richard Müller war einer der führenden Köpfe der Novemberrevolution 1918 in Deutschland, bekannt wurde er insbesondere als Vorsitzender des Berliner Vollzugsrates der Arbeiter- und Soldatenräte, dem damals höchsten Rätegremium.
Müller begann seine politische Karriere als Metallarbeiter und einfaches Mitglieds der Gewerkschaft "Deutscher Metallarbeiterverband", in der er vor dem ersten Weltkrieg zum Branchenleiter aller Berliner Dreher aufstieg. Während des Krieges radikalisierte sich Müller und organisierte wilde Streiks der Berliner Metallarbeiter und Arbeiterinnen, die sich zunächst gegen die verschlechterten Arbeitsbedingungen, zunehmend aber auch gegen den Krieg an sich und das autoritäre politische System des kaiserlichen Deutschland richteten.
Müller wurde einer der Mitbegründer und treibendes Mitglied der "Revolutionären Obleute", der maßgeblichen gewerkschaftlichen Widerstandsorganisation gegen den Weltkrieg. Die Obleute organisierten drei große Massenstreiks und waren an der Vorbereitung der Revolution am 9. November in Berlin entscheidend beteiligt. Sie entwickelten in den Massenstreiks versammlungsdemokratische Praktiken, da die Gewerkschaftsführungen durch ihre Befürwortung des Krieges die Arbeiterschaft nicht mehr repräsentierten. Aus diesen Praktiken entwickelte sich schließlich die Rätebewegung, wie es auch Müller selbst in seinem auf dieser Seite verfügbaren Aufsatz "Das Rätesystem in Deutschland" darstellt.
Müller selbst wurde schließlich neben Karl Korsch und Ernst Däumig zu einem der einflussreichsten Rätetheoretiker. Schon 1919 wurden er und seine Anhänger jedoch von der politischen Macht verdrängt, auch die Rätebewegung als ganzes scheiterte bzw. wurde mit Gewalt niedergeschlagen.
Müller wurde nun zeitweise Mitglied der KPD, deren Gewerkschaftsarbeit er organisierte, bis er Anfang 1922 wegen Differenzen mit der Führung aus der Partei ausgeschlossen wurde. Er zog sich daraufhin aus der Politik zurück und schrieb in den Jahren 1924/1925 als Historiker drei bedeutende Werke zur Geschichte der Novemberrevolution ("Vom Kaiserreich zur Republik", "Die Novemberrevolution", "Der Bürgerkrieg in Deutschland").
Danach verschwand er aus dem öffentlichen Leben und betätigte sich im Bau- und Immobiliengeschäft, über seine letzten Jahre bis zu seinem Tod 1943 ist wenig bekannt.
Richard Müller auf Wikipedia.de:
http://de.wikipedia.org/wiki/Richard_M%C3%BCller_%28USPD%29
Artikel von Ralf Hoffrogge zur Rolle Richard Müllers in der Novemberrevolution:
http://jungle-world.com/artikel/2008/46/29750.htmlTheoristsΌχιΝαιNoΝαι -
German05/12/11
Diese Überlegungen zum "Rätesystem in Deutschland" verfasste Richard Müller, in der Novemberrevolution 1918-1919 Vorstitzender des Berliner Vollzugsrates der Arbeiter- und Soldatenräte, im Jahr 1921 für einen Sammelband mit dem Titel "Die Befreiung der Menschheit". Der Aufsatz fasst die Thesen des sogenannten "Reinen Rätesystems" zusammen, wie es von Ernst Däumig, Richard Müller und anderen Protagonisten der Novemberrevolution seit dem Frühjahr 1919 entwickelt wurde.
1. Entstehung des Rätegedankens
Der Rätegedanke und die Arbeiterräte werden des öfteren als spezifisch russische Erscheinung bezeichnet. Das beruht auf einer Verkennung der objektiven Ursachen dieses neuen Gedankens. Der Rätegedanke ist eine Ausdrucksform des proletarischen Klassenkampfes, der proletarischen Revolution, die sich im entscheidenden Stadium befindet. Man könnte allerdings aus der Revolutionsgeschichte früherer Jahrhunderte ähnliche Erscheinungsformen nachweisen; doch darauf will ich im Rahmen dieser Arbeit verzichten.
Im Jahre 1905 brach die erste Periode der russischen Revolution an. Bis zu dieser Zeit duldete der Zarismus keine Arbeiterorganisationen. Er unterdrückte die Gewerkschafts- wie auch die politische Parteiorganisation. Nicht unterdrücken konnte er aber die vom Kapitalismus selbst geschaffenen Organisationsgebilde der Arbeiter in den Großbetrieben. Hier führte die entwickelte kapitalistische Produktionsform die Arbeiter zu großen Massen zusammen. Ohne organisatorisch fest verbunden zu sein, lösten die gemeinsamen Interessen der in den Großbetrieben zusammengeballten Arbeitermassen einheitliche Willensbekundungen aus. Trotzdem der Zarismus bis zum Jahre 1905 mit unerhörter Gewalt jede Regung der Arbeiterschaft, auch innerhalb der Großbetriebe, zu unterdrücken versuchte, flammte 1905 die revolutionäre Arbeiterbewegung auf, als sich die ersten Zeichen des Zusammenbruchs des Zarismus bemerkbar machten. In den Großbetrieben wurden Fabrikkomitees, die Arbeiter- Deputierten-Räte gewählt. Diese bildeten die Kerntruppe der revolutionären Bewegung. Damit schuf sich die proletarische Revolution in Russland ihre eigene Kampforganisation; ohne jede Vorbereitung wuchs sie aus den Verhältnissen heraus.
Man hört heute sagen: das, was in Russland aus den Verhältnissen herauswachsen musste, komme für die westeuropäischen Länder mit ihrer entwickelten Gewerkschaftsbewegung nicht in Frage. Wir sehen aber auch in diesen Ländern die gleichen Ursachen und die gleichen Erscheinungen. Selbst in England, dem Lande der ältesten und festgefügtesten Gewerkschaftsorganisation, werden heute sehr häufig ökonomische Kämpfe geführt mit Hilfe der shop stewards, die sich im Gegensatz befinden zu der alten Gewerkschaftsorganisation. Auch hier schafft sich die Arbeiterschaft neue Kampforgane, die den revolutionären Verhältnissen gerecht werden. Selbst in England bricht sich der Rätegedanke Bahn als neue Ausdrucksform des proletarischen Klassenkampfes. Die alten Gewerkschaften bezeichnen sich auch als proletarische Klassenkampforganisationen.
Zweifellos sind sie es auch, aber sie entsprechen nicht den Erfordernissen des revolutionären Klassenkampfes, der sich jetzt in allen kapitalistischen Staaten mehr oder weniger stark auszuwirken beginnt. Diese neuen revolutionären Kampforganisationen bilden sich in den westeuropäischen Ländern nicht nur gegen den Willen der bürgerlichen Gesellschaft, sondern auch gegen den Willen der Führer der bestehenden Kampforganisationen des Proletariats; eine Erscheinung, auf die ich später zu sprechen komme.
Was sich in Russland und England entwickelte, finden wir auch in Deutschland. Wenn auch die Ursachen dieser Erscheinungen die gleichen sind, so sind die Formen ihrer Auswirkung äußerlich doch verschieden. Als sich im November 1918 in Deutschland die neue proletarische Kampforganisation in den Arbeiterräten bildete, da bezeichnete man diese als die Nachahmung "bolschewistischer Methoden". Diese neuen Kampforganisationen bildeten sich aber nicht erst als Folgewirkung der Novemberereignisse, sondern wurden bereits früher, während des Krieges, geschaffen, als der Novemberzusammenbruch noch nicht bevorstand. Sie ergaben sich aus den ökonomischen Auswirkungen des Krieges, aus der Unterdrückung jeder freien Regung der Arbeiterschaft durch die Handhabung des Belagerungszustandes und aus dem vollständigen Versagen der Gewerkschaften wie auch der politischen Parteien. Die Gewerkschaften waren in ihrer Tätigkeit gehemmt durch den Belagerungszustand und wurden außerdem von der Gewerkschaftsbürokratie der Kriegspolitik dienstbar gemacht. Die politische Partei der Arbeiterschaft war gespalten. Während ein Teil sich rückhaltlos für die Kriegspolitik der Regierung einsetzte, war der andere Teil zu schwach, um einen Widerstand zu leisten. Der politisch gereifte und revolutionär gesinnte Teil der Arbeiterschaft suchte nach neuen Formen des proletarischen Klassenkampfes, suchte sich dazu neue Kampfesorganisationen. Diese Bestrebungen zeigen sich zuerst in den Großbetrieben und fanden hier auch festere Formen.
Als im Juli 1916 ganz plötzlich 55.000 Berliner Arbeiter in den Streik traten, nicht, um ihre wirtschaftliche Lage zu verbessern, sondern aus politischen Gründen, da konnte die bürgerliche Gesellschaft, aber noch mehr die Führer der Sozialdemokratie und der Gewerkschaften diese unerhörte Tatsache gar nicht begreifen. Diese Tatsache stellte alle bisher in der Arbeiterbewegung gemachten Erfahrungen einfach auf den Kopf. Wo lagen die Ursachen? Wer hatte diesen Streik vorbereitet und geleitet? Um die erste Frage kümmerte sich die bürgerliche Gesellschaft wie auch die Führer der Gewerkschaften wenig. Sie sahen oder wollten nicht sehen, welche revolutionären Tendenzen der Krieg und die brutale Unterdrückung der Arbeiterklasse auslösen musste. Dafür suchten sie mit allen Mitteln die Leiter dieser Bewegung zu fassen. Diese saßen in den Großbetrieben, bei der Firma Ludwig Loewe, in den Schwarzkopfwerken usw.. Es waren Arbeiter, die sich zu "Fabrikkomitees" zusammengeschlossen hatten, die wirkten, wie die Fabrikkomitees der Petersburger Großbetriebe im Jahre 1905, ohne deren Tätigkeit gekannt zu haben. Der politische Kampf im Juli 1916 konnte nicht mit Hilfe der Parteien und Gewerkschaften geführt werden. Die Führer dieser Organisationen waren Gegner eines solchen Kampfes; sie haben auch nach dem Kampf dazu beigetragen, die Leiter dieses politischen Streiks der Militärbehörde ans Messer zu liefern. Diese "Fabrikkomitees", die Bezeichnung ist nicht ganz zutreffend, kann man als die Vorboten der heutigen revolutionären Arbeiterräte in Deutschland bezeichnen. Der Rätegedanke schlug damals, aus den Verhältnissen geboren, in Deutschland seine ersten Wurzeln. Was sich im Juli 1916 offenbarte, entwickelte sich weiter und wirkte sich aus durch den großen politischen Generalstreik im April des Jahres 1917, an dem 300.000 Arbeiter teilnahmen, und weiter in dem großen, politischen Generalstreik im Januar und Februar 1918, an dem sich über 500.000 Arbeiter beteiligten.
Diese Kämpfe wurden nicht getragen und geführt von den bestehenden Partei- und Gewerkschaftsorganisationen. Hier zeigten sich die Ansätze einer dritten Organisation, die der Arbeiterräte. Die Großbetriebe waren die Träger der Bewegung. Dort saßen auch die führenden Männer der Bewegung, die wohl gewerkschaftlich und politisch organisiert waren, ja, in diesen Organisationen häufig selbst Funktionen bekleideten, aber dazu übergehen mussten, neue, proletarische Kampfesorganisationen zu schaffen. Bei all diesen Kämpfen ist niemals die Bezeichnung "Arbeiterräte", oder "Rätesystem" oder "Räteorganisation" angewandt worden.
Nach dem großen Generalstreik vom Januar und Februar 1918 wurden die Vorbereitungen zum gewaltsamen Sturz des alten Regimes getroffen. Damit will ich aber nicht sagen, dass die Novemberrevolution "gemacht" worden sei. Die objektiven Ursachen dieser Revolution liegen in dem militärischen, politischen und wirtschaftlichen Zusammenbruch Deutschlands. Es ließ sich bereits Anfang des Jahres 1918 der Zeitpunkt dieses Zusammenbruches voraussehen. Da galt es, die in der Arbeiterschaft aufgespeicherte, revolutionäre Energie zu konzentrieren, sie nicht in Einzelaktionen zersplittern zu lassen, sondern sie zu halten und im gegebenen Falle geschlossen zum Sturze des alten Regimes einzusetzen. Bei diesen Vorbereitungen zeigte es sich wieder, dass der Großbetrieb der geeignete Ort war, wo sich die revolutionären Energien der Arbeiterschaft am besten konzentrieren ließen. Bei all diesen Vorbereitungen ist niemals der Gedanke erwähnt worden, welche Organisation nach dem erfolgreichen Kampfe, nach dem Sturz des alten Regimes geschaffen werden sollte. Man kümmerte sich wenig darum, was nach dem Kampfe werden sollte. Es galt zunächst, den Kampf vorzubereiten und erfolgreich durchzuführen. Als dann der Novemberzusammenbruch kam, da wuchsen die Arbeiterräte aus den revolutionären Verhältnissen heraus, auch dort, wo niemals zuvor an diesen Umsturz gedacht worden war.
Diese kurze Darstellung der Entwicklung zeigt uns, dass der Rätegedanke keine spezifisch russische Erscheinung ist, sondern dass er als neue Organisationsform des proletarischen Klassenkampfes aus der Entwicklung der wirtschaftlichen und politischen Verhältnisse herausgewachsen ist. Der Daseinskampf der Arbeiterklasse förderte nicht in den bestehenden Organisationen die Ideen der Klassengemeinschaft und des Zusammengehörigkeitsgefühls, sondern da, wo große Massen unter dem gleichen Drucke standen. Die Tätigkeit der Arbeiterorganisationen war gehemmt durch äußere Gewalt und innere Widersprüche. Dazu kam, dass diese Organisationen große Teile der Arbeiterklasse nicht erfasste. Anders stand es in den durch die kapitalistische Produktionsform geschaffenen großen Fabrikbetrieben. Hier fanden sich die Proletarier, unbekümmert ihrer religiösen und politischen Überzeugung zu einer Schicksalsgemeinschaft zusammen. Hier lagen die Wurzeln der neuen Organisationsform, die des Rätegedankens.
Obwohl die Gemeinschaftsinteressen des Proletariats mit elementarer Gewalt eine neue Idee erzeugten, blieb diese in ihrer praktischen Auswirkung zunächst unklar, und um das Wesen und die Ziele der Arbeiterräte, als Ausdrucksform dieser neuen Idee, entbrannte der Kampf, der bis zum heutigen Tage noch keine Klärung gebracht hat. Warum es so ist und sein muss, will ich im folgenden Abschnitt darzulegen versuchen.
2, Demokratie oder RätesystemObwohl die deutsche Sozialdemokratie jahrzehntelang den Sozialismus lehrte, obwohl sie sich ein Programm gab, das die Aufhebung jeder Klassenherrschaft forderte und dazu den proletarischen Klassenkampf als das Mittel ansah, obwohl sie zur stärksten politischen Partei anwuchs und vom Bürgertum stark gefürchtet wurde, vermochte sie doch nicht, ihr Programm zu verwirklichen, als dem Proletariat im November 1918 die politische Macht zufiel. Es wurde zur furchtbaren Wahrheit, was Friedrich Engels in seiner Kritik des Entwurfes zum Erfurter Programm am 29. Juli 1891 vorausgesagt hat. Engels verwies u.a. auf den Opportunismus, der sich in der Sozialdemokratie zeigte, er verwies auf den Mangel des Erfurter Programms, das u.a. der Ansicht Raum gab, als sei in Deutschland eine friedliche Entwicklung zum Sozialismus möglich. "Eine solche Politik kann nur die eigene Partei auf die Dauer irreführen. Man schickt allgemeine, abstrakte, politische Fragen in den Vordergrund und verdeckt dadurch die nächsten konkreten Fragen, die Fragen, die bei den ersten großen Ereignissen, bei der ersten politischen Krise sich selbst auf die Tagesordnung setzen. Was kann dabei herauskommen, als dass die Partei plötzlich im entscheidenden Moment ratlos ist, dass über die entscheidendsten Punkte Unklarheit und Uneinigkeit herrscht, weil diese Punkte nie diskutiert worden sind..."
Die opportunistische Kriegspolitik der Mehrheitssozialdemokratie zeigte mit erschreckender Deutlichkeit die Abkehr von den revolutionären Grundsätzen des Sozialismus, führte zur Spaltung der Partei und damit zur Lähmung der Aktion der Arbeiterklasse. Diese opportunistische Kriegspolitik zeigte, wie stark sich der größte Teil der deutschen Sozialdemokratie an das Bürgertum anlehnte, was mit einer scheinsozialistischen Ideologie zu rechtfertigen versucht wurde.
Als dann im November 1918 die bürgerliche Gesellschaft den sozialistischen Parteien die Macht überlassen musste, da siegte innerhalb dieser Parteien abermals die opportunistische Richtung, die sich zur Demokratie bekannte und deren politische Ausdrucksform, die Nationalversammlung, forderte, während nur ein kleiner Teil sich scharf gegen die Demokratie wandte und das Rätesystem als Mittel zur Überwindung des kapitalistischen Klassenstaates und zur Verwirklichung des Sozialismus für notwendig hielt.
Abermals zeigte sich die Wahrheit der Engelschen Worte: Die Sozialdemokratie hatte wohl den proletarischen Klassenkampf geführt, aber immer nur allgemein Fragen dabei in den Vordergrund gestellt, während die großen Fragen, die sich bei einer politischen Krise von selbst auf die Tagesordnung stellen, niemals erörtert worden waren. Und diese große Frage stand im November 1918 plötzlich vor der Sozialdemokratie. Sie wurde nicht entschieden, wie es Karl Marx oder Friedrich Engels gefordert haben; die Mehrheit der Sozialdemokratie entschied sich für die formale Demokratie und damit für ein bürgerliches Ideal.
Allgemein ist der Begriff der Demokratie der Begriff der politischen Gleichberechtigung. Damit wird sie zum Höhepunkt der politischen Ideologie des Bürgertums und der Intellektuellen, die ihr politisches Ideal der Freiheit und Gleichheit verwirklicht sehen. Die Demokratie bedeutet für diese Schichten die Vollendung der gesellschaftlichen Solidarität, die sich aus der politischen Gleichberechtigung ergeben soll. Diese Ideologie erfasst nicht nur das Bürgertum, sondern auch große Massen des Proletariats unter Führung der alten Sozialdemokratie.
Die Demokratie, die politische Gleichberechtigung bringt der Menschheit nicht die Freiheit und Gleichheit. Als vor mehr als 130 Jahren die Ideale der großen französischen Revolution, die demokratischen Ideale: Freiheit, Gleichheit, Brüderlichkeit, die ganze Menschheit mit neuer Hoffnung erfüllten, mochten sie ihre historische Berechtigung gehabt haben. Die Menschheit wurde befreit von den Fesseln des Feudalismus, aber sie musste auf sich nehmen die weit schwereren des Kapitalismus. In den demokratischen Staatsgebilden sahen wir jahrhundertelang die Schreckensbilder der Not der breiten Massen, sahen wir die furchtbarsten Klassenkämpfe; unter der kapitalistischen Wirtschaft bleibt die politische Gleichberechtigung ein leerer Wahn. Kann man von Freiheit reden, wenn der Arbeiter seine Arbeitskraft dem Unternehmer verkaufen muss, wenn der Besitzende den Besitzlosen ausbeutet? Erweist sich die Idee der Demokratie nicht als ein Betrug, wenn die Gleichheit vor dem Gesetz bestenfalls zur Freiheit der Beherrschung und der Ausbeutung der werktätigen Bevölkerung durch den Kapitalismus wird? Wird nicht die Freiheit im kapitalistischen Staatswesen zur Freiheit des Verhungerns, und die Brüderlichkeit zur Heuchelei, zur schmachvollen Wohltätigkeitsprotzerei? Treffend hat Karl Marx die kapitalistische Demokratie gegeißelt, als er in seiner Analyse der Erfahrungen der Kommune sagte: Der geknechteten Klasse wird in einigen Jahren einmal gestattet, darüber zu entscheiden, welche Vertreter der herrschenden Klasse im Parlament sie ver- oder zertreten sollen.
Das Proletariat muss die formale Demokratie zu überwinden suchen. Es kann sich nicht mit der politischen Gleichberechtigung begnügen, es muss die wirtschaftliche Gleichberechtigung, die Aufhebung des Eigentums an den Produktionsmitteln erstreben. Dieses Ziel ist nicht zu erreichen durch den parlamentarischen Kampf, sondern durch den Klassenkampf, durch die Aktion der Massen. Das Proletariat muss sich die sozialistische Demokratie, die politische und wirtschaftliche Gleichberechtigung erkämpfen; nur dann ist die klassenlose sozialistische Gesellschaft, die völlige Befreiung der Menschheit möglich.
Der Kampf gegen die formale Demokratie ist aber gleichzeitig der Kampf gegen den demokratischen Staat, der sich der formalen Demokratie bedient zur Unterdrückung einer Klasse. Auch im demokratischen Staat sehen wir das Herrschaftsorgan der besitzenden Klasse, das wir zerbrechen müssen.
Im demokratischen Staat bleibt die Demokratie eingeengt durch die Ausbeutung, wird zur Diktatur der besitzenden Klasse über die Mehrheit des Volkes. Das Proletariat wird gehindert, sich der politischen Gleichberechtigung zu bedienen, wird durch die Macht der kapitalistischen Tagespresse zum Stimmvieh herabgedrückt. Es darf wie Karl Marx so treffen sagte, alle paar Jahre Vertreter ins Parlament wählen, die die Interessen des Proletariats "zertreten".
Die revolutionären Sozialisten erkannten im November 1918, dass die Verwirklichung der formalen Demokratie, der politischen Gleichberechtigung, die Einberufung der Nationalversammlung gleichbedeutend war mit der Aufrichtung der erschütterten Klassenherrschaft des Bürgertums, mit der Stabilisierung der Ausbeutung und Unterdrückung der Mehrheit des Volkes durch eine Minderheit. Sie setzten der Demokratie das Rätesystem, der Nationalversammlung den Rätekongress entgegen. Das Rätesystem schließt die Besitzenden, die Ausbeuter von der politischen Gleichberechtigung aus. Es stellt der Klassenherrschaft der Besitzenden die Klassenherrschaft der Besitzlosen entgegen. Der Staat wird noch nicht aufgehoben, sondern zu einem Herrschaftsinstrument des Proletariats. Die Freiheit der Ausbeutung wird unterdrückt, der Widerstand der Ausbeuter wird mit Gewalt gebrochen durch die Diktatur des Proletariats.
Im Rätesystem werden die Arbeiterräte, die Vertreter des werktätigen Volkes zusammengefasst. Es schließt die Nutznießer fremder Arbeitskraft vom Wahlrecht aus. Damit beseitigt es den ökonomischen Gegensatz, welcher der formalen Demokratie, dem parlamentarischen System zugrunde liegt. Die Arbeiterräte treten in engste Beziehung zu ihren Wählern, unterliegen deren ständige Kontrolle. Sie werden nicht auf eine bestimmte Zeitdauer, sondern auf jederzeitigen Abruf gewählt. Daraus erwächst für die Arbeiterräte ein stärkeres Verantwortlichkeitsgefühl. Der Einfluss der Wähler auf die Gesetzgebung und Verwaltung wird ein weit stärkerer, als es im Parlament der formalen Demokratie der Fall ist. Im Rätesystem liegt die Gesetzgebung und Verwaltung vereint in den Händen der Arbeiterräte, wodurch jeder Bürokratismus von selbst verschwinden muss. Das Rätesystem wird somit zur Grundlage einer neuen Gesellschaftsordnung. Das Rätesystem wird sich politisch und ökonomisch betätigen. Es wird politisch in der Übergangsperiode zur Herrschaftsorganisation des Proletariats; seine Organe müssen die politische Verwaltung übernehmen. Ökonomisch wird es zur Organisation der Produktion.
Das Rätesystem in seiner politischen Betätigung wird somit zur revolutionären Kampfesorganisation des Proletariats. Es fasst das Proletariat zu einheitlichen Kampfmaßnahmen zusammen, zur Niederhaltung seiner Gegner. Dieser Zustand ist und darf kein Dauerzustand sein.
Sobald die sozialistische Demokratie die Aufhebung des Eigentums an den Produktionsmitteln erreicht ist, hört die Diktatur des Proletariats auf. Damit fällt auch der Staat und ein sozialistisches Gemeinwesen tritt an seine Stelle. Über die Übergangsperiode schrieb Karl Marx: "...Zwischen der kapitalistischen und der kommunistischen Gesellschaft liegt die Periode der revolutionären Umwandlung der einen in die andere. Der entspricht auch eine politische Übergangsperiode, deren Staat nichts anderes sein kann als die revolutionäre Diktatur des Proletariats."
Das Rätesystem erfasst die werktätige Bevölkerung zu einheitlichem Handeln. Es kommt damit der wahren Demokratie näher, denn es schließt nur eine geringe Minderheit aus und macht aus der Diktatur des Proletariats den Willensausdruck der überwältigenden Mehrheit des Volkes. Es bringt die Produktionsmittel in den Besitz der ganzen Gesellschaft; es leitet die erste Phase der kommunistischen Gesellschaft ein. Das Rätesystem schafft aber noch nicht den Kommunismus. Es bedient sich auch noch gewisser bürgerlicher Rechtsnormen. Der Übergang von der kapitalistischen Produktion und den bürgerlichen Rechtsbegriffen zur gesellschaftlichen Produktion und der Erkenntnis der gesellschaftlichen Gleichheit kann nur auf dem Wege der Entwicklung erreicht werden. Der von Karl Marx aufgestellt Grundsatz: "Jeder nach seinen Fähigkeiten, jedem nach seinen Bedürfnissen" wird, wie auch Karl Marx selbst ausführte, erreicht sein, wenn "die Arbeit nicht nur Mittel zum Leben, sondern selbst das erste Lebensbedürfnis geworden ist".
3. Sozialisierung und RätesystemUnter Sozialisierung verstehen wir die Überführung der Produktionsmittel in den Besitz der Gesellschaft. Die Sozialisierung ist noch nicht Sozialismus oder gar Kommunismus. Sozialisierung heißt, der kapitalistischen Gesellschaft die ökonomische Macht entreißen, was nur durch den politischen Kampf möglich ist. Sozialisierung ist unmöglich, solange der demokratische Staat besteht. Alle Sozialisierungsmaßnahmen der demokratischen Staatsgewalt halten die kapitalistische Produktionsweise aufrecht, die nur mit einem scheindemokratischen Gewande umgeben wird. Im günstigsten Falle tritt neben dem Besitzer der Produktionsmittel als Nutznießer der Arbeitskraft der Staat selbst und beide teilen sich dann den durch Arbeit erschaffenen Mehrwert. Dem Arbeiter wird die "Betriebsdemokratie" versprochen, er darf scheinbar mitreden; in Wirklichkeit wird das Ausbeutungsrecht der Unternehmer fester gefügt, ihr Profit gesichert.
Das Rätesystem wird in seiner politischen Betätigungsform den Kampf führen müssen, um die Sozialisierung, um die Aufhebung des Kapitalismus zu erreichen. Die Sozialisierung bedingt aber auch die Weiterführung der Produktion auf der vom Kapitalismus geschaffenen Grundlage. Diese Grundlage darf nicht zerstört werden; darum muss sofort an Stelle der anarchischen kapitalistischen Produktion die organisierte sozialistische Bedarfsdeckungswirtschaft treten, womit nicht gesagt sein soll, dass an einem bestimmten Tage überall gleichmäßig die Sozialisierung beginnen muss. Es gibt große, umfassende Produktionsgebiete, die sofort sozialisiert werden müssen, während andere, weniger wichtige zunächst unberührt bleiben können. Den Arbeitern im Betriebe kann nicht die Sozialisierung überlassen werden; sie kann nur geschehen durch gemeinsames Wirken aller Arbeiter und Konsumenten, wobei die Mitwirkung der Männer der Wissenschaft gleichfalls erforderlich ist. Die Organisierung dieser Kräfte liegt im Rätesystem zur wirtschaftlichen Betätigung. Im Rätesystem vereinigen sich zwei Organisationen, die der Arbeiter und die der Konsumenten. Beide Organisationen sind verschieden, in beiden muss die Wissenschaft ihren Einfluss geltend machen.
Die Triebkraft der kapitalistischen Produktion ist der Profit. Um den Bedarf der Gesellschaft kümmert sich der Kapitalismus nicht. Das schafft jene anarchischen Zustände, die wir gegenwärtig besonders in Deutschland finden. Damit erweist der Kapitalismus seine Unfähigkeit, die zusammengebrochene Wirtschaft wieder aufzurichten. Er geht der völligen Auflösung entgegen, denn er vernichtet selbst die ökonomischen Voraussetzungen für den Bestand der Gesellschaft. Sie (die Sozialisierung) hebt die Planlosigkeit der kapitalistischen Produktion auf, versucht, jede Verschwendung von Kraft und Material zu verhindern und will mittels eines kleinen Kraftaufwandes die höchste Produktivität entfalten. Die Feststellung des Bedarfs geschieht durch die Organisation des Konsums. In dieser Organisation wirken alle Kräfte der werktätigen Bevölkerung, konzentriert in den kommunalen Arbeiterräten.
Die Produktion selbst wird getragen durch die Organisation der Betriebsräte. Die Arbeiter und Angestellten wählen aus ihrer Mitte die Betriebsräte, denen die Kontrolle der Produktion obliegt. Aus den Betriebsräten werden die Kontrollorgane für das Produktionsgebiet gewählt, die ihre Spitze in einem Reichswirtschaftsrat finden. Im Reichswirtschaftsrat vereinigt sich die Organisation des Konsums mit der Organisation der Produktion.
Die Leitung der Betriebe liegt in den Händen der Betriebsräte. Diese wird eingesetzt durch den Bezirksgruppenrat, der sich aus Vertretern der Betriebsräte des Produktionszweiges des Wirtschaftsgebietes zusammensetzt. In den Betriebsleitungen, wie auch in dem Kontrollorgan der Produktion (Bezirksgruppenräte, Reichsgruppenrat, Reichswirtschaftsrat) wirken die Männer der Wissenschaft aktiv mit.
Die planmäßige Organisation der Produktion erfordert den Aufbau einer wirtschaftlichen Räteorganisation. Durch sie soll die Selbstverwaltung aller Berufsarten, Industrie-, Gewerbe-, Handels- und Verkehrszweige gewährleistet werden. Die Grundlage dieser Organisation sind die Betriebsstätten, die kleinsten gesellschaftlich produktiven Einheiten des Wirtschaftslebens. Aus den Betrieben werden die Vertauensleute des werktätigen Volkes gewählt. Diese Räteorganisation erfasst alle arbeitenden Kräfte des Volkes. Sie ist organisch auszubauen zu einer das ganze Volks- und Wirtschaftsleben zusammenfassenden Zentralorganisation.
Die deutsche Republik bildet eine Wirtschaftseinheit, die zentral verwaltet wird. Sie wird in Wirtschaftsbezirke eingeteilt, in denen die produktiv Tätigen in Bezirksorganisationen zusammengefasst werden.
Die gesamte Produktion gliedert sich nach Industrie-, Handels- und Wirtschaftszweigen und selbständigen Berufsgruppen.
Diese Gliederung ergibt folgende Gruppen:
1. Landwirtschaft, Gärtnerei, Tierzucht, Forstwirtschaft und Fischerei.
2. Bergbau, Hütten- und Salinenwesen, Torfgräberei.
3. Industrie der Steine und Erden, Baugewerbe.
4. Metallindustrie.
5. Chemische Industrie.
6. Spinnstoffgewerbe, Konfektion.
7. Papierindustrie, Graphisches Gewerbe.
8. Leder- und Schuhindustrie.
9. Holz- und Schnitzstoffgewerbe.
10. Nahrungs- und Genussmittelgewerbe.
11. Bank-, Versicherungs- und Handelsgewerbe.
12. Verkehrsgewerbe.
13. Beamte und Arbeiter der Staats- und Kommunalbetriebe.
14. Freie Berufe
Innerhalb jeder vorstehend aufgeführten Gruppe baut sich die Organisation der Arbeiter auf den Betriebsräten auf, bis zu einer Reichsgruppenorganisation.
In jedem selbständigen Betriebe wird ein Betriebsrat gewählt, wobei die Gruppen der Angestellten und Arbeiter berücksichtigt werden müssen. Der Betriebsrat beaufsichtigt und regelt gemeinsam mit der Betriebsleitung alle Angelegenheiten des Unternehmens.
Wo ein Unternehmen mehrere Betriebe oder selbständige Abteilungen umfasst, wird für jeden Betrieb ein Betriebsrat gewählt. Diese Betriebsräte treffen zusammen zu dem Gesamtbetriebsrat, der aus seiner Mitte den Aufsichtsrat bei der Leitung des Gesamtunternehmens wählt.
Für selbständige Klein- und Mittelbetriebe mit gleicher Produktion erfolgt eine Zusammenfassung der Einzelbetriebe räumlich in Ortsbetriebs- oder Revierräte. In ihnen können auch die Betriebsräte der Großbetriebe gleicher Produktionsart durch den Bezirksgruppenrat zusammengeschlossen werden.
Selbständige Kleingewerbetreibende und andere Berufsgruppen, die nicht in den Betrieben erfasst werden können, wählen in der Gemeinde, in Kreis und Großstädten bezirksweise einen gemeinschaftlichen Betriebsrat (Berufsrat).
Die Betriebsräte, Ortsbetriebsräte, Revierräte oder gemeinschaftlichen Betriebsräte einer jeden Gruppe innerhalb eines Wirtschaftsbezirkes schließen sich zu einem Bezirksgruppenrat zusammen und wählen einen geschäftsführenden Ausschuss. Der Bezirksgruppenrat überwacht und regelt die Produktion im Bezirke nach den vom Reichsgruppenrat zu erlassenden Bestimmungen. Innerhalb des Bezirkes ist der Bezirksgruppenrat die höchste Instanz zur Entscheidung aller sich aus dem Produktionsverhältnisse seiner Gruppe ergebenden Fragen.
Der Bezirksgruppenrat einer jeden Gruppe wählt aus seiner Mitte die Delegierten zum Bezirkswirtschaftsrat. Dieser entscheidet über Kompetenzstreitigkeit unter den vorhandenen Gruppen des Bezirks; auch Produktions- und Wirtschaftsfragen, die nur innerhalb des Bezirkes geregelt werden können, unterliegen der Entscheidung des Bezirkswirtschaftsrates.
Der Bezirksgruppenrat einer jeden Gruppe wählt aus seiner Mitte Delegierte zu einem Reichsgruppenrat, welcher gebildet wird aus den Vertretern der gleichen Gruppe aller Bezirke.
Der Reichsgruppenrat ist die Zentralinstanz der Gruppe. Er hat nach dem allgemeinen Wirtschaftsplan des Reichwirtschaftsrats Art und Umfang der Produktion, Beschaffung und Verteilung der Rohmaterialien, den Absatz der Produkte sowie alle die Gruppe betreffenden Fragen zu regeln. Er kann zur Erledigung aller ihm obliegenden Fragen besondere Kommissionen bilden, die durch Sachverständige ergänzt werden können.
Die Reichsgruppenräte der aufgeführten Industrie-, Gewerbe-, Handelszweige usw. wählen aus ihrer Mitte Vertreter in den Reichswirtschaftsrat.
Die Vertreter der Reichsgruppenräte im Reichswirtschaftsrat regelt sich nach dem Verhältnis der Gesamtzahlen der in den einzelnen Gruppen Beschäftigten.
Der Reichswirtschaftsrat setzt sich zu gleichen Teilen zusammen aus den Vertretern der angeführten 14 Wirtschaftsgruppen und aus den Vertretern der Organisation des Konsums. Die Leitung des Reichswirtschaftsrates führen die dazu Beauftragten des Zentralrates.
Der Wille zur Sozialisierung, zur Umgestaltung des kapitalistischen Staatswesens wurzelt tief im Herzen des werktätigen Volkes. Mit elementarer Gewalt brach dieser Wille im November 1918 hervor. Überall wählten die Arbeiter, Angestellten und Beamten, Arbeiterräte und Betriebsräte, die das große Werk beginnen und vollenden sollten. Das gewaltige Problem, das damals aufgerollt wurde, konnte bis zum heutien Tage noch nicht gelöst werden. Die Arbeiterklasse trat ohne jede Vorbereitung an dieses Problem heran; sie zerfleischte sich selbst im Ringen um ihre Befreiung. Die Gegenwehr der bürgerlichen Gesellschaft setzte ein, und damit begann die soziale Revolution, deren Verlauf Karl Marx in seinem "18.Brumaire" vorausgesagt hat:
"...Proletarische Revolutionen, wie die des neunzehnten Jahrhunderts, kritisieren beständig sich selbst, unterbrechen sich fortwährend in ihrem eigenen Lauf, kommen auf das scheinbar Vollbrachte zurück, um es wieder von neuem anzufangen, verhöhnen grausam-gründlich die Halbheiten, Schwächen und Erbärmlichkeiten ihrer ersten Versuche, scheinen ihren Gegner nur niederzuwerfen, damit er neue Kräfte aus der Erde sauge und sich riesenhafter ihnen gegenüber wieder aufrichte, schrecken stets von neuem zurück vor der unbestimmten Ungeheuerlichkeit ihrer eigenen Zwecke, bis die Situation geschaffen ist, die jede Umkehr unmöglich macht und die Verhältnisse selbst rufen:Hic Rhodos, hic salta!"
Der Text stammt aus dem Sammelband "Die Befreiung der Menschheit"
Leipzig 1921
Αρχές του 20ού αιώνα – Εργατικά Συμβούλια και Εργατικός Έλεγχος κατά τη διάρκεια Επαναστάσεων, Richard Müller, Εργατικά Συμβούλια, Γερμανία, Richard Müller, ΕυρώπηTopicΝαιΝαιNoΌχι -
German05/12/11
Vorbemerkung: Der russische Revolutionär Leo Trotzki schrieb diesen Text im Juni 1938 im mexikanischen Exil. Darin beschäftigt er sich mit Verstaatlichungen anglo-amerikanischer Ölkonzerne durch die mexikanische Cardenas-Regierung.
Der Text wurde in den englischsprachigen "Writings of Leon Trotsky 1938/39" im Jahr 1969 veröffentlicht.
In den industriell rückständigen Ländern spielt ausländisches Kapital eine entscheidende Rolle. Weiterhin die relative Schwäche der nationalen Bourgeoisie im Verhältnis zum nationalen Proletariat. Hierdurch entstehen spezifische Bedingungen für die Staatsmacht. Die Regierung laviert zwischen ausländischem und inländischem Kapital, zwischen der schwachen nationalen Bourgeoisie und dem relativ mächtigen nationalen Proletariat. Dies verleiht der Regierung einen bonapartistischen Charakter sui generis, einer ganz bestimmten Art. Sie erhebt sich selbst, um es so auszudrücken, über die Klassen. In Wirklichkeit hat die Regierung zwei Möglichkeiten: entweder macht sie sich zum Instrument des ausländischen Kapitals und hält das Proletariat in den Ketten einer Polizeidiktatur; oder sie manövriert mit dem Proletariat und geht dabei sogar so weit, Zugeständnisse an das Proletariat zu machen, um auf diese Weise die Möglichkeit einer gewissen Freiheit gegenüber dem ausländischen Kapital zu gewinnen. Die gegenwärtige Politik (der mexikanischen Regierung 1938) befindet sich in der zweiten Phase: ihre größten Eroberungen sind die Enteignung der Eisenbahn und die Enteignung der Ölindustrien.
Diese Maßnahmen befinden sich vollständig innerhalb des Rahmens des Staats-kapitalismus. Jedoch unterliegt der Staatskapitalismus selbst in einem halbkolonialen Land dem schweren Druck des privaten ausländischen Kapitals und seiner Regierungen und kann sich selbst nicht ohne die aktive Unterstützung der Arbeiter halten. Das ist der Grund, weshalb er versucht, einen beträchtlichen Teil der Verantwortung für den Verlauf der Produktion in den nationalisierten Branchen der Industrie den Arbeiterorganisationen zu übertragen, ohne die wirkliche Macht aus der Hand gleiten zu lassen.
Welche Politik sollte eine Arbeiterpartei in diesem Falle einschlagen? Es wäre freilich ein unheilvoller Irrtum, regelrechte Täuschung, zu meinen, der Weg zum Sozialismus vollzöge sich nicht über die proletarische Revolution, sondern über die Nationalisierung verschiedener Industriebranchen durch den bürgerlichen Staat und ihre Übertragung in die Hand der Arbeiterorganisationen.
Aber das steht nicht zur Debatte. Die bürgerliche Regierung hat selbst die Nationalisierung durchgeführt und ist gezwungen worden, die Beteiligung der Arbeiter an der Verwaltung der nationalisierten Industrie zu erbitten. Man kann natürlich der Frage ausweichen, indem man die Tatsache anführt, dass die Teilnahme der Gewerkschaften an der Verwaltung der Unternehmen des Staatskapitalismus keine sozialistischen Ergebnisse bringen kann, wenn das Proletariat nicht die Macht ergreift. Aber so eine negative Politik auf revolutionärer Seite würde von den Massen nicht verstanden werden und würde opportunistische Positionen stärken. Für Marxisten handelt es sich nicht darum, den Sozialismus mit den Händen der Bourgeoisie zu bilden, sondern die Situationen auszunützen, die sich innerhalb des Staatskapitalismus darbieten, und die revolutionäre Bewegung der Arbeiter voranzutreiben.
Die Teilnahme am bürgerlichen Parlament kann keine wichtigen positiven Resultate mehr hervorbringen; unter gewissen Bedingungen führt sie sogar zur Demoralisierung der Arbeiter-Abgeordneten. Aber das ist keine Argumentation für Revolutionäre zugunsten des Antiparlamentarismus.
Es wäre nicht richtig, die Politik der Arbeiterbeteiligung an der Verwaltung der nationalisierten Industrie mit der Teilnahme der Sozialisten in einer bürgerlichen Regierung (die wir Ministerialismus nannten) gleichzusetzen. Alle Mitglieder der Regierung sind durch die Bande der Solidarität miteinander verbunden. Eine Partei, die in der Regierung vertreten ist, ist verantwortlich für die ganze Politik der Regierung in ihrer Gesamtheit. Die Teilnahme an der Verwaltung gewisser Industriebranchen dagegen gibt Gelegenheit zu politischer Opposition. Im Falle, dass die Arbeitervertreter in der Verwaltung in der Minderheit sind, können sie ihre Vorschläge, die von der Mehrheit abgelehnt wurden, erklären und veröffentlichen, sie den Arbeitern zur Kenntnis bringen usw.
Die Beteiligung der Gewerkschafter an der Verwaltung der nationalisierten Industrie kann mit der Teilnahme von Sozialisten an städtischen Regierungen verglichen werden, wo die Sozialisten manchmal eine Mehrheit gewinnen und gezwungen sind, eine wichtige städtische Wirtschaft zu leiten, während die Bourgeoisie weiterhin die Herrschaft im Staat hat und bürgerliche Eigentumsrechte weiterhin gelten. Die Reformisten in der Stadtverwaltung passen sich passiv dem bürgerlichen Regime an. Revolutionäre auf diesem Gebiet tun alles, was sie können, im Interesse der Arbeiter, gleichzeitig wissen sie bei jedem Schritt, dass Stadtpolitik ohnmächtig ist ohne die Eroberung der Staatsmacht.
Der Unterschied besteht gewiss darin, dass die Arbeiter auf dem Gebiet der Stadtregierung gewisse Positionen mit den Mittel demokratischer Wahlen gewinnen, während es auf dem Gebiet der nationalisierten Industrie die Regierung selbst ist, die sie zur Übernahme gewisser Positionen einlädt. Aber dieser Unterschied hat rein formalen Charakter. In beiden Fällen ist die Bourgeoisie gezwungen, den Arbeitern gewisse Sphären der Aktivität zu überlassen. Die Arbeiter nutzen diese in ihrem eigenen Interesse.
Es wäre leichtsinnig, vor den Gefahren die Augen zu schließen, die sich aus der Situation ergeben, in der die Gewerkschaften eine führende Rolle in der nationalisierten Industrie spielen. Die Grundlage der Gefahr besteht in der Verbindung der obersten Gewerkschaftsführer mit dem Apparat des Staatskapitalismus, in der Verwandlung beauftragter Vertreter des Proletariats in Geisel des bürgerlichen Staates. Aber wie groß diese Gefahr auch immer sein mag, so stellt sie doch nur einen Teil einer allgemeinen Gefahr dar, genauer gesagt einer allgemeinen Krankheit, das ist die bürgerliche Entartung der gewerkschaftlichen Apparate in der imperialistischen Epoche, nicht nur in den alten Metropolen, sondern auch in den kolonialen Ländern. Die Gewerkschaftsführer sind in einer überwältigenden Mehrzahl der Fälle politische Agenten der Bourgeoisie und ihres Staates. In der nationalisierten Industrie können sie direkte administrative Agenten werden, und sie sind schon dabei.
Hiergegen gibt es keinen anderen Kurs als den allgemeinen Kampf für die Unabhängigkeit der Arbeiterbewegung, besonders durch die Bildung fester revolutionärer Kerne innerhalb der Gewerkschaften, die in der Lage sind, für eine Klassenpolitik und für eine revolutionäre Zusammensetzung der führenden Körperschaften zu kämpfen, während sie gleichzeitig die Einheit der Gewerkschaftsbewegung aufrechterhalten.
Eine Gefahr anderer Art liegt in der Tatsache, dass die Banken und andere kapitalistische. Unternehmen, von denen eine gegebene Branche der nationalisierten Industrie im ökonomischen Sinne abhängt, besondere Methoden der Sabotage anwenden könnten und werden, der Arbeiterverwaltung Hindernisse in den Weg zu legen, sie diskreditieren und in ein Desaster stoßen. Die reformistischen Führer werden versuchen, diese Gefahr abzuwehren, indem sie sich sklavisch an die Bedürfnisse der kapitalistischen besonders der Banken, anpassen. Die revolutionären Führer werden dagegen aus der Sabotage durch die Banken die Schlussfolgerung ziehen: dass es notwendig ist, die Banken zu enteignen und eine einzige Nationalbank zu errichten, die die Rechnungsstelle für die ganze Wirtschaft ist. Natürlich muss diese Frage unlösbar mit der Frage der Machteroberung durch die Arbeiterklasse verbunden sein.
Die verschiedenen kapitalistischen Unternehmen, nationale und ausländische, werden unvermeidlich mit den Staatsinstitutionen eine Verschwörung beginnen, um der Arbeiterverwaltung der nationalisierten Industrie Hindernisse in den Weg zu legen. Auf der anderen Seite müssen sich die Arbeiterorganisationen, die an der Verwaltung verschiedener Branchen der nationalisierten Industrie beteiligt sind, zusammenschließen, um ihre Erfahrungen auszutauschen, müssen sich gegenseitig ökonomische Unterstützung geben, müssen mit vereinten Kräften über die Regierung, über die Kreditbedingungen usw., Einfluss zu nehmen suchen. Natürlich muss so ein zentrales Büro der Arbeiterverwaltung der nationalisierten Branchen der Industrie in engem Kontakt mit den Gewerkschaften stehen.
Zusammenfassend kann gesagt werden, dass dieses neue Arbeitsfeld beides - sowohl größte Chancen als auch größte Gefahren - bietet. Die Gefahren bestehen darin, dass der Staatskapitalismus durch Vermittlung der kontrollierten Gewerkschaften die Arbeiter in Schach halten kann, sie grausam ausbeuten und ihren Widerstand paralysieren kann. Die revolutionären Möglichkeiten bestehen darin, dass die Arbeiter auf der Grundlage ihrer Stellung in außerordentlich wichtigen Industriebranchen den Angriff gegen alle Kräfte des Kapitals und gegen den bürgerlichen Staat führen können. Welche der Möglichkeiten wird siegen und innerhalb welcher Zeitspanne? Das kann man natürlich unmöglich vorhersagen. Das hängt vollständig vom Kampf der verschiedenen Tendenzen innerhalb der Arbeiterklasse ab, von der Erfahrung der Arbeiter selbst, von der Weltlage. Auf jeden Fall: um diese neue Form der Aktivität im Interesse der Arbeiter-klasse zu nutzen und nicht im Interesse der Arbeiterbürokraten und Arbeiterbürokratie, muss nur eine Bedingung erfüllt sein: dass eine revolutionäre, marxistische Partei existiert, die sorgfältig jede Form der Aktivitäten der Arbeiter-klasse studiert, jede Abweichung kritisiert, die Arbeiter erzieht und organisiert, Einfluss in den Gewerkschaften gewinnt und eine revolutionäre Arbeitervertretung in der nationalisierten Industrie gewährleistet.Erstveröffentlichung in "Writings of Leon Trotsky 1938/39",
Pathfinder Press, New York 1969
Αρχές του 20ού αιώνα – Εργατικά Συμβούλια και Εργατικός Έλεγχος κατά τη διάρκεια Επαναστάσεων, Leo Trotski, Εθνικοποίηση / Απαλλοτρίωση, Εργατική Αυτοδιαχείριση, Μεξικό, Leon Trotsky, Λατινική ΑμερικήTopicΝαιΝαιNoΌχι
