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    05/12/11
    Buchtipp

    Im Verlag Hoffmann und Campe erschien im Jahr 1919 ein "Revolutions Almanach für das Jahr 1919" der auf 164 Seiten für zeitgenössische Leserinnen und Lesern die stürmischen Ereignisse der Novemberrevolution rekapitulierte. Das ganze Werk mit zahlreichen Illustrationen ist mittlerweile in sehr guter Qualität online verfügbar und als Online-Version ist ein echter Gewinn für historisch interessierte, denn nicht jede Bibliothek dürfte dieses Werk verfügbar haben. Das Buch richtete sich seinerzeit an ein breites Publikum und versuchte, im Stile eines Almanachs alles Wissenswerte zur Novemberrevolution zu vermitteln. Dementsprechend enthält das Werk Kurzporträts wichtiger Personen, wie etwa den sechs Mitgliedern des Rates der Volksbeauftragten, aber auch  zahlreiche Texte auch zur Vorgeschichte der Revolution und zur sozialistischen Bewegung in Deutschland. Ergänzt wird das Buch durch eine Bibliographie revolutionärer Literatur.
    Die Herausgeber selbst formulierten im Vorwort den Anspruch des Werkes folgendermaßen:

    "Der deutsche Revolutions-Almanach, dessen erster Band - fürs Jahr 1919 - hier vorliegt, möchte nicht nur der Mitwelt von den Geschehnissen, die sich bei Beginn des weltgeschichtlichen Umsturzes im November 1919 abspielten, ein einigermaßen umfassendes Bild geben, sondern auch für die Nachwelt die Menschen unserer Zeit, ihr Streben und Denken in kurzen Strichen festhalten."

    In diesem Sinne ist der Band tatsächlich auch für heutige Leserinnen und Leser interessant, und zwar im doppelten Sinne: einerseits als Quelle zur Ereignis- und Ideengeschichte der Novemberrevolution: neben politischen Texten und Schilderungen der Ereignisse finden sich auch nachgedruckte Aufrufe und Flugblätter des 9. November. Spannend ist der Text jedoch auch als Teil der Historiographie. Der Almanach zeigt nicht nur, was 1918/1919 in Deutschland passierte - er zeigt vor allem, wie diese Ereignisse von den Zeitgenossen verarbeitet und wahrgenommen
    wurden. Bemerkenswert ist dabei auch, dass neben den Rubriken "Politik" und "Soziales" auch ein Abschnitt zu "Literatur/Kunst" vorhanden ist, der sich der künstlerischen Aufarbeitung der Revolutionären Ereignisse widmet.

     

    Deutscher Revolutions Almanach für das Jahr 1919, Hamburg 1919

    online: http://www.archive.org/details/DeutscherRevolutionsAlmanachFrDasJahr1919...

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    02/12/11
    Michel Pablo

    Michel Pablo est le pseudonyme sous lequel Michel Raptis est le plus connu. Grec, né à Alexandrie en 1911, il meurt en février 1996 à Athènes. Etudiant à l’Ecole polytechnique d’Athènes, il s’engage en 1928, dans le mouvement ouvrier par le groupe des « archeo-marxistes », s’inscrivant dans « l’opposition de gauche internationale» trotskyste, qui devient IVème internationale en 1938. Militant dans la clandestinité, en Grèce sous la dictature du général Metaxas, puis en exil, Pablo reconstitue la Quatrième internationale en Europe durant la Seconde Guerre mondiale et en devient le secrétaire international. Dès les débuts de l’insurrection algérienne, il oriente la Quatrième internationale dans le soutien à la lutte de libération nationale et au FLN, soutien politique comme très concret, ainsi qu’en atteste la fabrique d’armes montée par les trotskystes au Maroc, à la frontière algérienne. Pablo est arrêté et condamné à l’emprisonnement en Hollande et à sa libération en 1961, s’installe au Maroc, puis en Algérie à l’indépendance.

    Nous nous bornerons ici – en renvoyant à d’autres articles plus complets sur la biographie et l’action politique de Pablo – à souligner son action en faveur de l’autogestion, qu’il considère comme la clé stratégique tant de la révolution que du socialisme. C’est d’abord dans le soutien critique à Tito contre Staline lors de leur rupture en 1948 que Pablo rencontre l’importance de l’autogestion. En 1953, il écrit Dictature du prolétariat, démocratie, socialisme (Publications de la IV ème internationale, 1957).

    Mais c’est surtout après la fin de la guerre d’Algérie que Pablo s’installe à Alger pour tenter de mettre en pratique l’autogestion afin de remettre en route les « biens vacants » agricoles et industriels abandonnés par leurs anciens propriétaires. Il est un des conseillers de Ben Bella, chargé du bureau des Biens vacants, et un des inspirateurs, avec Mohamed Harbi, Hocine Zahouane, et le soutien de Mohamed Mazas des décrets sur l’autogestion dits « décrets de mars » en 1963. L’importance qu’il accorde à la révolution coloniale et à l’activité en Algérie est au cœur des divergences avec la majorité de la Quatrième internationale, dont il est exclu la même année que celle du coup d’Etat de Boumedienne, en 1965, (il la rejoindra à nouveau en 1993 à la fin de sa vie).

    Il constitue en 1965 la TMR IV (tendance marxiste-révolutionnaire internationale) qui devient en 1972 plus simplement TMRI (tendance marxiste révolutionnaire internationale) mettant l’autogestion au centre de son programme.

    La revue Sous le drapeau du socialisme, qui paraît en 1962 en tant que publication de la « Commission africaine de la Ivème internationale », devient l’organe de la TMR IV puis de la TMRI. En 1968, la revue publie dans son numéro sur la révolution de mai son article « l’autogestion comme mode d’action »

    Il participe à la fondation peu de temps avant Mai 1968 de la revue Autogestion, dont il rédige le numéro spécial L’autogestion en Algérie dont nous publions des extraits En 1973, à partir de l’expérience chilienne, il publie Quel socialisme au Chili ? Etatisme ou autogestion ?.

    La Grèce – dont il est exilé de longues années sous les dictatures que ce pays a connues jusqu’à la « chute des colonels » en 1974 – est pour lui une référence, celle de la première expérience de démocratie directe, comme il le développe dans son texte de 1977, « autogestion et socialisme ».

    Association Autogestion
    2 décembre 2011
    http://www.autogestion.asso.fr

    Pour aller plus loin :

    Jean-Guillaume Lanuque, Michaël Löwy, « Pablo Michel, Raptis Mikhalis », Dictionnaire biographique du mouvement social.

    Roger Faligot, remy Kauffer, « Pablo, le dernier des mohicans », in Eminences grises, Paris, Fayard, 1992.

    Sylvain Pattieu, « Le « camarade » Pablo, la IVème internationale et la guerre d’Algérie », La Revue historique 2001/3, n° 619. (accessible librement sur  www.cairn.info/revue-historique-2001-3-page-695.htm)

    Michel Pablo, sur des sites en anglais :

    http://www.marxists.org/archive/pablo/index.htm

    http://www.trotskyana.net/Trotskyists/Bio-Bibliographies/bio-bibl_pablo.pdf

    Un article, »les travailleurs et l’autogestion au Chili et au Perou »,  paru en 1973 dans Le Monde diplomatique a été republié dans « Les révolutés du travail », Manière de voir, n° 103, fév-mars 2009.

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  • English
    01/12/11
    Mondragon revisited
    It is impossible not to be impressed by the resilience that has enabled this great complex of worker-owned cooperatives to take their share of economic hits and emerge largely unscathed.

    In the face of the global financial crisis that has Spain’s unemployment level standing currently at some 22 per cent, the Mondragón co-operatives offer an astonishingly successful alternative to the way we organise business and economies.

    Revisiting recently for the fifth time, since the early nineteen-eighties, the great complex of worker-owned manufacturing, retail, agricultural, civil engineering and service cooperatives centred on Mondragón in the Basque region of Spain, it was impossible not to be impressed by the resilience that has enabled them to take their share of economic hits and emerge largely unscathed.

    As Mondragón’s Human Resources Director, Mikel Zabala, points out, “We are private companies that work in the same market as everybody else. We are exposed to the same conditions as our competitors.”

    For example, Mondragon’s Eroski worker/consumer retail co-operative—hitherto Spain’s largest and fastest growing chain of supermarkets, hypermarkets and shopping malls—has over the past two years experienced for the first time since its  inception in 1959 losses consequent on massively reduced consumer demand, and only now in the current financial year anticipates a return to modest profitability.

    Fagor, Spain’s largest manufacturer of white goods including refrigerators, washing machines and dish washers, has successfully managed down production by 30 to 40 per cent in the face of a precipitous contraction of the effectively discretionary consumer durables market.

    The co-operative group’s Caja Laboral credit union—effectively Spain’s ninth largest bank—is recovering from a seventy-five per cent reduction in its profitability, from 200 million to 50 million euros.

    And following a sharp reduction in the use by the co-operatives of temporary workers, overall employment has stabilised at around 83,800.

    That so testing and ultimately triumphant an outcome has been achieved is attributable overwhelmingly to key attributes that set the co-operatives aside from comparable conventional enterprises.

    Not to be overlooked, in the first instance, are the conceptual framework and enduring solidarity and subsidiarity values that are the legacy to the co-operatives of their founder, the Basque priest Don Jose Maria Arizmendiarrieta.

    Internalised and in part secularised as the values and framework have so largely become, they stem directly from the unswerving adherence by Arizmendiarrieta, between his arrival in Mondragón in 1941 and the launch of the first of the co-operatives in 1956, to formation in the ‘see, judge, act’ or ‘inquiry’ study circle mould as developed by the Young Christian Workers (YCW) under the leadership of its long-time director, the Flemish priest, and later Cardinal, Joseph Cardijn.

    “The study circle”, wrote Cardijn, “does not exist for its own sake: its only meaning is in terms of action and organization”:

    THE APOSTLE SAID: “FAITH WITHOUT WORKS IS DEAD”. WE MUST ALSO DECLARE THAT “THE STUDY CIRCLE WITHOUT WORKS IS A DEAD STUDY CIRCLE”. THE STUDY CIRCLE IS NOT JUST A TEACHING BUSINESS. IT COMMUNICATES A FAITH, A FAITH ENTHUSIASTIC FOR SOCIAL, MORAL AND RELIGIOUS ACTION AND ORGANIZATION. SUCH FAITH IS ITSELF IMPOSSIBLE, INOPERATIVE, WITHOUT SUCH ACTION AND ORGANISATION.

    Here finally was the crucible from which Catholic Action as properly understood at last emerged.  Not without good reason did Pope Pius XI respond on being briefed by Cardijn in the Vatican in 1924 on his plans and aspirations for the YCW ‘At last! Here is someone who talks to me about the masses, of saving the masses.’

    As recalled by one of the five lay co-founders of the co-operative group, Jose Maria Ormaechea:

    THE STUDY CIRCLES IN ACCIÓN CATÓLICA AND IN JOC ( YOUNG CATHOLIC WORKERS MOVEMENT) CONTINUED AT PROGRESSIVELY HIGHER LEVELS … UNDER THE AEGIS OF THE DIOCESAN SECRETARIAT IN VITORIA, FATHER ARIZMENDI ORGANIZED SPECIALIST COURSES ON SOCIOLOGY TO WHICH HE INVITED ECONOMICS PROFESSORS…. HIS ECCLESIASTICAL TRAINING LED HIM TOWARDS BEING A PRACTICAL APOSTLE. HE NOT ONLY TRIED TO GIVE GUIDELINES ON WHAT SHOULD BE THE MODEL FOR THE IDEAL ENTERPRISE, BUT HE PUT THAT SOCIAL ENTERPRISE TO WHICH HE ASPIRED INTO PRACTICE.

    As well, practical advantage gives rise to enduring ties of loyalty to the co-operatives on the part of their worker members. As equal co-owners of their workplaces, members enjoy job security together with individual capital holdings, equal sharing of profits on a proportionate basis and an equal ‘one-member one vote’ say in governance.

    And members share at one remove in ownership of a unique system of secondary support co-operatives, from which the primary co-operatives draw resources including financial services, social insurance, education and training and research and development.

    Reflective of the high priority attached by the primary co-operatives to the competitive advantage of cutting edge research and development is the augmenting of the original Ikerlan research and development support co-operative with thirteen sister bodies, specializing in the needs of particular aspects of manufacturing activity and product development.

    And faced as recently by adverse trading circumstances, the co-operatives are able to avail themselves of significant flexibilities. For example, non-members employed on a temporary basis can be put off until conditions improve.

    Members can agree to forfeit or postpone entitlements such as one or more of their fourteen per annum pay packets or the payment of interest on their individual capital accounts, or in extreme circumstances authorize individual capital account draw-downs.

    Co-operatives experiencing reduced demand are able to transfer members to ones where it is increasing, without detriment to their rights or entitlements. And supplementary capital can be accessed from centrally held inter-co-operative solidarity funds.

    Meanwhile, on hold until the economy recovers are further major changes expressive of the ongoing commitment of the cooperatives to their origins and principles.

    These include agreed measures to enfranchise the 35,OOO of Eroski’s 50,000 retail workers who are not already members.

    Some 114 local and overseas subsidiaries owned or joint ventured by the co-operatives are scheduled for conversion to worker ownership on a case by case basis, consistent with their differing cultural, legal, business and financial circumstances.

    And in 2009, the United States Steelworkers union entered into an agreement with Mondragón to jointly develop manufacturing co-operatives in the U.S. and Canada, that has yet to be given effect.

    A record of so remarkable a character gives rise inevitably to pertinent questions.

    What contribution to productivity and workplace well-being might not countries other than Spain have to gain from attitudinal change such as Mondragón has so successfully engendered?

    What also might be the gains if in more instances labour were to hire capital as in Mondragón, rather than as all but universally capital labour?

    And why is the Church in the English-speaking world so largely silent about the bringing to triumphant fruition at Mondragón of the long struggle in the cause of its social teachings, by successive generations of its finest clerical and lay sons?

     

    Full text as pdf file to download:

    The article was published online on 'Distributist Review', October 2011

    http://distributistreview.com

     

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    01/12/11
    Fabrikräte und Selbstverwaltung von der russischen Revolution bis heute

    Die endlich entdeckte politische Form« ist das aktuell reichhaltigste und umfassendste Werk zu Arbeiterkontrolle, Fabrikräten und Selbstverwaltung von der russischen Revolution bis heute.

    Statt des üblichen Verlagstextes hier die Stimmen zur englischen Ausgabe (Haymarket Books, 2011):

    »Die endlich entdeckte politische Form ist das aktuell reichhaltigste und umfassendste Werk zu Arbeiterkontrolle und Selbstverwaltung. Es bietet eine grundlegende Darstellung von Arbeiterbewegungen im Verlauf von Aufständen, direkter Aktion und Fabrikbesetzungen unter einer Brandbreite verschiedener Gesellschaftssysteme. Ich kann diese Arbeit entschieden empfehlen. Sie bietet weltweite Beispiele für Arbeiter im Kampf um Gerechtigkeit und Macht, von der Pariser Kommune bis zur Gegenwart.« Gary Younge, Kolumnist, The Guardian

    »Hervorragend! Eine sehr umfassende, seriöse und inspirierende Darstellung der Bewegungen, die es zum Standardwerk und Bezugspunkt zukünftiger Debatten und Aktionen machen wird. Eine großartige Quelle der Information und Reflexion.« John Holloway, Universität Puebla, Mexiko, Autor von Die Welt verändern, ohne die Macht zu übernehmen.

    »Die 22 Kapitel des Sammelbandes decken eine sehr beeindruckende Bandbreite von Erfahrungen der arbeitenden Klasse quer durch verschiedenste geografische Räume ab – Asien, Europa, Lateinamerika, USA und Kanada –, vom Europa des frühen 20. Jahrhunderts bis zur neoliberalen Phase des Kapitalismus in den 1990ern, in kapitalistischen wie auch sozialistischen Staatsgebilden im Verlauf des 20. Jahrhunderts.« Prof. Rana P. Behal (Neu Dehli, Indien), Vereinigung Indischer ArbeitshistorikerInhaltsverzeichnis

    Danksagung
    Einleitung
    Dario Azzellini und Immanuel Ness

    Teil I: Arbeiterräte: Historischer Überblick und
    theoretische Debatte

    1. Arbeiterkontrolle und Revolution
    Victor Wallis

    2. Arbeiterräte in Europa — Ein Jahrhundert
    Erfahrung
    Donny Gluckstein

    3. Der rote Maulwurf: Arbeiterräte als Mittel
    revolutionärer Umgestaltung
    Sheila Cohen

    4. »Die endlich entdeckte politische Form«. Die
    Arbeiterräte gegen den kapitalistischen Staat
    Alberto R. Bonnet

    Teil II: Arbeiterräte und Selbstverwaltung im
    Verlauf von Revolutionen: Das frühe 20. Jahrhundert

    5. Räteaktivisten in der Novemberrevolution
    – Richard Müller und die Revolutionären Obleute
    Ralf Hoffrogge

    6. Die Bewegung der Fabrikkomitees in der
    russischen Revolution
    David Mandel

    7. Fabrikräte in Turin, 1919–1920: »Die einzigen
    und authentischen gesellschaftlichen Vertreter der
    proletarischen Klasse«
    Pietro Di Paola

    8. Arbeiterdemokratie in der Spanischen Revolution,
    1936–1937
    Andy Durgan

    Teil III: Arbeiterkontrolle im Staatssozialismus
    9. Jugoslawien: Arbeiterselbstverwaltung als staatliches Prinzip
    Goran Music

    10. »Gebt uns unsere Fabriken zurück!« Polen
    zwischen Widerstand gegen Ausbeutung und dem
    Kampf um Arbeitermacht, 1944-1981
    Zbigniew Marcin Kowalewski

    Teil IV: Antikolonialer Kampf, demokratische
    Revolution und Arbeiterkontrolle

    11. Arbeiterkontrolle in Java, Indonesien, 1945–1946
    Jafar Suryomenggolo

    12. Von der Arbeiterselbstverwaltung zur
    staatsbürokratischen Lenkung: Selbstverwaltung
    in Algerien
    Sam Southgate

    13. Argentinien, Arbeiterkontrolle innerhalb des
    Staatswesens: Grenzen und Möglichkeiten,
    Mendoza 1973
    Gabriela Scodeller

    14. Arbeiterräte in Portugal, 1974–1975
    Peter Robinson

    Teil V: Arbeiterkontrolle gegen kapitalistische
    Restrukturierung im 20. Jahrhundert

    15. Arbeiterkontrolle und die Politik der Fabrikbesetzung:
    Großbritannien, 1970er Jahre
    Alan Tuckman

    16. Direkte Aktion und Arbeiterkontrolle in Fabriken
    in den USA
    Immanuel Ness

    17. Arbeiterautonomie und der italienische
    ›Heiße Herbst‹: die Fabrikräte und die Autonomen
    Arbeitervereinigungen der 1970er
    Patrick Cuninghame

    18. Anarchie nach Rezept: Die Besetzung der British
    Columbia’s Telephone von 1981
    Elaine Bernard

    Teil VI: Arbeiterkontrolle 1990–2010
    19. Arbeiterkontrolle in kommunistisch regiertem Bundesstaat:
    Arbeitskämpfe und Gewerkschaften in Westbengalen
    Arup Kumar Sen

    20. Die besetzten Fabriken in Argentinien. Verschiedene
    Wege inmitten der Krise.
    Marina Kabat

    21. Arbeiterkontrolle in der Bolivarianischen
    Revolution in Venezuela
    Dario Azzellini

    22. Rückeroberte Fabriken in Brasilien: Die
    einschränkenden Bedingungen der Arbeiterkontrolle
    Maurício Sardá De Faria und Henrique T. Novaes

    Biographien der Autoren

    Die Herausgeber

    Dario Azzellini, Dr. der Politikwissenschaften und Doktorand der Soziologie an der BUAP, Puebla (Mexiko), wissenschaftlicher Mitarbeiter an der Universität Linz, Autor und Dokumentarfilmer. Schwerpunkt seiner Studien sind Prozesse sozialer Transformation, Bewegungen, demokratische Planung, partizipative Demokratie und Arbeitermit- und Arbeiterselbstverwaltung. Zahlreiche Buchveröffentlichungen zu Italien, Kolumbien, Mexiko, Venezuela, Privatisierung
    militärischer Dienstleistungen, Migration und Soziale Bewegungen. Jüngst erschien Partizipation, Arbeiterkontrolle und die Commune (2010, VSA). Er hat verschiedene Dokumentarfilme zu Bewegungen in Nicaragua, Mexiko und
    Venezuela gedreht, zuletzt »Comuna im Aufbau« (2010).

    Immanuel Ness, ist Professor für Politikwissenschaften an der Universität New York. Er forscht und veröffentlicht zu sozialen und revolutionären Bewegungen, Arbeitermilitanz, Widerstand und Repression von und gegen migrantische Arbeiter und Arbeiterinnen. Er ist Herausgeber der Viertelmonatszeitschrift
    Working USA: The Journal of Labor and Society (Wiley-Blackwell Publishing). 2005 erhielt seine vierbändige Encyclopedia of American Social Movements mehrere Auszeichnungen und wurde vom Library Journal zur besten Quelle des Jahres ernannt. Ness ist Herausgeber der International Encyclopedia of Revolution and Protest: 1500 to the Present (Wiley-Blackwell 2009) und Mitherausgeber der Encyclopedia of Strikes in American History (Sharpe 2009).

    Neuer Isp Verlag

    ca. 448 Seiten, 29,80 €

    ISBN 978-3-89 900-138-9

    erscheint voraussichtlich Anfang März 2012

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    01/12/11
    Oder: Zur Aufgabe von postkapitalistisch orientierten Linken, am Beispiel des Kampfes in Auto-Multis

    Die sich als „Linke“ definierenden Menschen eint ihre Kritik an den kapitalistischen Verhältnissen - und zersplittert sie zugleich: wie analysiert man den heutigen „Kapitalismus“ denn genauer? Und: Was will man wie erreichen?
    „Postkapitalistisch orientierte Linke“ fragen nicht nach einem humaner gestalteten, re-formierten Kapitalismus, sondern nach einer nicht auf Verwertung, auf Kapital-akkumulation, sondern allein auf Bedürfnisbefriedigung ausgerichteten Produktionsweise auf der Grundlage demokratischer Absprachen über das Was und Wie der Produktion und der Verteilung der Produkte. „Das ist unrealistisch!“, sagen unsere Kritiker, „zumindest noch in weiter Ferne!“ Zu Recht, und bleibt es auch, solange eine nichtkapitalistische Gesellschaft nicht vorstellbar wird. Solange wir
    nicht zumindest gedanklich Schritte dahin machen, die für viele Menschen nachvollziehbar sind und hoffnungsträchtig. Schritte, die mehr Menschen motivieren können zum Mitdenken und Mitgehen. Auf einen „fertigen Plan“ von Experten zu warten, hieße, die „andere Welt“ wieder einer Minderheiten-Elite zu überlassen... Das Aufzeigen und die Kritik des kausalen Zusammenhangs zwischen kapitalistischer Warenproduktion und den immer bedrückenderen sozialen Problemen bleibt gleichzeitig unabdingbare Aufgabe.In der „Charta der Grundsätze des Weltsozialforums“ , verabschiedet vom Internationalen Rat des WSF am 10. Juni 2001, heißt es (in Punkt 4): „Die auf dem WSF vorgeschlagenen Alternativen widersetzen sich einem Prozess der Globalisierung, der von den große multinationalen Konzernen und den ihren Interessen dienenden
    internationalen Institutionen, bei Komplizenschaft der nationalen Regierungen, gelenkt wird.“ Und in Punkt 11: „Das WSF ist als Ort der Debatte eine Bewegung von Ideen, die zum Nachdenken anregen, und Ort der transparenten Verbreitung der Ergebnisse dieses Nachdenkens über die Herrschaftsmechanismen und Herrschaftsinstrumente des Kapitals, über die Mittel und Aktionen des Widerstands gegen seine Herrschaft und für ihre Überwindung...“
    Die WSF-Parole “Eine andere Welt ist möglich“ scheint hiernach die Entmachtung der „großen multinationalen Konzerne“ vorauszusetzen.
    Eine andere Welt ist in der Tat nur vorstellbar ohne „Herrschaft des Kapitals“, das heißt auch ohne die Macht solcher Multis wie Microsoft, Deutsche Bank, Siemens, VW, Toyota, General Motors/ Opel usw. – Wie ist deren Macht jemals zu brechen? Welche Aufgaben stellen sich uns, den postkapitalistisch orientierten Linken, in Bezug auf die Konzernherrschaft und ihre Voraussetzungen?

    Erschienen auf www.labournet.de (2005)

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    28/11/11
    Internationale Konferenz der Rosa Luxemburg Stiftung in Berlin vom 3.-5. November 2011

    Auf der Konferenz diskutieren internationale ExpertInnen über Betriebsübernahmen durch Belegschaften, Vergesellschaftung und Demokratisierung von Wirtschaft und Produktion. Sämtliche Beiträge sind nun als Videomitschnitte online verfügbar (siehe weblinks am Ende dieses Texts)

    Als Reaktion auf Neoliberalismus und Wirtschaftskrise(n) sind vielerorts Betriebe besetzt und die Produktion von der Belegschaft übernommen worden (Lateinamerika, USA, GB, Kannada etc.) Produktionsgenossenschaften nehmen zu und bilden internationale Netzwerke, um so eine Solidarische Ökonomie als Teil gesellschaftlicher Transformation zu entwickeln. Das Eigentum an Produktionsmitteln ist eine zentrale gesellschaftliche Machtachse, um die in gesellschaftlichen Transformationsprozessen – innerhalb des Kapitalismus und erst recht über ihn hinaus – gerungen wird. Die Privatförmigkeit der Unternehmen vermittelt alltäglich die Erfahrung, dass demokratische Entscheidungen dem Privateigentum untergeordnet sind. Die Veränderung von Kräfteverhältnissen hängt wesentlich davon ab, wie und ob es gelingt, diese Macht einzudämmen und umzugestalten, die systematische Herstellung von Ungleichheiten zu mindern und Mittel für die freie Entwicklung Aller und eines/r Jeden zu entwickeln. Die Frage von Vergesellschaftung/Verstaatlichung, Forderungen nach Belegschaftseigentum und Selbstverwaltung sind mit der gegenwärtigen Krise mit neuer Vehemenz gestellt worden. DIE LINKE hat sie – umstritten – in ihren Programmentwurf aufgenommen, in den Krisenprotesten werden diese Forderungen erhoben – ohne dass konzeptionelle Klarheit zu bestehen scheint, etwa: wie sich Vergesellschaftung und Verstaatlichung unterscheiden könnten, wie lokale und auf einzelne Unternehmen bezogene Demokratisierungsprozesse mit allgemein-gesellschaftlichen und globalen zu vermitteln sind, wie selbst verwaltete oder eigene Betriebe den Zwängen von globaler Produktion und Konkurrenz begegnen können. Auf der Konferenz sollen historische und aktuelle Erfahrungen und Konzepte ausgewertet werden. Fragen rund um die Themen Belegschaftseigentum und selbstverwaltete Betriebe stehen im Zentrum der Konferenz:

    Welche Potenziale sind mit der Verstaatlichung oder der Vergesellschaftung von Produktionsmitteln verbunden, welche Gefahren? Sind Genossenschaftsbetriebe und Kooperativen ein Weg zur Beförderung von Demokratie am Arbeitsplatz? Sind
    Betriebsübernahmen und Gründungen von Betrieben in Belegschaftshand ein Weg, ökonomischen Krisen zu begegnen? Welche Rolle spielen Gewerkschaften, wie werden die Ansätze in Gewerkschaften diskutiert, gibt es neue Konzepte? Welchen Stellenwert haben diese Fragen für linke, auf Transformation gerichtete Politik?

    Donnerstag — 03. NOVEMBER 2011

    18:00 Eröffnungspodium «Den Betrieb übernehmen» – Von Krisenbearbeitung zu gesellschaftlicher Transformation mit Elmar Altvater (Freie Universität Berlin), Ulla Lötzer (MdB DIE LINKE), Rick Wolff (Universität Massachusetts), Gisela Notz (freie Autorin, ehem. Friedrich-Ebert-Stiftung). Moderation und Einleitung: Christina Kaindl (Rosa-Luxemburg-Stiftung)

    Freitag — 04. November 2011

    10:00–12:30 Wirtschaftsdemokratie lokal, regional, international – Konzepte und Herausforderungen mit Alex DemiroviC´ (Institut für Gesellschafts-analyse, RLS), Heinz Bierbaum (stellvertr. Vorsitzender DIE LINKE), Sonia Buglione (freie Autorin, RLS-Büro Brüssel), Ulla Plener (Leibniz-Sozietät, Berlin). Moderation: Michael Popp (wiss. Mitarbeit. Fraktion DIE LINKE. im Bundestag, angefragt)

    14:00–17:00 Gewerkschaften und Betriebsübernahmen/Genossenschaften mit Herbert Klemisch und Kerstin Sack (Klaus-Novy-Institut), Walter Vogt (IG Metall), Immanuel Ness (City University of New York), Carl Davidson (United Steel Workers, USA). Moderation: Dario Azzellini (Universität Linz)

    18:00–20:30 Transformation nach der Transformation: DDR, Kollektiv-Bewegung, Jugoslawien, Kuba mit Jörg Roesler (Wirtschaftshistoriker, Universität der Künste), Birgit Daiber (RLS-Büro Brüssel), Goran Music (Universität Bologna),
    Camila Piñeiro Harnecker (Universität Havanna, Cuba). Moderation: Boris Kanzleiter (RLS-Büro Belgrad)

    Samstag — 05. November 2011
    10:00–12:30 Fit für den Markt oder den Markt überwinden? Widersprüche von Genossenschaften & Belegschaftsbetrieben und ihre Bearbeitung mit Tim Hunt (red pepper, UK), Bernd Röttger (freier Autor und Politikwissenschaftler), Dario Azzellini (Universität Linz), Marina Sitrin (City University of New York). Moderation: Catharina Schmalstieg (Universität Jena/Redaktion LuXemburg)

    13:30–16:00 Solidarische Ökonomie im Aufbruch mit Jessica Gordon Nembhard (Solidarity Economy Network), Rainer Schlüter (freier Autor, RLS Brüssel), Carl Davidson (Committee of Corr espondence for Democracy and Socialism, USA). Moder ation: Malte Daniljuk (RLS)

    16:30–18:00 Abschlussplenum: Eigentum transformieren mit Jessica Gordon Nembhard, Camila Piñeiro Harnecker, Heinz Bierbaum. Moderation: Alex DemiroviC´

    03. bis 05. November 2011

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    27/11/11

    „Ihr müßt diese Typen sehen. Ihr müßt ihnen genau ins Gesicht sehen. Dann wißt ihr, denen geht es nur darum, unsere freiheitliche Grundordnung zu zerstören!"
    (vgl. u. a. DER SPIEGEL 1968a: 24; Ditfurth 2008: 18)



    I. Rätediskurs innerhalb der 68er-Bewegung: Ein Überblick

    Am 1. Dezember 1966 konstituierte sich die „Große Koalition“ unter Führung Kurt Georg Kiesingers. Die parlamentarische Opposition schien, bei einem Verhältnis von 447 (SPD- und CDU/CSU-Fraktion) zu 49 (FDP-Fraktion) stimmberechtigten Abgeordneten2, außer Kraft gesetzt bzw. nicht mehr im Stande als regulierende Instanz eingreifen zu können. Die Bildung einer so genannten „Außerparlamentarischen Opposition“ (APO), deren Wortschöpfung fälschlicherweise Rudi Dutschke zugeschrieben wurde (vgl. hierzu Vogel 2005: 150 ff.), schien diesbezüglich die logische Konsequenz eines verstärkten Bedürfnisses linksliberaler Gesellschaftsschichten, nicht nur aus dem studentischen Milieu, nach politischer Einflussnahme zu sein. Theoretischer Ausdruck dieser zunehmenden Skepsis gegenüber den parlamentarischen Entscheidungsmechanismen war u. a. Johannes Agnolis 1967 veröffentlichte Abhandlung „Die Transformation der Demokratie“ (Agnoli 1967, zit. 2004), welche von Barbara Görres Agnoli, der Witwe des verstorbenen Politikwissenschaftlers, 2004 gar als „Bibel der Außerparlamentarischen Opposition“ (Görres Agnoli 2004: 7) bezeichnet wurde.

    Für Agnoli wie für weite Teile der so genannten 68er-Bewegung war der (bundesdeutsche) Parlamentarismus lediglich Mittel und Zweck den Klassenkonflikt auf die Staatsebene1 zu übertragen, um dadurch die gesellschaftspolitische Macht- bzw. Herrschaftsposition der Bourgeoisie nachhaltig sichern zu können (vgl. Agnoli 1967, zit. 2004: 32). In diesem System der „(schein)konkurrierenden Parteien“ (ebd.: 46), der beliebig auswechselbaren Führungspersönlichkeiten – Rudi Dutschke sprach in diesem Zusammenhang (in Anlehnung an Karl Marx) von austauschbaren „bürokratischen Charaktermasken“ (Dutschke 1967a: 32) –, der „staatlich betriebenen Befriedung“ (Agnoli 1967, zit. 2004: 68) und der gezielten Manipulation des demos, könne der Bundestag lediglich als Fiktion einer legislativen Volksvertretung bzw. lediglich als Instrument zur Ausübung der spätkapitalistischen Klassenherrschaft betrachtet werden (vgl. u. a. Jaeggi 1973: 160 ff.; Agnoli 1967, zit. 2004: 61 ff.; Neusüß 1968a, zit. 1976: 314 ff. sowie Lenk 1972: 48 ff.).
    „Die Macht des Parlaments“, so Agnoli, „[sei daher] nicht die Macht des Volkes“ (ebd.: 73), sondern vielmehr Machtapparat der „wirtschaftlichen, kulturellen und sonstigen Oligarchien“ (ebd.: 52), d. h. der „Großbourgeoisie“ (ebd.: 62)2. Rudi Dutschke formulierte diesbezüglich bereits 1967 in einem Fernsehinterview mit Günter Gaus: „Ich halte das bestehende parlamentarische System für unbrauchbar. Das heißt, wir haben in unseren Parlamenten keine Repräsentanten, die die Interessen unserer Bevölkerung – die wirklichen Interessen unserer Bevölkerung – ausdrücken. Sie können jetzt fragen: Welche wirklichen Interessen? Aber da sind Ansprüche da. Wiedervereinigungsansprüche, Sicherung der Arbeitsplätze, Sicherung der Staatsfinanzen, in Ordnung zu bringende Ökonomie, all das sind Ansprüche, die muß aber das Parlament verwirklichen, wenn es einen kritischen Dialog herstellt mit der Bevölkerung. Nun gibt es aber eine totale Trennung zwischen Repräsentanten im Parlament und dem in Unmündigkeit gehaltenen Volk.“ (Dutschke 1967b, zit. 1980: 43)  

    Der ausführliche Text als pdf. Datei zum Herunterladen:

    Der folgende Artikel von Björn Allmendinger erschien erstmals im Band "Linke zwischen den Orthodoxien", Hg. Klaus Kinner, Berlin 2011. Die ganze Publikation ist online zugänglich:

    http://www.rosalux.de/publication/37920

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    13/11/11
    Zanon - eine Fabrik unter Arbeiterkontrolle

    Film aus dem Jahr 2003 über die bis heute erfolgreiche Übernahme der argentinischen Keramikfabrik Zanon durch die Belegschaft:

    "'Ohne Hirarchien zu arbeiten, so horizontal wie möglich. Viele Leute sagen, das sei unmöglich. Aber es schien auch unmöglich, eine Fabrik zu besetzen und viele Sachen, die wir hier verwirklichen.' - Christian gehört zu den über 300 Arbeiter_innen einer hochmodernen - und besetzten Keramikfabrik in Patagonien. Seit über 2 1/2 Jahren produzieren sie ihre Fliesen in eigener Verantwortung. Landesweit haben Arbeiter über 160 leerstehende Betriebe und Fabriken übernommen, nachdem sich die alten Besitzer aus dem Staub gemacht hatten.Die Arbeiter_innen von Zanon wurden durch ihre konsequente Basisdemokratie, ihre weitreichenden politischen Forderungen und ihren Widerstandsgeist zum Symbol der neuen sozialen Bewegungen Argentiniens. Bisherige Versuche des Besitzers sie räumen zu lassen scheiterten.

    Der Film taucht ein in die Welt der komplexen Herstellung von Keramikfliesen auf eigene Faust. Zwischen Matetee und Produktion berichten die Besetzer von ihren persönlichen, alltäglichen Kämpfen, gesellschaftlichen Visionen und Erfahrungen." (AK Kraak)

    Spanisch, 53 min

    Argentinien/Deutschland 2003;

    53 min.; Spanisch mit deutschen Untertiteln

    http://akkraak.squat.net/

    Erhältlich unter iakkraak@riseup.net

    Experiences
    http://kanalb.net/media/labournet/zanon.mp4
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    13/11/11
    Reportage über 1. nationales Treffen zur Arbeiterkontrolle im Mai 2011 in Puerto Ordaz

    Die Arbeiterbewegung, die in Venezuela heute in Erscheinung tritt, ist noch jung. Sicher hatten ihre Vorläufer, ebenso wie die europäische Arbeiterbewegung, auch ihre Bezüge auf die Oktoberrevolution in Russland. Aber die venezolanische Arbeiterbewegung, wie insgesamt die des lateinamerikanischen Kontinents, hat Besonderheiten, die einen
    „europäischen Blick“ auf sie verbieten.

    Die Kolonisierung brachte der indigenen Bevölkerung die Erfahrung der Zwangsarbeit. Die Afrikaner kamen in den Ketten der Sklaverei auf den Kontinent. Diese Geschichte und die ungebrochene Rolle des Grossgrundbesitzes schreiben sich bis heute in das Bewusstsein von der Arbeit ein. Dazu kommen die Abhängigkeiten der Ökonomie im internationalen Rahmen von Handel und Industrie, die eine nationale produktive Ökonomie nie entstehen liessen. In Venezuela hat zusätzlich der Ölrenten Kapitalismus die Arbeiterbewegung beeinflusst.

    Mit dem Beginn der Bolivarischen Revolution haben auch die Arbeiterkämpfe in
    Venezuela eine neue Dynamik entwickelt. Man muss bedenken, dass das Jahr 1989
    und eine Revolte der ärmsten Bevölkerungsteile in Caracas und anderen Städten (der „Caracazo“) gegen die Auswirkungen der IWF-Rezepte ein Schlüsseldatum für alles Kommende war. In Europa herrschte zur gleichen Zeit Resignation und die Abgesänge auf revolutionäre Veränderungen kamen in Mode. Die Bolivarische Bewegung entwickelte hingegen seitdem den historischen Optimismus einer Gesellschaft im Aufbruch. Die junge venezolanische Arbeiterbewegung schöpft ihr Selbstbewusstsein zu
    einem guten Teil aus den Erfolgen der Belegschaften der Ölindustrie während des „Ölstreiks der Bosse“ Ende 2002. In diesen Kämpfen mussten die korrumpierten Arbeiterorganisationen der 4. Republik – vor allem die Gewerkschaftszentrale CTV (Conféderación de Trabajadores de Venezuela) – ebenso besiegt werden wie die nationalen und internationalen Bosse der kapitalistischen Ölwirtschaft.

    Gegen Ende des Jahres 2002, nur ein halbes Jahr nach dem gescheiterten Putsch gegen Chávez, wurde ein Ölstreik in Szene gesetzt, der nichts anderes war als eine veränderte Methode für das gerade erst verfehlte Ziel: Chávez auszuschalten und seine Regierung zu stürzen. Dazu griff die alte Führung der venezolanischen Ölwirtschaft zu dem Mittel, die gesamte Produktion lahmzulegen. Die externe Firma Intesa, mehrheitlich im Besitz eines großen US-amerikanischen Informatik-Konzerns, die das Computersystem des venezolanischen Öl-Konzerns PDVSA verwaltete, legte jede Datenverarbeitung lahm. Ohne die Datenbasis der Produktion, des Einkaufs und Vertriebs konnte nicht mehr weiter produziert werden. Bald darauf legten die Kapitäne der PDVSA-Tankerflotte 13 Schiffe lahm.

    Schon bald wurde im Land das Benzin für Transport und Privatverkehr knapp. Vollgeladene Tanker wurden zu treibenden Zeit  Bomben in der Nähe von Küsten und Städten. Moderne Tanker sind technologisch hochkomplexe Gebilde, eine Sabotage ihrer Maschinen und Computer-leitsystemen ist von Aussenstehenden kaum zu beheben. Die alte technokratische Elite des Ölkonzerns war sich sicher, unersetzbar zu sein sind, dass Chávez seinen Rücktritt nicht würde vermeiden können.

    Nach Wochen andauerndem Notstand kam dann jedoch alles anders. Nachdem
    mehrere Versuche gescheitert waren, brachte in einem weiteren Anlauf eine neue Notbesatzung unter großem Risiko endlich den gefährlichsten sabotierten Öltanker „Pilín León“ im Maracaibosee, dem riesigen Binnensee in der Öl-Region Venezuelas, wieder in Fahrt. In den Öl-Produktionsstätten verbliebene Arbeiter, Freiwillige, Techniker und Informatiker, setzten in der Folge auch die Ölproduktion selbst nach und nach wieder in Gang. So wurden der Dezember 2002 und der Januar 2003 für die
    venezolanische Gesellschaft und die Arbeiterschaft ein fast mythologisches Ereignis.

    Die venezolanische Arbeiterbewegung profitiert selbstverständlich außerordentlich davon, dass inzwischen eine Regierung existiert, die eine sozialistische Agenda oder Debatte aufgelegt hat. Das hat große Auswirkungen, auch wenn man in Betracht zieht, dass der Prozess viele Widersprüche und Hemmnisse zeigt und die Glaubwürdigkeit der Repräsentanten der Regierung von Aktivisten der Arbeiterbewegung unterschiedlich eingeschätzt wird. Die Räume der Organisierung, der politischen Bildung und der Selbstverständigung sind für die Aktivisten der Arbeiterbewegung heute so frei wie nie zuvor in Venezuela. Alte Aktivisten erzählen davon, dass sie bis 1998 nur die Illegalität und Halb-Klandestinität kannten. Repression und auch tödliche Angriffe auf Arbeiteraktivisten gibt es zwar immer noch, dies ist heute aber nicht mehr
    Regierungspolitik. Vor allem in den ländlichen Regionen existieren immer noch irreguläre Kräfte der Oberschicht des Landes, die für meist straflos bleibende Morde eingesetzt werden. Auch innerhalb der Strukturen der regierenden Partei PSUV gibt es repressive Tendenzen, die auf lokalen und regionalen Ebenen gegen die Campesino- und Arbeiterbewegung zum Zuge kommen. Die neuen Freiheiten mag der europäische Leser sich einmal ausmalen, wenn er sich die „Förderung“ vorstellt, die in Europa Arbeiter genießen, die Betriebe besetzen, autonome Arbeiterräte und Arbeitermilizen organisieren und die generelle Kontrolle der Produktion durch die Arbeiter als Ziel
    setzen!


    In der Region um Ciudad Guayana im Bundesstaat Bolívar ist die venezolanische Basis- und Schwerindustrie angesiedelt. Zugleich ist hier das bedeutendste Zentrum der jüngeren venezolanischen revolutionären Arbeiterbewegung. Nachdem Belegschaften schon mehrere Jahre in autonomen Kämpfen Veränderungen eingeleitet, Fabriken besetzt und in eigene Regie übernommen hatten, kam Präsident Hugo Chávez im Mai 2009 nach Ciudad Guayana und ermutigte in einer Versammlung die Arbeiter in ihren Bestrebungen. Er verkündete den Sozialistischen Plan Guayana 2009 bis 2019, der auch die Durchsetzung der Arbeiterkontrolle und die Wahl der Betriebsleitungen durch die Belegschaften in den schon nationalisierten Betrieben auf die Tagesordnung setzte. Der Plan sieht die vollständige Umstrukturierung der Stahl- und Aluminiumproduktion gemäss den Interessen des Landes unter Führung der organisierten Arbeiter vor. Chávez gab bei diesem Anlass auch die Nationalisierung weiterer 9 Unternehmen der Region bekannt, darunter Ceramica Carabobo, das seit 8 Monaten von den Arbeitern besetzt war.

    Seit diesen verschiedenen Initialereignissen bewegt sich eine äußerst widersprüchliche Dynamik zwischen Ermutigungen durch Chávez, traditionellen Strukturmängeln der venezolanischen Ökonomie, Produktivitätsmängeln, Sabotage seitens der traditionellen Rechten und auch der „endogenen Rechten“ der bolivarischen Bewegung, Begehrlichkeiten der PSUV als Staatspartei, Angriffen durch die USA und anderer internationaler reaktionärer Kräfte, ideologischer Rückständigkeit der Arbeiterschaft und einer sich radikalisierenden Avantgarde in der Arbeiterbewegung. Präsident Chávez genießt unter Aktivisten besonderes Ansehen, weil er immer wieder
    die Konfrontation mit der ökonomischen Elite eingeht, um eine Entwicklung der nationalen Ökonomie zu ermöglichen, die die akuten Bedürfnisse der armen Bevölkerung befriedigt und perspektivisch die Bestimmung der Produktion an gesellschaftlichen Zielen ausrichten soll. Mit besonderer Betonung werden Aussagen von Chávez berichtet, mit denen er sich für die Arbeiterkontrolle aussprach und die PSUV aufforderte, sich aus dem Prozess der Organisierung der Arbeiterschaft heraus zu halten.

    Um die Idee und die Realisierung der Arbeiterkontrolle toben die heftigsten
    Klassenkämpfe. Ebenso wie um die Politik der Regierung, gegen die Interessen des nationalen und transnationalen Kapitals eine Souveränität des Landes in den strategischen Industrien, eine bezahlbare Nahrungsmittelversorgung der Bevölkerung und eine demokratische Medienstruktur durchzusetzen.
    In den verschiedenen Teilen des Landes befindet sich der Aufbau der Arbeiterkontrolle in völlig unterschiedlichen Stadien. Das reicht von reinen Absichten über ein Modell der Arbeiterkontrolle, dem immer noch von den zuständigen Ministerien eigenmächtig Instanzen übergeordnet werden, bis hin zu weiter fortgeschrittenen Modellen; von auf Dauer unhaltbar subventionierten bis hin zu auch ökonomisch schon funktionierenden Modellen. Aber an allen Orten kann man als Fingerzeig für eine gute Perspektive ansehen, welche Schritte zur Fortbildung der Belegschaften, die diese zur Unternehmensführung befähigen, gemacht werden. Eins von mehreren Beispielen ist die 2009 auf dem Gelände des Eisen- und Stahlwerkes Sidor errichtete Arbeiter-Universität, die Voraussetzungen in dieser Hinsicht schaffen soll. Hier sind auch die Regierungs-programme Misión Ribas und Misión Sucre eingebunden, die Arbeiter auf ein Hochschulstudium vorbereiten.

    Nicht nur regionale Besonderheiten, auch die Größenordnung von Unternehmen hat für die Realisierung von Arbeiterkontrolle eine ausserordentliche Bedeutung. Die Komplexität aller Aspekte der Produktion nimmt mit der Größe von Produktions-einheiten zu und muss von den Belegschaften beherrscht werden. Ebenso nehmen mit der Größe der Produktion und der Verwendung strategischer Rohstoffe in ihr die Begehrlichkeiten von Kräften zu, die der Emanzipation der Arbeiter feindlich gegenüberstehen.

    Grafitos del Orinoco ist ein mittelgroßer Betrieb in der Region, der, ursprünglich als Schweizer Unternehmen, seit 1986 auf hohem technologischen Niveau Werkstücke aus Graphit produzierte. Im Oktober 2009 begannen die Arbeiter einen Kampf um höhere Löhne und für die Verbesserung der Arbeitsbedingungen. Die alte Gewerkschaft von Grafitos war „patronal“ (gelbe Gewerkschaft). Nach 23 Jahren gründete die Belegschaft eine neue Gewerkschaft, die die alte hinaus warf und sich auf das Ziel kollektiver Arbeitsverträge verständigte. Es kam zu keiner Einigung, die Eigentümer schlossen vielmehr am 23. Oktober die Fabrik. Daraufhin besetzten die etwa 60 Arbeiter sie. Die Unternehmensleitung reagierte mit Sperren von Strom und Wasser. Nachdem die Besetzung zunächst nur für die ursprünglichen Belange gemacht wurde, entwickelte sich im Kampf bald die weitergehende Forderung an die nationale Regierung, einzugreifen und den Besitzer der Fabrik zu enteignen. Die Arbeiter würden die Kontrolle übernehmen.

    Es folgten 7 Monate Kampf ohne Lohnzahlungen. Das Überleben gelang nur durch
    die Solidarität der Comunidad und der Arbeiter anderer Betriebe. Die harten
    Konsequenzen für sich und ihre Familien ließen zum Schluss nur noch 18
    Besetzer übrigbleiben.

    Im Mai 2010 erreichten die Arbeiter die Anerkennung durch das Arbeitsministerium, das per Dekret bestimmte, dass die Fabrik den Arbeitern übergeben und der Prozess der Nationalisierung in Gang gesetzt wird. Die erste legale Form war zunächst noch eine gemeinsame Verwaltung durch Vertreter des Ministeriums und der Arbeiter. Zum 1. Juni 2010 konnte die Produktion wieder gestartet werden, zum 15. Juni gab es zum ersten Mal wieder Lohn. Die Arbeiter schufen sofort kollektive Arbeitsverträge, mit einem Einheitslohn und verschiedenen sozialen Regelungen.

    Ab August 2010 wird die Fabrik schließlich von einem Fabrikkomitee geleitet, das aus 9 von der Belegschaft gewählten Arbeitern besteht. Sie werden, um der Bürokratisierung vorzubeugen, für höchstens 1 Jahr gewählt und sind jederzeit durch die höchste Instanz der Arbeiterkontrolle, die Generalversammlung der Belegschaft, abwählbar. Die Verfasstheit der Arbeiterkontrolle sieht vollkommene Transparenz aller betriebsinternen Informationen und Daten für die gesamte Belegschaft vor. Kapital-bewegungen, Investitionen, Ausgaben müssen von allen Mitgliedern des Fabrik-komitees unterzeichnet werden.

    Vertreter der Belegschaft erklären, dass es weiterhin eine Gewerkschaft gibt und dies auch so bleiben wird. Sie setzt sich im engeren Sinn für Verbesserungen der Arbeits-bedingungen ein. In ihrem Betrieb funktioniere das Zusammenspiel gut. Aus anderen Betrieben wird häufig von Konflikten zwischen Organen der Arbeiterkontrolle und Gewerkschaften berichtet oder davon, dass allgemein noch eine Konfusion über die Rolle der einen wie der anderen herrscht.

    Ein Prinzip der Arbeiterkontrolle ist auch die enge Zusammenarbeit mit den organisierten Comunidades im Umfeld der Betriebe. So wie in den Arbeitskämpfen die Erfahrung lebendig ist, dass die Belegschaften oft nur durch die Unterstützung der Comunidades überleben und siegen konnten, gehört zum Selbstverständnis auch die Zielsetzung, die Produktion perspektivisch an gesellschaftlichen Bestimmungen statt an denen des kapitalistischen Marktes auszurichten. Dazu muss die Kommunikation und Organisierung zwischen Produktion und Comunidades entwickelt werden.

    Bei Grafitos del Orinoco arbeiten heute wieder 70 Arbeiter. Es ist geplant, ihre Zahl auf 120 auszuweiten. Die Produkte gehen hauptsächlich in die Produktionsprozesse der umliegenden Stahlwerke. Ihr Betrieb bezieht keine staatlichen Subventionen. Durch Übernahme von vielen Instandsetzungsarbeiten an der Produktionsanlage in Eigenarbeit konnten die Ausgaben in diesem Bereich um die Hälfte gesenkt werden.

    Ein Vertreter der Belegschaft berichtet von ihrem Lernprozess: mit der neuen Struktur sitzt der Feind nicht mehr mit im Betrieb; die Arbeiter dächten nicht mehr nur über Lohnerhöhungen nach, sondern lernten, mit allen Aspekten der Produktion umzugehen; der Prozess der Aneignung der Fähigkeiten, den Betrieb zu leiten, würde als Anfang der Aufhebung der sozialen Spaltung der Arbeit erfahren; jeder einzelne Arbeiter bekommt eine viel umfassendere, auch politische Bildung, die historische und
    internationale Dimensionen einschließt. Im Vergleich zu größeren Betrieben, wo die Arbeiterkontrolle oft noch in technokratischem, bürokratischem Geist angegangen werde, hätten sie, als kleinerer Betrieb, sie als demokratische Vision viel weiter entwickeln können. Innerhalb kurzer Zeit hätte sich ihr eigener Horizont, das Geld für die Familie nach hause bringen zu müssen, dahin verändert, dass sie jetzt die gesamte Verantwortung tragen und beweisen, dass das auch geht.

    Sie seien sich darüber im Klaren, dass sie ihre Erfahrungen weitergeben und mit anderen Arbeitern sprechen müssen, weil ihr Versuch nicht Bestand wird haben können, wenn sie Inseln bleiben. Man müsse sich klar sein, dass das Bewusstsein bei vielen Arbeitern immer noch sehr individualistisch ist, und dass es ein Kampf ist, dies zu verändern.

    Ein Beispiel dafür, wie schwierig und widersprüchlich der Prozess zur Arbeiterkontrolle bei großen Dimensionen und unter hoch komplexen Bedingungen verläuft, ist das Eisen- und Stahlwerk Sidor – Siderúrgica del Orinoco Alfredo Maneiro*, das größte Stahlwerk Lateinamerikas. Bei Sidor arbeiten etwa 13000 Menschen. Diese Zahl muss man noch dazu ins Verhältnis setzen, dass viele Produktionsprozesse automatisierte Abläufe haben. Für die Arbeiter der Firma gibt es ein eigenes Transportsystem zur und von der Arbeit, sowie für die Bewegung innerhalb des Geländes. Der „Busbahnhof“ und der Fuhrpark an einem der Tore sind so groß, dass es für eine Kleinstadt reichen würde. Sidor betreibt ein eigenes Elektrizitätswerk.

    Ursprünglich schon einmal staatlich, wurde Sidor 1997 im Rahmen neoliberaler Privatisierungs-Politik an einen italienisch-argentinischen Multi verkauft, 20 % blieben im Besitz des venezolanischen Bundesstaates Bolivar.


    In der privatisierten Phase nahmen die Arbeitsunfälle stark zu, 19 Arbeiter und Arbeiterinnen kamen ums Leben. Im Januar 2007 begannen Kämpfe der Sidor-Arbeiter mit den Forderungen nach Kollektivverträgen unter Einbeziehung der Arbeiter mit befristeten Verträgen, nach Re-Verstaatlichung und besserer Arbeitssicherheit. Die Streiks und Besetzungsaktionen wurden zeitweise von der Nationalgarde auf Befehl des damaligen (und heutigen PSUV-) Gouverneurs Rangel Gomez brutal unterdrückt. Die Kämpfe der Arbeiter führten nach 15 Monaten, im April 2008, zur Entscheidung der Regierung Chávez, Sidor zum 1. Mai wieder zu nationalisieren.

    Die gesamten Auseinandersetzungen waren begleitet von scharfen Kampagnen der
    rechten Medien und auch von Widerständen der „endogenen Rechten“ in der PSUV. Mit der Entscheidung zur Nationalisierung war noch nicht gleichzeitig geklärt, ob auch die Forderungen der Arbeiter nach Kollektivverträgen erfüllt würden. Dies geschah nach weiteren Auseinandersetzungen erst Mitte Mai 2008. Die Ausarbeitung und Unterzeichnung des endgültigen Kontrakts nahm Präsident Chávez selbst gemeinsam mit Arbeitervertretern in die Hand. Schließlich steht seit 2010 ein von den Arbeitern gewählter und von Chávez eingesetzter Arbeiterpräsident an der Spitze von Sidor.

    Die Größe von Sidor und die strategische Bedeutung der Produktionsstätte sind Gründe für verschiedene Schwierigkeiten bei der Umsetzung der Arbeiterkontrolle. Einerseits sind die technischen, wissenschaftlichen und betriebswirtschaftlichen Anforderungen an die Fähigkeiten der Arbeiter zur Leitung enorm hoch und die Fortbildung in dieser Hinsicht steckt noch in den Anfängen. Andererseits weckt die Bedeutung der Produktionsstätte viele Begehrlichkeiten derjenigen in der PSUV, die die Partei nicht in ihrer Funktion für die Revolution begreifen, sondern diese als Staatspartei haben wollen, die Posten und persönliche Einfluss- und Kontroll-möglichkeit bietet. Die klassenbewussten Arbeiter identifizieren diese Kräfte als
    Hindernis und als Sabotage des Prozesses zur Arbeiterkontrolle. Die Auseinander-setzungen sind alltäglich und hart. Weiterhin natürlich auch mit den Gegenkräften aus der traditionellen Rechten. Diese werden zum Beispiel als Urheber einer Sabotage im Jahr 2009 angesehen, die mit einem Brand in den Produktionsanlagen und 400 Millionen Dollar Schaden den ganzen Prozess weit zurückwarf.

    Ein Schlaglicht auf die Konfliktlinien wirft die Festnahme des Direktors für Vermarktung bei Sidor, Luis Velásquez, am 9. Juni 2011. Sidor-Arbeiter hatten ihn angezeigt. Das PSUV-Mitglied Velásquez wird beschuldigt, als zentrale Figur eines illegalen Netzwerkes Sidor-Produkte, die aktuell große Bedeutung für die Vorhaben der Regierung im Wohnungsbau des Landes haben und deren Preise staatlich festgelegt sind, auf dem privaten nationalen und kolumbianischen Markt zu dreifach erhöhten Preisen verkauft zu haben. 

    Arbeitervertreter weisen darauf hin, dass Velásquez durch das Ministerium für Basisindustrie nicht nur hohe Funktionen in weiteren Unternehmen der staatlichen Schwerindustrie zugewiesen bekommen hat. So war er Präsident von Orinoco Iron und in den Übergangsverwaltungen von Briqven und Iron Mining. Er gilt auch als enger Vertrauter des PSUV-Gouverneurs des Bundesstaates Bolívar, Francisco Rangel Gómez. Die Aufnahme der Ermittlungen, die immer weitere Kreise ziehen, scheint ein Ergebnis des Drucks der Arbeiterkontrolle zu sein, deren Aktivisten seit Jahren auf die Realisierung der völligen Transparenz aller Aspekte der Produktion in den  nationalisierten Betrieben der Schwerindustrie drängen und verschiedene Anzeigen über Unregelmäßigkeiten vorgebracht hatten.

    Arbeiter bei Sidor sagen kritisch: heute gibt es noch die gleichen Führungsstrukturen wie früher. „Nur“ mit den Unterschieden bisher, dass an der Spitze ein von ihnen gewählter Arbeiterpräsident und eine neue Leitung stehen, dass es die geänderten Arbeitsverträge gibt und die Arbeitsgruppen, die hier eingerichtet sind, um den Rahmen für die Arbeiterkontrolle und eine sozialistische Produktion im Eisen-, Stahl- und Aluminium-Bereich, den Plan Guayana Socialista, zu diskutieren und auszuarbeiten. Daran arbeiten gegenwärtig 30 „Arbeitstische“ (Arbeitsgruppen). Aber auch der Kampf um die Veränderung des Bewusstseins der gesamten Belegschaft sei ungeheuer schwierig. Zwischen dem Kampf für höhere Löhne und bessere Arbeits-bedingungen und der vollständigen Übernahme der Verantwortung für den ganzen Betrieb unter Arbeiterkontrolle würden Welten liegen.

    Auf dem Gelände von Sidor fand vom 20. bis 22. Mai diesen Jahres auch das Erste Nationale Treffen für Arbeiterkontrolle statt. Etwa 900 Aktivisten waren gekommen.

    Die Idee zu einem Treffen, das die Arbeiter aus dem gesamten Landzusammenführt, entstand aus den Zusammenhängen in der Region der Schwerindustrie im  Bundesstaat Bolívar, die auch die Vorbereitung des Treffens übernahmen. Für die Arbeiterkontrolle würde es keine Fortschritte geben, wenn die Arbeiter sich nicht selbst artikulieren und über ihre Erfahrungen überregional und überbetrieblich austauschen. Es ginge um die “Erfahrungen hinsichtlich der Fortschritte, Hindernisse und
    Herausforderung an der Arbeiterkontrolle im Prozess ihrer Anwendung”, so ein Einladungstext. Das allgemeine Ziel des Treffens müsse der “Aufbau einer Bewegung permanenten Charakters“ sein, „die die venezolanische Arbeiterklasse artikuliert und organisiert, mit einem autonomen Kampfplan, der die Arbeiterkontrolle konsolidiert – darauf orientiert, die Ökonomie unter ein Modell der sozialistischen Leitung zu bringen”. Grundsätze für die Bildung von Arbeiterräten sollten definiert werden, um die Debatte für das Neue Arbeitsgesetz und das Gesetz über die Arbeiterräte  vorzubereiten und das Bewusstsein der Arbeiter über die Arbeiterkontrolle zu heben. Der Kampfplan umschreibt den Vorschlag der Bildung eines nationalen und internationalen Netzwerkes, das den Austausch über Vorschläge für die politisch-soziale Kontrolle der Ökonomie ermöglicht. Darüber hinaus solle eine sozialistische Führung der Ökonomie sondiert werden, in der die Arbeiterräte, die organisierte Comunidad und der Staat in einem Kontext des Übergangs definiert werden.

    Das Treffen erforderte viel organisatorische Vorbereitung und zeigte große methodische Talente der Arbeiter, die der Diskussion Struktur und eine überzeugende Zielstrebigkeit gaben. Die Verpflegung für 900 Menschen an zweieinhalb Tagen wurde zum größten Teil erst kurzfristig aus den Kantinen umliegender großer und mittlerer
    Unternehmen requiriert. Die Übernachtungen wurden aus dem Stand bei den Arbeiterfamilien von Ciudad Guayana und in einigen Herbergen organisiert. Am
    Rande der Arbeitstreffen fanden verschiedene kulturelle Events statt, die regionale Musik der Campesinos, afro-venezolanische Musik und Arbeiter-Hiphop aufführten.

    Die inhaltliche Arbeit wurde in 30 Arbeitstischen organisiert, an denen die Arbeiter jeweils die Erfahrungen mit der Arbeiterkontrolle in ihren Betrieben in disziplinierten 10 Minuten am ersten Tag, in 5 Minuten am zweiten Tag darlegten. Auf diese Weise kam jeder zu Wort und die Beiträge wurden auf den Punkt formuliert. Die Konzentration der Teilnehmer von Anfang bis Ende des Treffens war gross.

    Drei Fragestellungen bestimmten die inhaltliche Struktur der Diskussion: 1. welches sind die Widersprüche, die beim Aufbau der Arbeiterkontrolle und der Arbeiterräte auftauchen; 2. welche Ideen und Prinzipien braucht es, um die politische Aktion der Arbeiterklasse zu orientieren; und 3. welche Vorschläge gibt es in politischer, organisatorischer, programmatischer, rechtlicher, ökonomischer und sozialer Hinsicht.

    Zum ersten Punkt wurde dargestellt, dass die Bürokratie, die noch den bürgerlichen Staat vertritt, ein großes Hindernis für Fortschritte ist. Es existieren Regeln und Normen im System und im Produktionsprozess, die die Partizipation der Arbeiter ausschließen und die Bürokratie befördern. Noch besteht eine kapitalistische Planung in der Struktur des Staates fort. Es gibt eine Verteufelung gewerkschaftlicher Strukturen. Es gibt Akademismus als unerreichbare Anforderung, um Ämter in der Leitung der Arbeiterräte, in den Gewerkschaften oder Unternehmensstrukturen besetzen zu können. Es herrscht ein Mangel an Orientierung der Arbeiter darüber, was Arbeiterkontrolle ist. Vertikale Strukturen unterbinden das Recht der Arbeiter auf protagonistische Partizipation. Es herrscht Inkohärenz zwischen Diskurs und Praxis einiger Führer. Strukturen von Arbeiterkontrolle werden formal verfestigt ohne einen
    Wechsel der Paradigmen. Wahlprozesse für die Arbeiter werden initiiert, ohne
    zuvor die Diskussion zur Lösung von Konflikten zu vertiefen, die durch die Spaltung zwischen den Arbeitern hervorgerufen werden.Trotz Kämpfen gegen den Kapitalismus wird das System der Lohnabhängigkeit nicht infrage gestellt. Selbst in der Region der Schwerindustrie um Ciudad Guayana gibt es an der Basis der Arbeiterklasse nicht immer eine Mehrheit für die Idee der Arbeiterkontrolle. Viele Gewerkschaften, auch neu gebildete, müssen als mafiös angesehen werden. Im Zentrum der Kritik stand hier die „Frente Bolivariano de Trabajadores“, die als Gewerkschaft der endogenen Rechten der PSUV charakterisiert wird und die Führung der nationalisierten Betriebe
    der Schwerindustrie in Ciudad Guayana an sich reissen will. Die häufig anzutreffende administrative Anarchie lähmt die Produktivität. Konflikte entstehen, weil die von den zuständigen Ministerien neben den gewählten Arbeiterpräsidenten eingesetzten „Juntas Directivas“ (Vorstände) mit Technokraten besetzt sind, die die gleichen Kriterien wie Privatunternehmer anwenden. Geldmittel, die Präsident Chávez für die nationalisierten Betriebe freigegeben hat, stehen real oft nicht zur Verfügung, weil sie im bürokratischen Apparat verschwinden.

    In den Beiträgen zum zweiten Punkt wurde betont: Es muss für die Abschaffung der sozialen Spaltung der Arbeit gekämpft werden. Es muss eine ständige, integrale Weiterbildung der Arbeiter auf ideologischem und politischen Gebiet organisiert werden, um ein kritisches Klassenbewusstsein und eine revolutionäre Verpflichtung zu entwickeln. Es gilt, eine Arbeitermiliz zum Schutz der Arbeiterklasse zu organisieren. In der Arbeiterklasse muss ein Gefühl der Zugehörigkeit mit der Prämisse „der
    Betrieb gehört uns“ hergestellt werden. Der Ausschluss wegen ideologischer
    Unterschiede muss vermieden und die Einbeziehung durch die Klassenzugehörigkeit angeregt werden. Menschliche Arbeitsbedingungen sind zu schaffen, die die geschäftsmäßigen Beziehungen überwinden. Die Prinzipien der Gleichheit, Solidarität, Gerechtigkeit, gegenseitiger Ergänzung, horizontaler Strukturen, Zusammenarbeit, Bescheidenheit und Gruppenarbeit sind immer anzuwenden.

    Das Thema der Vorschläge für das weitere Vorgehen eröffnete bezeichnenderweise ein Aufruf an Präsident Chávez: er soll für den Bundesstaat Bolivar den Notstand erklären wegen der teilweise schon gewaltsamen Zuspitzung der Konflikte um die Frage der Arbeiterkontrolle in den nationalisierten Unternehmen. Es soll ein öffentliches Manifest
    ausgearbeitet werden, das auch direkt an den Präsidenten gerichtet ist und alle Übereinkünfte des ersten nationalen Treffens für die Arbeiterkontrolle enthält (dies ist inzwischen geschehen). Die Teilnehmer fordern ein neues Arbeitsgesetz und ein Gesetz über die Arbeiterräte. Sie fordern die Schaffung einer überbetrieblichen Kommission aus organisierten Arbeitern, organisierten Comunidades, Staat und Zulieferern von Rohstoffen, um den Bürokratismus und die Korruption zu bekämpfen. Sie wollen eine Kommission zur ständigen Überwachung des Funktionierens der sozialistischen Betriebe. In den Statuten der vergesellschafteten Unternehmen müssen die Installierung von Arbeiterräten, die fortschreitende Abschaffung der
    sozialen Spaltung der Arbeit, die Abschaffung des Systems der Entfremdung, die Garantie der Bildung der Arbeiter und der Aufbau von Arbeitermilizen verbindlich verankert werden. Die Unternehmen müssen die Entwicklung der sozialen Umgebung der Fabriken garantieren und ihre Verpflichtungen gegenüber den staatlichen Sozialprogrammen erfüllen. In jedem Unternehmen unter Arbeiterkontrolle ist die Kunst und Kultur des Volkes zu fördern. Die Unterschiede der Löhne und Gehälter müssen stetig verringert werden. Weitere Enteignungen privater Unternehmen im Bereich sozialer Dienstleistungen werden gefordert.

    Weiter wird vorgeschlagen, dass alle sozialistischen Betriebe eine Website einrichten, auf der die Betriebsleitungen regelmäßig alle produktiven, finanziellen, kommerziellen und steuerlichen Aktivitäten offenlegen, besonders die Kostenstrukturen; ebenso die Fakten bezüglich der Personalverwaltung, der sozialen Projekte und politischen Initiativen.


    Die Konferenz zur Arbeiterkontrolle kritisiert, dass nicht einmal um Ciudad Guayana, dem Zentrum der venezolanischen Schwerindustrie, ein wissenschaftlich- technologisches Forschungs- und Entwicklungszentrum existiert. Sie fordert die Einrichtung eines solchen, um die Abhängigkeiten von ausländischen Technologien und Lizenzen abzubauen, und die Einbeziehung der Arbeiterräte in eine solche Institution.

    Die Arbeiter selbst sollen ein multidisziplinäres Team bilden, um einen Planungsrat für die nationale Ökonomie zu schaffen, mit der Perspektive der Ausarbeitung eines nationalen Plans der sozialen Ökonomie. Ein weiteres multidisziplinäres Team soll einen Vorschlag für eine Arbeitermiliz ausarbeiten.

    Die Teilnehmer der Konferenz beschliessen, ein massenhaftes System der Kommunikation und Verbreitung zu schaffen. Unter anderem soll eine zentrale
    elektronische und gedruckte Zeitung aufgelegt werden. Wenige Wochen nach der
    Konferenz laufen schon erste praktische Schritte dazu.

    Schließlich machten die Teilnehmer der Konferenz sich die Regierungslinie zu eigen, den „Patriotischen Pol“ zu stärken. Aber, wie die Konferenz betont, nicht nur für die Wahlen 2012, sondern auch für die Organisierung und die Kaderbildung. Anders als dem Sinn der PSUV nach, nur das Wählerreservoir zu erweitern, bedeutet dieses Projekt aus Sicht der Arbeiterbewegung viel mehr die Ausschöpfung des Potentials im Volk, um der Idee der protagonistischen Demokratie immer wieder neue Kraft zuzuführen.

    * venezolanischer Kommunist, Guerillero und Gewerkschafter bei Sidor – 1982
    gestorben



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    11/11/11
    Demokratisierung durch gesellschaftliches Eigentum und partizipative Planung

    Die 2008 begonnene weltweite Wirtschaftskrise offenbart die Unfähigkeit des finanzdominierten Kapitalismus, ein stabiles Wachstum zu generieren. Die seit Ende der 70er Jahre durchgesetzten neokonservativen und neoliberalen Gegenreformen dienten vor allem dazu, die Klassenherrschaft des Kapitals zu bekräftigen und den Lohnabhängigen eine umfassende Umverteilung des erarbeiteten Reichtums zugunsten der Kapital- und Vermögensbesitzer abzuringen. Seit einigen Jahren, und besonders seit der jüngsten Krise, haben neoliberale Konzepte stark an Glaubwürdigkeit verloren. Zudem haben die sozialliberal gefärbten Modernisierungs-versuche des Kapitalismus Schiffbruch erlitten. Aber auch antikapitalistische und sozialistische Entwürfe haben ihre Glaubwürdigkeit unter weiten Teilen der Lohn- abhängigen in den kapitalistischen Metropolenländern eingebüßt. Die Linke hat das Scheitern der staatlichen Kommandowirtschaften und den Zusammenbruch der mit diesen verbundenen bürokratischen Diktaturen vor zwanzig Jahren noch nicht wirklich verarbeitet. Diese Schwierigkeiten haben einen zögerlichen Suchprozess nach neuen Konzepten ausgelöst. Vermehrt wird wieder über Ideen und Konzepte der Demokratisierung der Wirtschaft diskutiert wird (u. a. Bontrup 2006a; Demirovic 2006; Schuler 2010).Exponenten von Gewerkschaften und der Partei DIE LINKE haben wiederholt verlangt, das Modell der Mitbestimmung auszudehnen und die Lohnabhängigen in unternehmerische Entscheidungsprozesse einzubeziehen. Die Vorschläge für Wirtschaftsdemokratie orientieren sich zumeist an den Debatten der frühen 70er Jahre, die wiederum Konzepte aus der Weimarer Republik aufgegriffen haben (siehe den Beitrag von Stefan Müller in diesem Heft). Verfolgten die Autoren dieser Konzepte anfänglich noch eine reformistische Perspektive zur Überwindung des Kapitalismus, so gehen die jüngeren Beiträge kaum mehr über die Forderung nach einer bescheidenen demokratischen Einflussnahme auf die Wirtschaft hinaus. Revolutionärsozialistische und rätekommunistische Strömungen greifen auf die Erfahrungen der Pariser Kommune 1871, der Rätebewegungen in Russland 1905 und 1917, in Deutschland 1918 und Katalonien 1936 zurück. Das Konzept der Arbeiterkontrolle dient dabei als strategische Brücke. Weitreichende Kampfformen wie aktive Streiks und Betriebs-besetzungen sollen Erfahrungen und Lernprozesse ermöglichen, die in eine demokratische Kontrolle von Produktionsprozessen durch die Beschäftigten münden. So wichtig und wertvoll diese Erfahrungen und Konzepte sind, ist doch auch zu erkennen, dass sie außer in historischen Ausnahmesituationen keine konkrete Anwendung erfahren haben.
    Der vorliegende Beitrag diskutiert Vorschläge für eine Demokratisierung der Wirtschaft und das Konzept der Arbeiterkontrolle in Bezug auf ihr Potenzial einer umfassenden gesellschaftlichen Aneignung der Produktion und Reproduktion. Dabei berücksichtigt
    er weitere Konzepte und Modelle für eine demokratische Gestaltung der Wirtschaft, die als Antwort auf die neoliberalen Gegenreformen und die Krise der sozialistischen Perspektive in den letzten Jahren formuliert wurden. Die in Frankreich diskutierte
    Perspektive der appropriation sociale, der gesellschaftlichen Aneignung, bietet Anknüpfungspunkte zur Formulierung einer Übergangsstrategie.
    Jede antikapitalistische Perspektive steht zudem vor der Frage, welche Rolle die Allokationsmechanismen Markt und Plan einnehmen sollen. Jenseits der autoritären staatlichen Kommandowirtschaft und der Vorstellungen von Marktsozialismus bieten die Vorschläge für partizipative Planung nützliche Hinweise für eine sozialistisch-emanzipatorische Perspektive.
    Das Ziel des Artikels besteht darin, Anknüpfungspunkte für eine Perspektive umfassender gesellschaftliche Aneignung auszuloten und damit einen Beitrag zur Diskussion über eine Neuformulierung eines emanzipatorischen und sozialistischen Projekts zu leisten. Meine Argumentation erfolgt in drei Schritten. Erstens können die Vorschläge zur Demokratisierung der Wirtschaft sowohl der Modernisierung des Kapitalismus dienen als auch nützliche Beiträge für eine Perspektive der antikapitalistischen und emanzipatorischen Transformation der Gesellschaft liefern. Entscheidend ist es, die Selbsttätigkeit der Lohnabhängigen zu fördern.
    Die Diskussionen über und Erfahrungen mit Arbeiterkontrolle und Räten bieten hierzu unverzichtbare Impulse. Zweitens argumentiere ich im Gegensatz zu den Vorschlägen für Wirtschaftdemokratie und Marktsozialismus, dass sich Wirtschaftsdemokratie
    und die Herrschaft des Kapitals mit ihrem Privateigentum an Produktionsmitteln gegenseitig ausschließen. Eine umfassende Demokratisierung der Produktion und Reproduktion stellt das private Eigentum an Produktionsmitteln perspektivisch in Frage.
    Die Mobilität des Kapitals, also die im Zuge der internationalen  Expansion durchgesetzten transnationalen Wertschöpfungsketten, vertikale Desintegration und Offshoring und die Mobilität der Arbeit werfen drittens für eine Perspektive der demokratischen gesellschaftlichen Aneignung grundlegende Fragen auf. Eine zentrale
    Herausforderung ist es zu klären, in welchen räumlichen Maßstäben ökonomische Prozesse entschieden werden. So stellt sich vielfach die Herausforderung, politische und ökonomische Entscheidungen auf europäischer Ebene zu fällen. Letztlich ist die
    Struktur der weltweiten Arbeitsteilung selbst eine Frage der Demokratie.

     

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    Sozialistische Zeitung - Theorie und Praxis sozialer Emanzipation

    Nr. 2 - September 2010

    www.emanzipation.org

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