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Spanish28/05/12
“Empresarios y obreros del calzado y el Congreso de la Productividad”
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Actas XI° Jornadas Interescuelas/Departamentos de Historia
2007
1960-2000 – Εργατικός 'Ελεγχος ενάντια στην Καπιταλιστική Αναδιάρθρωση, Αργεντινή, Marina Kabat, 21ος αιώνας – Εργατικός Έλεγχος στη Σύγχρονη Εποχή, Λατινική ΑμερικήEraΝαιΝαιNoΌχι -
Spanish28/05/12
“Dossier: Problemas del movimiento obrero”
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Revista Pasado y Presente 2/3 (nueva serie). Año IV
Julio/diciembre 19731960-2000 – Εργατικός 'Ελεγχος ενάντια στην Καπιταλιστική Αναδιάρθρωση, Αργεντινή, varios autores, 21ος αιώνας – Εργατικός Έλεγχος στη Σύγχρονη Εποχή, Λατινική ΑμερικήEraΝαιΝαιNoΌχι -
Spanish28/05/12
“SiTraC y SiTraM a los trabajadores y al pueblo argentino (1971)”
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1960-2000 – Εργατικός 'Ελεγχος ενάντια στην Καπιταλιστική Αναδιάρθρωση, Αργεντινή, Sindicato de Trabajadores Concord (SiTraC) y Sindicato de Trabajadores Materfer (SiTraM), 21ος αιώνας – Εργατικός Έλεγχος στη Σύγχρονη Εποχή, Λατινική ΑμερικήEraΝαιΝαιNoΌχι -
French26/05/12
Après plus de 600 jours de lutte, les salariés de Fralib ont enfin obtenu que des négociations puissent s’engager avec Unilever. Les négociations démarreront dès la semaine prochaine. Le Ministre a ouvert un délai d’un mois pour ces premières discussions. Au bout de ce délai, le point sera fait avec lui.
Après l’annulation par le Tribunal d’instance de Marseille des deux premiers Plans de « sauvegarde » de l’emploi, Unilever a présenté un troisième PSE. Grâce à diverses manœuvres du précédent gouvernement et de son ministre du Travail, Xavier Bertrand, notamment en laissant passer volontairement le délai légal pour envoyer le procès-verbal de carence qui avait été dressé et en ordonnant à la Direction Départementale du Travail de bloquer la lettre d’observations sur le PSE qu’elle envisageait de transmettre à la société Fralib, ce troisième PSE n’a pas été rejeté par le Tribunal d’Instance. La direction de Fralib en a profité pour envoyer les premières lettres de licenciement et tenter de déménager le site de Gemenos (13).
Face à cela, les salariés ont occupé l’usine le 11 mai 2012. La direction a tenté de riposter en demandant au Tribunal d’instance l’expulsion des salariés du site. Le tribunal a donné un délai jusqu’au 1er juin pour que des négociations s’engagent. Depuis, les évènements se précipitent. La Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole a décidé d’exercer son droit de préemption sur le site de Fralib à Gémenos, afin d’empêcher toute vente du site par Unilever. Vendredi 25 mai, Arnaud Montebourg, Ministre du Redressement productif a annoncé de nouvelles avancées :- Unilever accepte de participer à des discussions avec la délégation des salariés de Fralib ;
- Unilever s’engage à ne pas mettre en application l’expulsion des salariés du site après le 1er juin ;
- Unilever confirme que les machines ne quitteront pas l’usine.
Un processus de discussions et de négociations va s’ouvrir sous l’égide du Ministère du Redressement productif, du Ministère de l’Economie sociale et solidaire, du Ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et du Ministère du Travail. Dans ce cadre, le Ministre a confirmé l’engagement public pour que le projet des salariés soit affiné, avec le concours d’experts mis à dispositions par l’Etat. La solution alternative des salariés est désormais prise en compte et sera au cœur du processus de négociations qui s’engage.
Communiqué du 25 mai 2012 des syndicats CGT et CFE-CGC de Fralib
Solution alternative présentée par les syndicats CGT et CFE-CGC
Association Autogestion
26 mai 2012
http://www.autogestion.asso.frBenoît Borrits, Fralib, Ανακτημένες Επιχειρήσεις, Συνδικαλισμός, Εργατική Αυτοδιαχείριση, Εργατικός Έλεγχος, 21ος αιώνας – Εργατικός Έλεγχος στη Σύγχρονη Εποχή, Γαλλία, ΕυρώπηAuthorsΝαιΝαιNoΌχι -
German24/05/12Online-Volltext
Der gleichnamige Band zum Thema Selbstverwaltung erschien erstmals 1996, das Buch ist nun auf unserer Seite im Volltext als pdf abrufbar.
VORWORT
Mit den neuen sozialen Bewegungen, besonders der Studenten- und Jugendbewegung der Sechziger- und der frühen Achtzigerjahre, lebte auch die Idee und Praxis der betrieblichen Selbstverwaltung nicht nur in den USA, sondern auch in der Schweiz und in andern kapitalistischen Industrie-Ländern Europas wieder auf. Schon seit Beginn der Industrialisierung haben Menschen, die existentiell absolut oder relativ unter den herrschenden Machtverhältnissen und Marktmechanismen der Moderne zu leiden
batten, in ähnlichen Widerstandsstrategien, Widerstandstheorien und alternativenÜberlebensformen Antworte auf diese Probleme gesucht: die Frühsozialisten mit ihren utopischen Gemeinschaften, die Entfremdungstheoretiker, die Pariser Kommune, die Anarchisten und Marxisten und andere an einer demokratischen Produktions- und Lebensweise interessierte Gruppen.Die in den letzten Jahren entstandenen selbstverwalteten Betriebe, sei es in der Schweiz oder in anderen kapitalistischen lndustrieländern, sind in der Regel weder aus der Arbeiter-, Gewerkschafts- noch aus der Genossenschaftsbewegung heraus entstanden. Zum einen orientiert sich die (heute) meist 'oligarchisierte' Gewerkschaftsbewegung selbst an der kapitalistischen Marktwirtschaft und ihren 'oligarchisierten' grosskapitalistischen Produktionsstrukturen. Zum andern hat sich mit wenigen Ausnahmen auch die 'alte' Genossenschaftsbewegung in grossen Organisationen oligarchisch und unkritisch marktbejahend abgesetzt, um Kapital maximal anzuhaufen, ohne dabei die 'neue' Genossenschaftsbewegung wie die der Selbstverwaltung bedeutend zu fordern. Im Gegenteil, die meisten selbstverwalteten
Betriebe sind aus 'eigener' Kraft im Kontext der neuen sozialen Bewegungen
- wie der Jugend-, Umwelt-, Frauen- oder Friedensbewegung - hervorgegangen.
Die übrigen selbstverwalteten Betriebe sind in der Regel im Zusammenhang mit Betriebstibernahmen entstanden. Sie stellen eher punktuelle und notgedrungene Bemühungen dar, Betriebsschliessungen zu vermeiden, Arbeits- und Immobilienmärkte zu stützen und den offentlichen Haushalt von Gemeinden und Regionen samt dem dazugehörenden ökonomischen Potential zu erhalten. Weder auf die Vergangenheit noch auf die Gegenwart bezogen, sind die an der Selbstverwaltung interessierten Menschen einer einzigen kulturellen oder politischen Richtung zuzuordnen. Sie handeln in unterschiedlichem Ausmass aus einem religiösen, sozialistischen, anarchistischen, verteilungspolitischen, 'kleinbürgerlichen', 'unternehmerischen' oder einem andern Selbstverständnis heraus. Alle an der Selbstverwaltung Interessierten aber widersetzen sich eigentlich den folgenden, der Moderne innewohnenden und miteinander verknüpften Tendenzen:- der Tendenz, von traditionellen, hierarchischen betrieblichen Machtverhältnissen
und anonymen Marktkräften existentiell verunsichert und/oder durch sie in den Arbeits- und Lebensgemeinschaften auseinandergerissen zu werden,- dem wachsenden Verlust der Kontrolle (durch Besitz und Verfügungsgewalt) über die Produktionsmittel und der damit verbundenen betrieblichen Arbeitsverhältnisse und -bedingungen.
Ungeachtet dieser Gemeinsamkeit werden mit der betrieblichen Selbstverwaltung aber oft noch andere Ziele verbunden. Den einen dient sie als materielle und soziale Basis zur Förderung gewisser kultureller Tatigkeiten, den andern zur Verwirklichung einer religiösen oder spirituellen Gemeinschaft; den einen zur Förderung einer sozialen Bewegung, den andern zur sozialpolitischen/charitativen Tätigkeit; den einen zur sozioökonomischen Entwicklung unter neuen Strukturen, den andern zum
Überleben im bestehenden System; den einen zur gesellschaftlich revolutionären
Transformation, den andern zur gesellschaftlichen 'Rückstufung.Volltext als .pdf Datei zum Herunterladen
Wallimann, Isidor (Hg.) (1996), Neu-IEditions Heuwinkel, Neu-Allschwil / Basel
Κριτικές Βιβλίων, Bernard Gailloz, Franziska Amstutz, Mathias Hasler, Olivier Mounir, Simone Seiler, Αλληλέγγυα Οικονομία, Εργατική Αυτοδιαχείριση, 21ος αιώνας – Εργατικός Έλεγχος στη Σύγχρονη Εποχή, Ελβετία, ΕυρώπηMediaΝαιΝαιNoΌχι -
French17/05/12
Le Tribunal de Grande Instance de Marseille a rendu son verdict suite à l’assignation en référé de la Direction d’Unilever contre les salariés qui ont occupé l’usine le 11 mai 2012 : les salariés ne sont pas expulsables avant fin mai, délai donné pour que s’engage une réelle négociation sur l’avenir du site. Il s’agit d’une grande victoire des salariés de Fralib et une question est sur toutes les langues : que va faire le gouvernement Hollande-Ayrault en faveur des salariés pour contraindre le groupe Unilever a négocier sérieusement ?
Fralib est un conflit qui dure depuis maintenant presque deux ans depuis que le groupe Unilever a décidé de fermer sa dernière usine de conditionnement de thés et d’infusions en France. Rappelons pour mémoire qu’il y a dix ans, ce groupe aux profits gigantesques a déjà procédé à la fermeture de son usine de Rouen et fait déménager certains salariés à Gemenos (13) pour aujourd’hui délocaliser la production en Pologne.
Face à cela, les salariés ont toujours refusé la perspective de la fermeture de cette usine en définissant un plan alternatif de sauvergarde de l’emploi et de l’outil industriel. Ce plan consiste à exiger d’Unilever la cession de la marque L’Elephant, vieille marque marseillaise de plus de cent ans, et de l’outil industriel aux salariés avec un plan dégressif de commandes et de fournitures à la nouvelle entité, ce qui permettra aux travailleurs de Fralib de se retourner commercialement afin de trouver de nouveaux débouchés. Rappelons que ce plan va au-delà de la simple reprise en SCOP par les salariés et intègre la perspective d’une relance d’une filière locale de produits aromatiques et de développement du commerce équitable avec les pays du Sud.
Face à cela, la direction d’Unilever a présenté successivement deux Plan de « Sauvegarde » de l’Emploi, deux plans qui ont été retoqués au Tribunal d’Instance de Marseille. La direction est en effet incapable de justifier économiquement cette fermeture, cette entité étant dirigée par une structure du groupe basée en Suisse et qui contrôle ses achats comme ses ventes : Fralib ne dispose d’aucune autonomie de gestion. Plutôt que d’engager une négociation avec les salariés, Unilever persiste et a présenté un troisième PSE, lequel a été accepté par le Tribunal en première instance le 20 avril 2012 (rappelons que le deuxième PSE a été débouté en appel). La direction s’est alors empressée de profiter de cette opportunité avant les élections présidentielles pour tenter de déménager l’outil industriel de l’usine. C’est pourquoi les salariés ont investi et occupé l’usine le vendredi 11 mai.
La Direction a alors répliqué en initiant une procédure en référé au Tribunal d’Instance pour expulser les salariés du lieu de travail. Ce Tribunal a rendu son verdict et laisse un répit aux salariés jusqu’à fin mai. Plus que jamais, la négociation doit s’engager pour la mise en œuvre du projet alternatif présenté par les salariés. Quelle sera l’attitude du nouveau gouvernement Hollande-Ayrault ? Il est urgent, au travers du cas Fralib, de donner un coup d’arrêt aux délocalisations de production de la part de groupes multinationaux aux profits sans limite. Si ceux-ci veulent arrêter la production, qu’ils la laissent alors aux salariés qui sont les mieux à même de gérer et maintenir celle-ci.
Association Autogestion
17 mai 2012
http://www.autogestion.asso.frBenoît Borrits, Fralib, Ανακτημένες Επιχειρήσεις, Συνδικαλισμός, Εργατική Αυτοδιαχείριση, Εργατικός Έλεγχος, 21ος αιώνας – Εργατικός Έλεγχος στη Σύγχρονη Εποχή, Γαλλία, ΕυρώπηAuthorsΝαιΝαιNoΌχι -
German16/05/12Ein kurzer Abriss über Ideen ökonomischer Demokratie in der deutschen Arbeiterbewegung
Bis heute wird die Unterscheidung zwischen Sozialismus und Kapitalismus oft missverständlich auf den Gegensatz zwischen »Staat« und »Markt« und das assoziierte Gegensatzpaar »Planung« vs. »Freiheit« reduziert. Im Gegensatz zu dieser landläufigen Vorstellung spielten jedoch Freiheit und Demokratie in der Ideengeschichte des Sozialismus immer eine zentrale Rolle. Zwar gab es in der frühen Neuzeit eine ganze Reihe frühsozialistischer Utopien mit deutlich autoritären Zügen, von denen Thomas Moores »Utopia« die bekannteste und prägendste ist.
Die weitere Ideengeschichte des Sozialismus ist jedoch eng verbunden mit der Französischen Revolution und der Forderung, das hier gewagte demokratische Experiment auszuweiten. Der klassische Liberalismus hingegen war stets von einem gewissen Misstrauen geprägt: nicht allzu viele und vor allem nicht die besitzlosen Massen sollten an der Gestaltung der Gesellschaft teilhaben – in der Regel wurde nur erwachsenen Männern mit festem Wohnsitz und Eigentum das Wahlrecht zugestanden, oft gestaffelt nach dem Steueraufkommen wie im preußischen Dreiklassenwahlrecht. Riesige Bereiche der Gesellschaft waren von der Demokratie abgekoppelt. Der Staat war teilweise demokratisiert, aber die Wirtschaft wurde unter alleiniger Kontrolle der Besitzer von Kapital und Boden belassen. Um diese Zustände zu beseitigen, wurde daher schon zu Beginn des 19. Jahrhunderts nicht nur die Gleichheit, sondern auch eine demokratische Kontrolle der Wirtschaft gefordert.
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Marcel Bois/Bernd Hüttner (Hg.): "Geschichte einer pluralen Linken", Band 3, Berlin 2011.
http://www.rosalux.de/publication/37896Αρχές του 20ού αιώνα – Εργατικά Συμβούλια και Εργατικός Έλεγχος κατά τη διάρκεια Επαναστάσεων, 1960-2000 – Εργατικός 'Ελεγχος ενάντια στην Καπιταλιστική Αναδιάρθρωση, Γερμανική Επανάσταση 1918/1919, Συνεταιριστικό Κίνημα, Άμεση Δημοκρατία, Βιομηχανική Δημοκρατία, Ralf Hoffrogge, Συνδικαλισμός, Εργατικά Συμβούλια, ΓερμανίαTopicΝαιΝαιNoΌχι -
German16/05/12Rezension von Dietmar Lange
Der Tagungsband geht auf ein wissenschaftliches Kolloquium zu dem Thema „Basisdemokratie und Arbeiterbewegung – Erfahrungen und Vermächtnisse“ zurück, welches aus Anlass des 80. Geburtstages des marxistischen Historikers Günter Benser am 14. Januar 2011 von der Rosa-Luxemburg-Stiftung Berlin und Brandenburg sowie dem Förderkreis Archive und Bibliotheken zur Geschichte der Arbeiterbewegung in Berlin abgehalten wurde. Er enthält Beiträge des Kolloquiums und einige ergänzende Studien, die zum Teil aus anderen Publikationen übernommen wurden.
Die 24 Beiträge in dem Band sind in mehrere unterschiedliche thematische und historisch-epochale Abschnitte gegliedert. Aufgrund des wissenschaftlichen Werdegangs der meisten Teilnehmer und Teilnehmerinnen in der ehemaligen DDR und ihrer damit eng auf die Geschichte der deutschen Arbeiterbewegung ausgerichteten wissenschaftlichen Beschäftigung, bildet diese den herausragenden Gegenstand der Untersuchungen, bis auf einen kurzen Beitrag zur Pariser Kommune, der jedoch vor allem ihre Rezeption durch Karl Marx behandelt, und einen Beitrag zur polnischen Solidarnosc-Bewegung in den 80er Jahren.
Laudatio und Einführung
In einer an den Anfang gestellten Laudatio für Günter Benser durch Siegfried Prokopp und Dietrich Stariz sowie einer Einführung des Jubilars, wird die Wahl des Themas durch die wissenschaftliche Beschäftigung Bensers mit der Geschichte der Arbeiterbewegung begründet, in deren Zuge er immer wieder auf basisdemokratische Initiativen gestoßen sei, und seinen eigenen persönlichen Erfahrungen in den Wendejahren 1989/90. In diesen war das einstige Mitglied des Instituts für Marxismus-Leninismus als direkt gewählter Leiter an dessen Umgestaltung zum Institut für Geschichte der Arbeiterbewegung beteiligt und habe dies selbst als Zeit basisdemokratischen Aufbruchs und „Verjüngungskur“ erlebt.
Die thematische Verbindung von Basisdemokratie und Arbeiterbewegung begründet Benser aber auch mit aktuellen eher formal argumentierenden Debatten um die Möglichkeiten basisdemokratischer Entscheidungsfindungen. Er hebt hingegen hervor, dass eine formale Demokratie- und Herrschaftsproblematik eng mit der Entwicklung der Produktivkräfte und der sozialen Verhältnisse betrachtet werden müsse. Es gehe daher auch nicht um eine Idealisierung von Basisbewegungen an sich, wichtig sei der soziale Inhalt und die gesellschaftlichen Gestaltungsmöglichkeiten. Dennoch zeige die historische Erfahrung, dass Basisbewegungen, die scheinbar zementierte Herrschaftsverhältnisse in Frage stellen und das Bewusstsein der Akteure verändern, möglich waren und folgerichtig auch in Zukunft wieder möglich sein werden.
Die deutsche Arbeiterbewegung von ihren Anfängen bis zum Beginn des 20. Jahrhunderts
Der erste Komplex versammelt historische Beiträge, welche das Demokratieverständnis der deutschen Arbeiterbewegung von ihren Anfängen bis zum Beginn des 20. Jahrhunderts behandeln. Bereits in der Revolution von 1848/49 ist die Einberufung parlamentarischer Repräsentativorgane in Frankfurt und den deutschen Bundesstaaten auf Druck einer sozialen Massenbewegung unter Einschluss der Arbeiter entstanden, die selbst basisdemokratische Ansätze entwickelte. Dies behandelt Walter Schmidt anhand der Beschlüsse und Statutenentwürfe des Bundes der Gerechten und späteren Bundes der Kommunisten, die eine größtmögliche Beteiligung aller Mitglieder und lokalen Organisationen bei der Beschlussfindung vorsahen. Zudem gab es Bestrebungen der neu entstandenen Arbeitervereine soziale Parlamente zu bilden, welche die besonderen Interessen der arbeitenden Schichten repräsentieren sollten. Letztlich waren es die sozialen Forderungen die längerfristig zu einem Bruch mit der bürgerlich-liberalen Demokratiebewegung führten.
Das Arrangement der deutschen Bourgeoisie mit dem preußischen Obrigkeitsstaat hatte jedoch perspektivisch ebenfalls zur Folge, dass die ab den 70er Jahren des 19. Jahrhunderts anwachsende sozialdemokratische Partei faktisch zur einzigen Trägerin auch der liberal-demokratischen Forderungen in Deutschland wurde. Ralf Hoffrogge beschreibt dabei, wie die Orientierung auf die Wahlkämpfe und die Erlangung von Reichstagsmandaten zusammen mit einer zunehmenden Bürokratisierung und theoretischen Verengung des Marxismus auf eine objektivistisch-evolutionäre Konzeption dazu führten, dass Basisbestrebungen in den entstehenden Partei- und Gewerkschaftsapparaten immer mehr auf Ablehnung stießen. Dies bewirkte, dass das propagierte sozialistische Fernziel mit den alltäglichen Klassenkämpfen unverbunden blieb. Das habe sich erst mit der Rätebewegung nach dem 1. Weltkrieg geändert, die neben neuen organisationstheoretischen Konzepten mit konkreten Sozialisierungsforderungen einherging. Nach der Niederlage der Rätebewegung habe die SPD die bürgerlich-liberale Tradition der Arbeiterbewegung mit der Praxis der Klassenkollaboration im Krieg und der Ideologie der Sozialpartnerschaft fortgeführt und die KPD eine autoritär-staatssozialistische Tradition mit einem technokratischen Wissenschaftsverständnis. Bei beiden sei für Basisinitiativen weiterhin kein Platz gewesen.
In zwei weiteren Beiträgen wird außerdem an die Konzepte von zwei Positionen erinnert, welche durch die Niederlage der Revolution marginalisiert blieben. Gerhard Engel behandelt das Demokratiekonzept der Bremer Linksradikalen, welche mit der Zuspitzung der Ereignisse die parlamentarische Demokratie als versteckte Herrschaft einer besitzenden Minorität abzulehnen begannen und mit der Enttäuschung über die Haltung der Massen in der Revolution sich in die Richtung einer Diktatur einer kommunistischen Avantgardepartei bewegten, bei gleichzeitigem Festhalten an einer basisdemokratischen Organisation des Innenlebens der Partei selbst. Annelies Laschitza und Eckhard Müller behandeln vor allem die Beiträge Rosa Luxemburgs zur Debatte um Parlamentarismus und Massenaktion vor und während der Revolution. Betont wird dabei, dass für Luxemburg Massenaktionen als Korrektiv gegen die Schwerfälligkeit und drohende Erstarrung politischer Institutionen sowie deren bewusstseinsbildende und emanzipatorische Qualitäten wichtig gewesen seien. Massenaktionen hielt sie außerdem auch für notwendig um die Entfaltung der Macht der Arbeiterklasse gegenüber ihren Gegnern zu ermöglichen. Im Parlament könnten hingegen nur die Wirkungen außerparlamentarischer Machtfaktoren nachvollzogen und nachträglich sanktioniert werden.
Antifas und Basisinitiativen nach 1945
Sind die Beiträge des ersten Teiles noch stärker auf die Entwicklung unterschiedlicher historischer Demokratiekonzepte innerhalb der Arbeiterbewegung ausgerichtet, so behandelt der zweite Komplex eine konkrete historische Umbruchsituation die nur selten mit der Entstehung von Basisbewegungen auf lokaler und betrieblicher Ebene in Verbindung gebracht wird, nämlich nach der Niederlage des nationalsozialistischen Deutschlands 1945. Peter Brandt schildert die Entwicklung der Antifa-Bewegung im Frühjahr und Sommer 1945. Nach dem Einmarsch der Alliierten entstanden vor allem in den Zentren der ehemaligen Arbeiterbewegung Antifaschistische Ausschüsse und Komitees, die in vereinzelten Fällen Tausende von Mitgliedern und Zehntausende Anhänger umfasst hätten. Sie bestanden zumeist aus Mitgliedern der ehemaligen Arbeiterparteien jüngeren und mittleren Alters, welche das Ende der Weimarer Republik noch miterlebt hatten und somit den am wenigsten demoralisierten, sozial aktivsten und am entschiedensten demokratischen Teil der deutschen Bevölkerung dargestellt hätten, „der die Zusammenbruchskrise gemeinschaftlich, statt individualistisch oder klientelistisch zu lösen versuchte“. Primär drehte sich die Aktivität der Antifas um die Sicherstellung der alltäglichen Versorgung und Aufräumarbeiten sowie eine Entnazifizierung „von unten“. Zugleich habe jedoch der Wille bestanden, die Fehler von 1918 zu vermeiden, die in einer Spaltung der Arbeiterbewegung und in verpassten gesellschaftlichen Strukturreformen, wie einer Entmachtung des Großkapitals, gesehen wurden. Die Antifas wurden jedoch bereits früh von den alliierten Besatzungsmächten sowohl im Westen wie auch im Osten aufgelöst, beziehungsweise deren führende Mitglieder zum Teil in die neuen Gemeindeverwaltungen kooptiert. Zudem wurden basisdemokratische Neuansätze und Einheitsbestrebungen auf lokaler Ebene durch den Aufbau der alten Parteien und Gewerkschaften, die größtenteils wieder unter der Regie der zurückgekehrten Führungen aus dem Exil von statten gingen, zurückgedrängt. Exemplarisch wird dies anhand der Neugründung der SPD von Heinz Niemann beschrieben. Weiterwirkende Einheitsbestrebungen an der Basis, die schließlich mit der von oben forcierten Gründung der SED einhergingen, werden von Rainer Zilkenat anhand des lokalen Beispiels von Neukölln (welches in der westlichen Besatzungszone Berlins lag) dargestellt.
Einen besonders interessanten Beitrag bildet die Schilderung Rolf Badstübners über die Betriebsrätebewegung, die noch bis 1948 Forderungen nach Sozialisierungsmaßnahmen unter Beteiligung der beschäftigten Arbeiter zonenübergreifend ausdrückte. Im Westen gipfelte sie 1946 und 1947 in Protestdemonstrationen und Streikbewegungen im Ruhrgebiet, die jedoch mit der Entstehung des Kalten Krieges und der Teilung abebbten und in die Bahnen des von den Gewerkschaften vertretenen Mitbestimmungskonzeptes bei Aufgabe der Sozialisierungsforderungen geleitet wurden. Im Osten wurden die Betriebsräte 1948 zugunsten einer zentralen Lenkung und der durch den FDGB gebildeten Betriebsgewerkschaftsleitungen abgeschafft.
Basisbewegungen und Betriebskämpfe 1989/90
Der letzte spezifisch historisch ausgerichtete Komplex umfasst ebenfalls Beiträge zu einer Umbruchsituation der deutschen Geschichte, die selten mit basisdemokratischen Initiativen aus der Arbeiterbewegung in Verbindung gebracht wird. Es handelt sich hierbei um die Wendejahre 1989/90 in der ehemaligen DDR. Stefan Bollinger und Kurt Schneider heben in ihren Beiträgen jeweils hervor, dass es der Mehrzahl der Protagonisten der Bürgerbewegung 1989 zunächst nicht um eine Infragestellung des Sozialismus gegangen wäre, sondern um einen Versuch diesen mit der Demokratie in Einklang zu bringen. Dafür sollten grundlegende Veränderungen des politischen Systems und gesellschaftliche Reformen herbeigeführt werden. Nach Schneider habe erst mit der Maueröffnung und unter massivem propagandistischem und finanziellem Einsatz der Parteien und Medien der alten Bundesrepublik eine Entwicklung orientiert auf die Wiedervereinigung und die Herstellung kapitalistischer Eigentums- und Marktverhältnisse eingesetzt. Zugleich stellt Bollinger jedoch heraus, dass bei den meisten der neugegründeten Parteien und Organisationen der Bürgerbewegung konkrete wirtschaftspolitische Vorstellungen kaum vorhanden gewesen waren. Lediglich die Vereinigte Linke habe eine Beibehaltung des gesellschaftlichen Eigentums an den Produktionsmitteln in Verbindung mit einer Demokratisierung durch die Wahl von Betriebsräten gefordert.
Dennoch sei es neben dem Protest auf der Straße und lokalen Diskussionsrunden auch zu einer Bewegung in den Betrieben gekommen. Vielerorts mussten sich die staatlichen Leiter Vertrauensabstimmungen unterziehen und es entstanden unabhängige Gewerkschaften, Betriebsräte und –komitees. Sei es zunächst um Fragen der Entlohnung und der Arbeitsverhältnisse gegangen, so mit der sich abzeichnenden Wiedervereinigung um die Interessen der Belegschaften und deren Einfluss auf das Schicksal der Betriebe beim Übergang in die gesellschaftliche Ordnung der BRD, und schließlich um den Kampf gegen Privatisierungen und Betriebsschließungen durch die Treuhandanstalt. Zum Teil wurden dabei auch alternative Ideen einer Wirtschaftsdemokratie entwickelt, etwa im Falle des Sömerdaer Modells, wie dies in dem Beitrag von Jörg Rösler beschrieben wird.
Einen sehr interessanten Einblick liefert Günther Glaser in die Veränderungen innerhalb der NVA 1989/90, wo mit dem Erstarken der Bürgerbewegung auch ein Mentalitätswandel unter den Soldaten einsetzte und Gehorsamsverweigerungen mit der Bildung von Basisinitiativen um sich griffen, die zum Teil forderten, dass die „Demokratie auch vor den Kasernen nicht haltmachen“ dürfe und die „preußisch-militaristischen Überbleibsel in unserer Armee beseitigt werden.“
Konzepte und Theorien
Den letzten Abschnitt bilden Beiträge die sich um eine Konzeptualisierung unterschiedlicher Demokratievorstellungen und deren Bedeutung für die Strategiedebatten linker Politik und sozialer Bewegungen bemühen. Ulla Plener plädiert für eine Verschränkung parlamentarischer und basisdemokratischer Mittel und Formen auf dem Weg in eine andere Gesellschaft, wobei sie die Machtstrukturen und hierarchischen Represäntationsformen des Parlamentarismus aus dem konfrontativen Charakter der kapitalistischen Produktionsverhältnisse ableitet und im Gegensatz dazu basisdemokratische Bewegungen als spontane Selbstermächtigungsformen der sozialen Individuen bestimmt, denen bei einer Transformation der gesellschaftlichen Verhältnisse die entscheidende Rolle zukommen müsse. Problematisch bleibt, wie der Anspruch der staatlichen Institutionen „Vertreter der Allgemeinheit“ und des Parlamentes einziger Träger politischer Legitimität zu sein, der , wie Plener selbst herausstellt, auch zu einer entsprechenden Ablehnung von Basisinitiativen der auf den Parlamentarismus und den Staat orientierten Arbeiterparteien beitrug, mit der Selbstermächtigung sozialer Basisbewegungen zusammenpasst. Die Lösung dieses Problems wird von Plener in partizipativen institutionellen Formen nach dem Beispiel Lateinamerikas und einer „Reformierung dieses Staates in Richtung seiner Vergesellschaftung“ gesehen.
Theodor Bergmann behandelt den Komplex Faschismus, Demokratie und Kommunismus und kommt zu dem Schluss, dass es unwahrscheinlich sei den Kapitalismus auf dem Wege von Reformen transformieren zu können, da die herrschende Klasse vermutlich auch einen Mehrheitsbeschluss des Parlamentes zur Übernahme der Produktionsmittel nicht akzeptieren würde, ohne den durch sie dominierten Staatsapparat einzusetzen.
Neben zwei Abhandlungen über die verfassungstheoretischen und wirtschaftsdemokratischen Konzepte linkssozialistischer Theoretiker und ihrer Wirkung auf die linke Opposition in der frühen Bundesrepublik und die Studentenbewegung (Andreas Diers über Wolfgang Abendroth und Gregor Kritidis über Erich Gerlach), enthält dieser Teil noch eine kurze Darstellung über den „Computer-Sozialismus“ des Erfinders des ersten Computers Konrad Zuse und die Möglichkeiten des World Wide Web für alternative soziale und internationale Vergesellschaftungsformen, sowie einen sehr lesenswerten Beitrag von Gisela Notz zu basisdemokratischen Wirtschaftsmodellen. Notz liefert einen Überblick von den Produktions- und Konsumgenossenschaften der Arbeiterbewegung im 19. und zu Beginn des 20. Jahrhunderts bis zu den Versuchen alternativen Wirtschaftens seit den 60er und 70er Jahren. Zugleich geht sie auf die theoretische Reflexion über solche Bestrebungen ein. Bereits von Marx erhielten sie Zustimmung und Kritik zugleich, der sie zwar als ungeeignet für eine generelle Aufhebung der kapitalistischen Verhältnisse ansah, ihnen aber als Experimente einige Bedeutung beimaß, die zeigen könnten, dass die Produktion auf großer Stufenleiter auch ohne die Hierarchie einer besonderen Leitung durch die Arbeiter selbst möglich ist. Eine auch von späteren Marxisten und Marxistinnen erhobene und durchaus Ernst zunehmende Kritik wird bereits von Rosa Luxemburg formuliert, die in isolierten Selbstverwaltungsmodellen lediglich „eine im kleinen sozialisierte Produktion bei kapitalistischem Austausche“ und einen „Rückgang von großkapitalistischer auf mittelalterliche Warenwirtschaft“ sah. Notz selbst begrüßt alternative Wirtschaftsformen als Fenster in eine andere mögliche Welt. Insgesamt brauche es aber eine unterstützende Umwelt aus Parteien, Gewerkschaften und sozialen Bewegungen mit der Perspektive einer Aneignung und Umverteilung des gesamten gesellschaftlichen Reichtums, da es nach wie vor um die Lebenssicherung und -gestaltung aller Menschen gehe.
Der Überblick zeigt, dass der Band Beiträge zu sehr verschiedenen Themen und Zugangsweisen auf das Thema „Basisdemokratie und Arbeiterbewegung“ vereint, die bei der Rezension nicht alle berücksichtigt werden konnten. Durch die große Anzahl ist zudem die Qualität der Beiträge recht unterschiedlich, ebenso wie sich zum Teil widersprechende politische Beurteilungen finden, was im Rahmen eines solchen Kolloquiums sicherlich auch nicht anders zu erwarten gewesen ist. Am interessantesten sind die Beiträge dort, wo sie politische Umbruchsituationen im Zusammenhang mit den sozialen Veränderungsprozessen und den Bestrebungen am Arbeitsplatz und in den Betrieben darstellen können. Hier zeigt sich auch eine Stärke des Bandes in einem großen Kenntnisstand der Beitragenden auf Gebieten der deutschen Geschichte, in welchen vom überwiegenden Teil der dominierenden Geschichtsschreibung Basisinitiativen und – bewegungen eher übergangen werden.Rainer Holze; Siegfried Prokop (Hrsg.): Basisdemokratie und Arbeiterbewegung, Karl Dietz Verlag, Berlin 2012.
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Erstveröffentlichung auf workerscontrol.net, Mai 2012.
Εργατικός Έλεγχος τον 19ο αιώνα και πρωτύτερα, Αρχές του 20ού αιώνα – Εργατικά Συμβούλια και Εργατικός Έλεγχος κατά τη διάρκεια Επαναστάσεων, 1960-2000 – Εργατικός 'Ελεγχος ενάντια στην Καπιταλιστική Αναδιάρθρωση, Κριτικές Βιβλίων, Εργατικός Έλεγχος υπό τον Κρατικό Σοσιαλισμό, Dietmar Lange, Βιομηχανική Δημοκρατία, Εθνικοποίηση / Απαλλοτρίωση, Αλληλέγγυα Οικονομία, Εργατική Αυτοδιαχείριση, ΓερμανίαMediaΝαιΝαιCurrent DebateΌχι -
Spanish11/05/12
LA LOTTT DIGNIFICA AL TRABAJO Y PROPICIA SU UNIDAD, PERO….
Acontece que la burguesía venezolana agrupada en Fedecamaras y otros gremios del capital han puesto el grito en el cielo por la aprobación de la LOTTT (Ley Orgánica del Trabajo de Trabajadores y Trabajadoras) el 30 de abril de 2012 por parte del Presidente Chávez. El aullido que será largo y con mucha resonancia internacional, indica que el sistema del capital con sus personificaciones incluidas, está intentando asimilar un duro golpe de parte del trabajo organizado. Lo que la bullaranga burguesa expresa es que estamos asistiendo, en palabras de Marx en su discurso inaugural de la 1ª Internacional, a la profundización de la Revolución Bolivariana bajo la forma de una lucha que será cada día más intensa entre la economía política de la burguesía y la naciente economía política de la clase obrera. Cerca de 1860 con la aprobación gracias a su lucha de ley de la jornada de 10 horas día y luego con la creación que hizo de múltiples cooperativas de producción, el proletariado ingles enseñó al decir de Marx que una economía del trabajo sin burgueses propietarios era posible. Con la LOTTT se abre para el trabajo venezolano y latinoamericano caribeño la posibilidad de parir una nueva economía política del trabajo, parto que sin duda será largo.
LA LOTTT GRAN INCENTIVO PARA LA ECONOMÍA POLÍTICA DEL TRABAJO, PERO…
Efectivamente como lo veremos un par de párrafos adelante, la aprobación y promulgación de la LOTTT, en pleno auge de la crisis estructural del capital y de su ofensiva para intentar someter al trabajo como sucede en Europa, significa progreso en la mejora de las condiciones de vida y en la organización del trabajo (directivo-operativo), no solo sindical, sino también como nuevo poder por cuanto estamos frente a la posibilidad de generalizar la creación de los Consejos de Trabajadores (ahora con apoyo de la ley) y lograr su confederación, herramienta de dirección obrera colectiva y participativa de la nueva economía y sus empresas.
En tal sentido la entrada en vigencia de la LOTTT es además una oportunidad para provocar el inicio del largo proceso de parto de esa nueva Economía Política del trabajo y empezar a reducir progresivamente el dominio de la economía política de la propiedad.Texto completo en .pdf para descargar
Mayo 6 de 2012, La Vela de Coro.
Jaime Corena Parra, 21ος αιώνας – Εργατικός Έλεγχος στη Σύγχρονη Εποχή, Βενεζουέλα, Λατινική ΑμερικήEraΝαιΝαιCurrent DebateΌχι -
French11/05/12
Ce vendredi 11 mai au matin, les salariés de Fralib ont occupé l’usine de Gémenos, afin de prévenir toute tentative de déménagement de l’outil industriel de la part d’Unilever. Afin de faire passer en force leur troisième Plan de « Sauvegarde » de l’Emploi, la direction avait envoyé des lettres de licenciements. Nous publions ci-dessous le communiqué commun de la CGT et de la CGC de Fralib.
NOTRE USINE, UN ESPACE DE LIBERTE, DE FRATERNITE ET DE TRAVAIL
Bonjour à tous,
Depuis plusieurs jours, la direction de Fralib a multiplié les provocations, installant une milice privée, de véritables mercenaires entraînés au combat pour exaspérer les salariés, les intimider : contrôle d’identité à l’entrée de l’usine, tentative d’interdire l’entrée des délégués dans l’usine, pressions à l’encontre des travailleurs, coupures d’électricité dans le local syndical ….
La visite, la semaine dernière, d’une société de déménagement industriel, a été confirmée par un courrier envoyé hier par la direction de Fralib aux représentants du personnel annonçant la mise en œuvre du démontage de l’outil de production. De plus, elle annonce dans ce courrier la mise en place d’un « barrage physique » entre l’usine et le local syndical interdisant toute possibilité aux salariés de venir consulter leurs représentants. Un nouveau mur de la honte en quelque sorte. Cette situation est d’autant plus intolérable qu’elle s’accompagne depuis plusieurs semaines d’une mise sous surveillance constante des salariés et de leurs élus portant atteinte à la liberté syndicale dans la droite ligne de la politique liberticide d’extrême droite de Sarkozy, président des riches mis au rencart. Si, par ces mesures, la direction croyait impressionner les salariés, c’est un nouvel échec. Si elle croit élever ainsi des digues contre le nouveau cours politique, nous agirons pour que la justice, le droit au travail, l’avenir industriel de notre pays soient les éléments centraux du progrès économique et social.
Cette situation totalement intolérable place les travailleurs de Fralib et leurs élus syndicaux, en situation de légitime défense pour sauvegarder leur usine. Ils ont décidé de reprendre leur entreprise et de mettre dehors les miliciens. Cela s’est passé calmement, sans heurt ni violence en contradiction flagrante avec les élucubrations de Bruno Witvoet, PDG d’Unilever France. La présence nombreuse des militants CGT du département, de la profession et des salariés de l’usine montre la forte mobilisation et la puissante solidarité autour des Fralibiens. La venue spontanée de nombreux responsables des partis de gauche, de personnalités et représentants des collectivités territoriales a confirmé leur soutien à la lutte des salariés.
Aujourd’hui, au petit matin, les salariés de Fralib ont repris pleine possession de leur usine et de leur outil de travail, outil que nous avons toujours affirmé protéger pour permettre la mise en œuvre de notre solution alternative. Si des dérapages pouvant conduire à des drames humains se produisaient, ils seraient de la seule responsabilité de la direction de Fralib du groupe Unilever et du gouvernement encore en place avant le passage de responsabilité au nouveau Président de la République et son gouvernement.
Cette usine que Fralib voulait transformer en camp retranché gardé par la milice et des maîtres-chiens est redevenue ce matin, à l’aube, un espace de liberté, de fraternité, de lutte collective pour le droit de travailler et de vivre dignement ici à Gémenos. Depuis septembre 2010, nous affirmons qu’aucun boulon ne sortira de notre usine. On ne lâchera rien !!!
Maintenant, l’heure est à la prise en compte réelle de notre projet alternatif. Nous sommes disponibles à tous moments pour engager les négociations nécessaires. Toutes les forces, et notamment François Hollande, Président de la République, qui soutiennent notre projet, doivent concrétiser leurs engagements dans la plus grande cohérence pour imposer au groupe Unilever qu’il assume ses responsabilités.
Encore et toujours :
continuons le Boycott de LIPTON
NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE
Le thé de l’Eléphant est né il y a 120 ans à MARSEILLE,
L’Eléphant est Français en Provence il doit rester.
Association Autogestion
11 mai 2012
http://www.autogestion.asso.frSite Internet de la CGT Fralib : http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/
https://www.youtube.com/watch?v=BTxwjrEnLA8
Benoît Borrits, Fralib, Καταλήψεις Χώρων Εργασίας, Ανακτημένες Επιχειρήσεις, Συνδικαλισμός, Εργατική Αυτοδιαχείριση, Εργατικός Έλεγχος, 21ος αιώνας – Εργατικός Έλεγχος στη Σύγχρονη Εποχή, Γαλλία, ΕυρώπηAuthorsΝαιΝαιNoΌχι
