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  • English
    15/10/12
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    "This book has been written in the war years 1941-42 under the occupation of Holland by the Germans. The author, who during many years attentively observed and sometimes actively took part in the workers' movement, gives here a summary of what from these experiences and study may be derived as to methods and aims of the workers' fight for freedom. What a century of workers' struggles presents to us is neither a series of ever again failing attempts at liberalism, nor a steadfast forward march of the workers following a fixed plan of old well-tried tactics. With the development of society we see arise new forms of fight, and this development imposed by the growth of capitalism and the growth of the working class, must go on in ever mightier display.

    The first part of the book shows the task which the workers have to perform and the fight they have to wage. The following parts treat the social and spiritual trends arising in the bourgeoisie that determine the conditions under which the workers had and have to fight. All the discourses are based on the deep connection between production system and class-fight elucidated in Marxian theory."

    Those words are taken from the editor´s preface of Anton Pannekoeks "Workers´ Councils", published in the Netherlands in 1946 and considered a classical text on the problem of workers´ councils until today. The text presents a global view on the issue, including not only Germany and the Netherlands, but also France, the Russian Revolution, China and Japanese Imperialism.

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  • German
    15/10/12

    "Seit dem 9. März halten die Arbeiter des Zementwerkes Seibel und Söhne in Erwitte den Betrieb besetzt. Sie kämpfen damit gegen den Verlust ihrer Arbeitsplätze. Die Zementarbeiter wissen, daß ihnen nur die Wahl bleibt, entweder ihren Arbeitsplatz zu verteidigen oder lange Arbeitslosigkeit und Senkung des Lebensstandards in Kauf zu nehmen. Sie haben sich für den Kampf entschieden"

    So heißt es im Klappentext der Broschüre "Betriebsbesetzung gegen Massenentlassung", aus dem Jahr 1975 die wir hier als ungekürzten Scan zur Verfügung stellen. Die Broschüre enthält eine Chronik von Streik und Betriebsbesetzung, die Forderungen der Streikenden und kommentierende Texte.

    Die Broschüre "Betriebsbesetzung gegen Massententlassung" wurde 1975 von Werner Hülsberg im Auftrag der "Gruppe Internationaler Marxisten" herausgegeben. Für die Überlassung des Scans danken wir der Internetplattform "Entdinglichung":

    http://entdinglichung.wordpress.com/

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  • Spanish
    08/10/12

    El articulo "Control obrero y Consejos socialistas de trabajadores y trabajadoras (CST) en Venezuela" de Dario Azzellini ha sido publicato en el [especial] CONTROL OBRERO (p.27-31) de la nueva revista “Venezuelarekin bat!”

    Para leer los artículos en pdf online:
    http://www.komiteinternazionalistak.org/index.php/es/especiales/venezuelarekinbat

    con el articulo "De la Utopìa a la Realidad. Dos ejemplos del movimiento obrero en Venezuela" de Leticia Hilenbrand.

     

    Komite Internazionalistak publica la revista “Venezuelarekin bat!”. Con el lanzamiento de esta revista se pretende ayudara a dar a conocer y analizar el proceso de transformaciones que lleva a cabo el pueblo venezolano.

    Este especial monográfico pretende ser una mirada en profundidad a diversos aspectos de este singular proceso en permanente construcción. El panorama electoral del 7 de octubre,  los logros de la revolución, los roles que juegan el estado y los movimientos sociales,las contradicciones y retos que debe abordar el gobierno, el papel de Venezuela en el panorama político latinoamericano o lucha en el campo son algunos de los temas que se analizan en este trabajo.

    La revista también incluye varias interesantes entrevistas a militantes de diversos movimientos sociales como el Movimiento de Poblador@s, la red Araña Feminista o el sindicato de trabajador@s UNETE.

    Por otro lado, se analizan diferentes herramientas del poder popular como las Misiones, Los Consejos Comunales y un apartado especial dedicado a la experiencia de control obrero que se está llevando a cabo en Venezuela.

    A lo largo de sus 40 páginas también hay espacio también para la opinión de diferentes brigadistas que han viajado con Komite Internazionalistak  al país caribeño en diversas delegaciones así como un reportaje fotográfico de la brigada del pasado año. Además, también incluye una sección de libros recomendados, una cronología gráfica del proceso desde el Caracazo hasta nuestros días, artículos sobre el panorama mediático o la inmersión del paramilitarismo colombiano en Venezuela.

    El contenido de la revista es fruto del trabajo de la militancia de Komite Internazionalistak pero incluye también la colaboración de diversas firmas que han aportado a la revista varios artículos como Dario Azzelllini, politólogo, escritor y documentalista, autor de libros como “El negocio de la guerra. Nuevos mercenarios y terrorismo de Estado” (Monte Ávila, Venezuela, 2009) o el documental “5 Fabricas” (Eguzki Bideoak, 2006) o Luismi Huarte Pozas, sociólogo y autor del libro “El sur en Revolución Una mirada a la Venezuela Bolivariana” (Txalaparta, 2008).

    La revista, que sale a la calle en estos días, se podrá adquirir en Bilbao (Gatazka, Ekoetxea), Donostia (Txoko Internazionalista, Kaxilda y la Libreria Hontza, ), Gasteiz (Gasteizko Gaztetxea, Hala-Bedi Taberna), Iruña (La Hormiga Atómica, Zabaldi) y en otras localidades en los puntos habituales.

     

    Dario Azzellini es doctor en cencias politicas, sociólogo escritor y documentarista. Mas informaciones: http://www.azzellini.net/

    “Venezuelarekin bat!”

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    08/10/12

    Cette petite brochure de 16 pages publiée par les Editions Grain de sable est un extrait du livre de Cornélius Castoriadis « Le contenu du socialisme » de 1979. Dans cet extrait, l’auteur questionne la possibilité du maintien d’une hiérarchie dans le cadre d’une société autogerée. Et la réponse est Non !

    Cornélius Castoriadis nous présente ici un véritable plaidoyer pour un e société strictement égalitaire dans laquelle hiérarchies des salaires comme de commandement auraient disparu, l’une n’allant pas sans l’autre comme il le constate aussi bien dans les sociétés capitalistes que dans les pays du « socialisme réel » (le texte a été écrit en 1979). Dans ces deux cas, la hiérarchie de commandement coïncide avec la hiérarchie de salaires, ce qui signifie que la couche qui commande s’attribue les plus hauts revenus et donc profitent de la production. Partant du constat que les sociétés n’ont pas toujours été hiérarchisées, l’auteur en déduit que la hiérarchie n’a rien de naturelle et constitue une construction sociale.

    Une société autogérée est une société qui se gère elle-même, dans laquelle ceux qui accomplissent une activité décident de ce qu’ils ont à faire et comment le faire et dans les limites de coexistence avec d’autres unités collectives. De ce point de vue, cela ne signifie nullement remettre son sort auprès de « gens compétents » même élus. Si la taille des groupes exigent des représentations, celles-ci doivent rester soumises au pouvoir des collectivités et donc révocables à tout moment.

    Une des fonctions de la hiérarchie est l’organisation de la contrainte, celle-ci étant nécessaire par le caractère aliéné du travail, parce que d’autres en profitent. Il ne s’agit pas de nier qu’il n’y aura besoin de discipline dans une société autogérée, mais celle-ci sera acceptée comme nécessaire au bon fonctionnement de la société, ceci étant d’autant plus vrai en l’absence d’appropriation inégalitaire du revenu. Par ailleurs, l’auteur constate que la véritable compétence ne coïncide pas forcément avec la hiérarchie, celle-ci devant régulièrement faire appel à des experts pour prendre des décisions. Enfin, la hiérarchie de commandement implique une spécialisation des savoirs qui ne facilite nullement la coordination.

    Selon lui, il n’existe aucun critère objectif pouvant fonder une hiérarchie des rémunérations, même si certains pourraient penser qu’il est juste de récompenser les plus courageux, tenaces ou compétents. Sur ce dernier facteur, l’auteur estime que si cette formation a été obtenue gratuitement par la société, il n’y aurait aucune raison que celle-ci aboutisse à de meilleurs rémunérations.

    Admettant la nécessité du maintien de la monnaie dans la société autogérée, Cornélius Castoriadis relève que si nous voulons une production socialement utile, une différentiation des revenus induit un biais dans l’orientation de la production, un peu comme si les électeurs avaient des droits de vote plus ou moins pondérés.

    Ce fascicule est un plaidoyer absolument remarquable sur l’incompatibilité entre l’autogestion et une double hiérarchie de commandement et des revenus. Une thèse absolument contradictoire à celle de Bernard Friot qui préconise une grille de salaires de 1 à 4 (1500 € à 6000 € par mois), lesquels seraient donnés inconditionnellement et à vie. On peut cependant s’interroger sur la pertinence de l’égalité absolue qui n’est pas toujours simple à mettre en œuvre comme le montrent les exemples argentins d’entreprises récupérées (cf. Néolibéralisme et autogestion, l’expérience argentine – Maxime Quijoux)…

    Association Autogestion
    8 octobre 2012
    http://www.autogestion.asso.fr

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    01/10/12

    Le 6 février 2012, le Tribunal de commerce de Meaux donnait son feu vert à la reprise de l’entreprise Hélio-Corbeil par ses 80 salariés sous forme de SCOP. Ce projet a été rendu possible par  un engagement ferme des clients (TV Magazine, Télé 7 jours, Télé star…) sur 3 années de commandes ainsi que le soutien de l’Union régionale des SCOP, de la région Ile-de-France, du Crédit coopératif, de France Active et de Serge Dassault. Le financement total de cette reprise est d’ un million d’euros dont 400 000 venant directement des salariés et 150 000 euros d’un prêt d’honneur du Conseil régional.

     Depuis des années, Hélio-Corbeil était dans la tourmente avec des plans sociaux à répétition et la désaffection de ses principaux clients… En 10 ans, ce sont pas moins de 5000 emplois qui ont été supprimés. Un temps propriété du groupe Quebecor World, l’entreprise passe sous le contrôle du  groupe néerlandais Circle Printers. Avec le dépôt de bilan de ce goupe en février 2011, le destin de l’usine semble scellé. En novembre, le couperet tombe : le tribunal de  commerce de Meaux envisage désormais la liquidation pure et simple de l’imprimerie, faute  de repreneur. Mais c’était sans compter sur la motivation de ses salariés de sauver l’entreprise…

    Afin de garder une trace du lancement de l’entreprise sous statut Scop, l’Union Régionale des Scop Ile-de-France a souhaité recueillir le témoignage des salariés.  Oonops a pris en charge l’écriture, la réalisation et le montage du film avec un double objectif : valoriser l’engagement et le courage des salariés de l’imprimerie, promouvoir le statut de Scop dans le cadre, notamment, d’une reprise d’entreprise par ses salariés.

    https://www.youtube.com/watch?v=ozsxKCg0yzc

     

    Association Autogestion
    1er octobre 2012
    http://www.autogestion.asso.fr

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    20/09/12
    Richard Müller
    1880-1943

    Richard Müller was one of the leading figures of the German Revolution 1918. Starting as a local union organizer he began to organize political strikes against WWI in 1916 with a group called "Revolutionary Stewards". This group had started as opposition within the German Metalworkers Union (DMV) and later became very influential for the movement of worker´s councils in 1918/1919.

    Richard Müller himself was head of the "Executive Council of Workers´ and Soldiers´ Councils" in 1918, he wrote several influential texts on council socialism and industrial democracy.

    In 1924 and 1924 Müller published a tree-volume history of the German Revolution, afterwards he left politics.

     

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    20/09/12
    Review by Ralf Hoffrogge

    Every schoolchild on the globe knows something about the Russian Revolution from 1917. It was the origin of a state called Soviet Union and a political confrontation later known as the cold war which shaped the 20th century longer than any other political conflict.

    Unlike the crucial events of 1917, the German Revolution of 1918 is not part of the global memory. It did not erect a socialist state as hoped by many of its protagonists and instead ended with a fragile republic that lasted only twelve years and was destroyed by the Nazi Party in 1933.

    Therefore most readers might connect the German Revolution with the tragical death of Rosa Luxemburg, murdered by counter-revolutionary militias in January 1919. But Luxemburg became a legend not for being a martyr of the German Revolution. She is famous because of her brilliant writings that inspired not only historians and marxist economics but also leftist feminism and anticolonial struggles.

    But, and this is demonstrated by Gabriel Kuhn and his outstanding edition - the German Revolution was more than Rosa Luxemburg. She and her writings were part of a social struggle that dated way back into the class conflics of pre-war Europe and found an eruption in the Revolutionary Wave of 1917-1919.

    Kuhn features many documents by Luxemburg that show her as a revolutionary activist, trying to push forward the revolution with her Spartacus League, a political formation that broke away from the German socialists when they started supporting the German Government in WWI.

    But Kuhn does not reduce the antiwar-opposition and the revolutionary effort to Rosa Luxemburg, Karl Liebknecht and the Spartacists as it was done by marxist and non-marxist scholars alike during the cold war. His documentary history also presents documents from Gustav Landauer and Erich Mühsam, the famous Munich anarchists that took part in the struggle for a councils´ republic in Bavaria. He also presents documents from Bremen, Brunswick, Wilhelmshaven and Kiel - German cities that were taken over by workers´ uprisings or sailors and soldiers in mutiny. These original sources make clear that the German Revolution was not orchestrated by a political vanguard of some sort but a spontaneous eruption of the whole population. Very different groups from centrist social democrats to radical anarchists participated in the events, many others only got radicalized during the events.

    One such group that formed during WWI were the "Revolutionary Stewards", a group of rank and file unionists. They started with strikes for better wages in the war industry and ended up being one of the most radical advocates of a councils´ republic in Germany. When the Revolution unfolded in November 1918 this group was far more influential then Liebknecht and the Spartacists, because unlike them it had a wide network of supporters in the factories and workshops. By organizing three political mass strikes from 1916 to 1918 the group was decisive to bring along the political change that Germany saw in 1918.

    Kuhn presents several texts by Richard Müller and Ernst Däumig, who were both spokesmen for the Revolutionary Stewards. None of their writings has ever been translated into English before, which makes Kuhn´s edition an achievement. Readers familiar with the historiography of the German Revolution will notice that some more systematic writings of Müller and Däumig on the council-system are missing because Kuhn focusses on the historical events. But nevertheless - by bringing in this group and others, framing the well-known names of Luxemburg and Liebknecht with the wider array of political groups active in Germany around 1918, Kuhn presents a well-balanced account of the German Revolution.

    The edition comes with extensive annotations, an introduction and an index, which makes this book useful for scholars and students of the field, while others might just let themselves taken away by the original texts presented, most of them written during or shortly after the revolutionary events and still transporting the enthusiasm of that time.


    Title Information:

    Gabriel Kuhn (Editor): All Power to the Councils! A Documentary History of the German Revolution of 1918–1919, PM-Press, Oakland/CA 2012, paperback, 320 pages, 26,95 $.

    first published at workerscontrol.net

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    16/09/12

    Les travailleurs d’Eleftherotypia sont de retour avec leur propre journal !

    Ça y est ! C’est fait! Les travailleurs d’Eleftherotypia, un des plus grands et plus prestigieux quotidiens grecs, vont de l’avant dans la grande entreprise de l’édition de leur propre journal, “Les Travailleurs à Eleftherotypia” !

    Depuis le mercredi 15 février, les kiosques dans tout le pays affichent à côté des journaux habituels un journal de plus, écrit par ses propres salariés. Un journal qui ne cherche pas seulement à mettre en évidence la lutte des travailleurs d’Eleftherotypia, mais qui veut aussi être un journal d’information complète, spécialement en cette période si critique pour la Grèce.

    Les 800 travailleurs et travailleuses à l’entreprise X. K. Tegopoulos, qui édite le journal Eleftherotypia, des journalistes aux techniciens,  des nettoyeuses aux employés et aux concierges, sont en grève reconductible  depuis le 22 décembre 2011 puisque le patron ne leur  verse plus leurs salaires depuis août dernier !

    Les travailleurs d’Eleftherotypia, voyant que le patron demande l’application de l’article 99 du code  des mises en faillite, en vue de se protéger de ses créanciers, en réalité ses salariés auxquels il doit un total d’environ 7 millions d’euros en salaires impayés (!), ont décidé parallèlement aux mobilisations et aux actions en justice de faire paraitre leur propre journal.  Un journal distribué  par les diffuseurs de presse dans tout le pays, au prix d’un euro (contre le 1,30 euro qui est le prix habituel des autres journaux), avec comme objectif de soutenir la caisse de grève.

    Étant impayés depuis sept mois, les travailleurs et travailleuses d’Eleftherotypia sont soutenus par un mouvement de solidarité des diverses collectivités ou même des citoyens isolés qui font des dons en argent ou en espèces (nourriture, couvertures, etc.).  Avec l’édition de leur propre journal et l’argent de sa vente, ils pourront soutenir financièrement leur grève sans qu’il y ait la moindre médiation de personne : En somme, ils avancent vers une sorte d’autogestion.

    Le journal a été confectionné  dans un atelier ami, dans une ambiance qui rappelait l’édition d’un journal clandestin, puisque la direction, dès qu’elle a appris que les journalistes vont de l’avant dans leur entreprise d’édition, a coupé d’abord le chauffage, ensuite le système employé par les rédacteurs pour écrire leurs articles et enfin, elle a fermé l’atelier lui-même, bien que pour l’instant l’accès aux bureaux du journal reste libre. Eleftherotypia des Travailleurs a été imprimé dans une imprimerie étrangère à l’entreprise avec l’appui des syndicats des salariés de la presse,  parce que les travailleurs de sa propre imprimerie hésitaient à occuper leur lieu de travail.

    La direction, qui a peur de l’impact de l’édition autogestionnaire du journal, menace de recourir à des actions en justice, elle intimide en menaçant de licencier les membres du comité de rédaction qui ont été élus tout a fait démocratiquement par l’assemblée générale des grévistes. Cependant, le public grec, et pas seulement les lecteurs d’Eleftherotypia, attendait avec grand intérêt sa parution – on a été submergé par les messages encourageant les journalistes à éditer seuls le journal- puisque la dictature des marchés est couplée avec la dictature des medias qui  rendent opaque la réalité grecque. S’il n’y avait pas le climat consensuel cultivé par la plupart des medias en 2010, avec l’argument qu’il n’y avait pas d’alternative quand le gouvernement Papandreou signait le premier Mémorandum dont l’échec patent est reconnu maintenant par tout le monde,  on aurait peut être vu le peuple grec se révolter plus tôt pour renverser une politique catastrophique pour toute l’Europe.

    Le cas d’Eleftherotypia n’est pas unique.  Des dizaines d’entreprises du secteur privé ont cessé depuis longtemps de payer leurs salariés, et leurs actionnaires les ont virtuellement abandonnées en attendant des jours meilleurs…Dans la presse, la situation est même pire. A cause de la crise, les banques ne prêtent plus aux entreprises tandis que les patrons ne veulent pas payer de leur poche, préférant avoir recours à l’article 99 –il y au moins 100 sociétés cotées en bourse qui l’ont déjà fait- afin de gagner du temps en vue de l’éventuelle faillite grecque et de sa probable sortie de la zone euro.

    Elefthrotypia a été créée en 1975 comme un “journal de ses rédacteurs” dans la période de radicalisation qui a suivi la chute de la dictature en 1974.  Aujourd’hui, dans une époque marquée par la nouvelle “dictature  des créanciers” internationaux, les travailleurs et les travailleuses d’Eleftherotypia ont l’ambition de devenir l’exemple lumineux d’une information totalement différente,  en résistant  à la « terreur » tant du patronat que des barons des médias, qui ne voudraient absolument pas voir les travailleurs prendre en main le sort de l’information.

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  • Portuguese, Portugal
    14/09/12

    Resumo:

    O avanço de iniciativas denominadas de Economia Solidária no Brasil revela o crescimento de um movimento social complexo e contraditório, que vem conquistando novos espaços na sociedade. As empresas recuperadas representam um capítulo à parte nesse cenário, dadas as particularidades de suas histórias, organização interna e atores sociais envolvidos. Tais iniciativas surgem em períodos de crise econômica como formas de atenuação do desemprego. Esse artigo tem por objetivo apresentar uma revisão bibliográfica sobre empresas recuperadas, com destaque para os desafios inerentes ao trabalho autogestionário. Ele se desenvolverá a partir de três momentos: 1) caracterização das novas configurações do trabalho no mundo e no Brasil e suas repercussões na emergência do movimento solidário; 2) análise de dados de contexto sobre o desenvolvimento da Economia Solidária no Brasil; 3) reflexão sobre a experiência de trabalho autogestionário em empresas recuperadas, com ênfase nas especificidades contextuais e organizacionais desses empreendimentos.

    Descargue el texto completo en pdf.

     

    Ana Beatriz Trindade de Melo é Doutoranda em Ciências Sociais (Pontifícia Universidade Católica de Minas Gerais/PUC-MG)

    melo.anabeatriz@hotmail.com

     

    Originais recebidos em: 01/07/11
    Aceito para publicação em: 11/09/11

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  • Portuguese, Portugal
    14/09/12

    Este artigo analisa a nova industrialização do Nordeste brasileiro, resultante de políticas
    de atracção industrial a partir dos anos 90 e caracterizada por incentivos fiscais a
    indústrias de uso de trabalho intensivo, como calçados e confecções, e pela indução
    de organização de cooperativas de trabalhadores para externalizar a produção e reduzir
    os custos com a mão-de-obra. Esse processo foi mais significativo no estado do
    Ceará. As cooperativas foram instaladas no interior do estado, com oferta abundante
    e barata de mão-de-obra sem outras opções de emprego e com inexistência de actividade sindical. Esse processo ocorreu num contexto de reestruturação económica e
    mudanças políticas de carácter neoliberal do Estado brasileiro, marcado pela abertura
    do mercado interno às exportações, a desnacionalização de sectores produtivos, a
    relocalização industrial e a modernização tecnológica.

    Descargue el texto completo en pdf.

    Revista Crítica de Ciências Sociais, 73, Dezembro 2005: 91-110

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