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Serbo-Croatian08/02/14
Analiza funkcionisanja sistema društvenog planiranja
Uvod
Posleratni razvoj društveno-ekonomskog sistema Jugoslavije karakteriše se krupnim preobražajima i prošao je kroz različite faze. U skladu sa promenama privrednog sistema odvijale su se promene i u sistemu planiranja kao i u ulozi koju planiranje i tržište imaju u regulisanju privrednog razvoja. U pogledu usmeravanja i upravljanja razvojem te promene su imale sistematski i zakonit karakter. One su podrazumevale administrativno-centralistički mehanizam usmeravanja privrednog razvoja i sve veću orijentaciju na tržišne i druge decentralizovane mehanizme odlučivanja. Deo tog procesa jeste i rastuća uloga nižih društveno-političkih zajednica. Centralističko planiranje sa administrativnim određivanjem velikog broja konkretnih ciljeva i zadataka postepeno je preraslo u jedan fleksibilan tip planiranja u kome je tržište na određivanju samo ključnih, globalnih proporcija privrednog razvoja.
Administrativno-etatistički metodi upravljanja privredom karakterisali su neposredno posleratni period našeg društveno-ekonomskog razvoja. Uloga tržišta i ispoljavanje ekonomskih motiva u ponašanju privrednih subjekata bili su u tom periodu od zanemarljivog značaja. U periodu koji sledi i koji se karakteriše uvođenjem samoupravnog privrednog sistema bitno su izmenjeni kako funkcije planiranja, tako i značaj tržišne regulacije privrede. Gledajući u celini period od 1952. godine naovamo, može se konstatovati da su se privredni procesi odvijali uz simultano delovanje planskog usmeravanja i tržišne regulacije. Pri tom se centralističko planiranje postepeno zamenilo planiranjem tzv. globalnih proporcija, a upravljanje razvojem se zasnivalo, s jedne strane, na sve širem uvođenju raznovrsnih privredno-sistemskih i ekonomsko-političkih mera koje su razvoj usmeravale u pravcu planom postavljenih ciljeva, a s druge strane, na značajnom ispoljavanju delovanja tržišmog mehanizma, tj. inicijative i ekonomske zainteresovanosti privrednih subjekata.
Institut ekonomskih nauka, Beograd
Ekonomski institut, Zagreb
Konzorciijum ekonomskih instituta za međurepubličko pokrajinski-jugoslovenski projekat "Privredni sistem SFRJ"
Beograd, 1981.
Κριτικές Βιβλίων, Εργατικός Έλεγχος υπό τον Κρατικό Σοσιαλισμό, Branko Horvat, Marta Bazlar-Madžar, Κρατικές Επιχειρήσεις, Εργατική Αυτοδιαχείριση, Εργατικός Έλεγχος, Πρώην Γιουγκοσλαβία, ΕυρώπηMediaΝαιΝαιNoΌχι -
French08/02/14
Founders collective
- Dario Azzellini, Johannes-Kepler-Universität, Linz, A., www.azzellini.net (Venezuela)
- Ralf Hoffrogge, Universität Potsdam, D., (Germany/Austria, early twentieth century)
- Alan Tuckman, UK
Contributors
- English section: Alan Tuckman, Dario Azzellini, Paul Bernstein
- French section: Association Autogestion www.autogestion.asso.fr
- German section: Christiane Mende, Dario Azzellini, Ralf Hoffrogge
- Portuguese section: José Brendan Macdonald, Prof. Henrique Tahan Novaes, Flávio Chedid Henriques, Sandra Rufino, Amanda Azevedo, Leandro Capela, Fernanda Araújo, Vicente Nepomuceno
- Spanish section: Dario Azzellini, Jose Luis Carretero, Mario Hernández
- Pina Toscano: CMS administration
ΌχιΝαιΌχι -
French08/02/14
Ce site a our objectif d'être une bibliothèque ouverte et virtuelle regroupant des documentations et des essais théoriques sur les expériences de contrôle ouvrier d'hier et d'aujourd'hui. Le fait que les travailleurs aient, à différents moments et en différents lieux, pris le contrôle, de façon souvent spontanée, de leur environnement de travail et relancé la production a une portée politique et théorique qui va au-delà du lieu de travail et de l'organisation de la production, préfigurant une alternative dans l'organisation des sociétés. En assumant le contrôle autonome de leur travail et en refusant le pouvoir de la propriété privée, les travailleurs remettent en question, même de façon temporaire, la structure capitaliste des relations de production, ouvrant la voie à une redéfinition de la production sous leur propre contrôle.
C'est ce potentiel émancipatoire qui rend nécessaire la connaissance et la diffusion d'informations relatives au contrôle ouvrier dans une perspective à la fois politique et théorique. En donnant accès et en diffusant cette documentation, nous souhaitons que ce site soit un encouragement à placer le contrôle ouvrier au centre du débat politique et des pratiques syndicales et à contribuer, dans une société dominée par la croyance qu'aucune alternative est possible, à contruire un projet contre-hégémonique.
Ce site dépendra des diverses contributions de ses utilisateurs. Si vous avez des textes à publier, n'hésitez pas à nous les envoyer. Notre équipe est organisée par langues et sujets.
Merci d'envoyer vos textes sur notre mail commun.
Soutenu par:
Stiftung Menschenwürde und Arbeitswelt (Berlin)
http://www.labournet.de/stiftungMundAAktion Selbstbesteuerung e.V. (D)
http://www.aktion-selbstbesteuerung.deSolifonds der Hans-Böckler-Stiftung (D)
http://www.boeckler.de/98.htmRosa-Luxemburg-Stiftung (D)
http://www.rosalux.deProfessional Staff Congress and Research Foundation of the City University of New York (USA)
http://www.rfcuny.org/rfwebsite/research/content.aspx?catID=1190ΝαιΝαιNoΌχι -
French07/02/14
Fin 2008, les 250 salariés de l’entreprise Republic Windows and Doors, située à Goose Island., près de Chicago, qui produit des portes coulissantes et des fenêtres, ont vu le ciel leur tomber sur la tête. Ils furent licenciés, du jour au lendemain, sans préavis et au mépris des lois sociales, sans indemnités ni paiement de leur salaire. À ce moment particulier de la de crise financière et bancaire qui secouait le capitalisme mondialisé, on estime à 500 000 le nombre de licenciements mensuels qui frappait la force de travail américaine. La direction prétexta que la Bank of America lui avait coupé le robinet des crédits. Cependant les salariés soupçonnèrent très vite une faillite organisée qui cachait une délocalisation.
Le 5 décembre 2008, le syndicat de l’entreprise, la section 1110 de l’United Electrical Workers décida très vite une occupation du site de production qui dura six jours. L’occupation de l’entreprise attira l’attention des médias nationaux. Le président Obama, qui avait été élu un mois plus tôt, déclara que les travailleurs de Republic Windows and Doors avaient raison de se battre pour leurs droits. La machine démocrate se mit alors en marche et le gouverneur de l’Illinois Rod Blagojevich, dont Chicago est la troisième ville, annonça interdire toute activité financière de l’État avec la Bank of America en raison de son abandon de la société. Cependant, un mois plus tard, cette même banque bénéficiera de 20 milliards de dollars de renflouement du gouvernement fédéral démocrate pour la sauver de la catastrophe financière (précédemment Republic Windows and Doors, quant à elle, avait touché 10 millions de dollars de subventions). De son côté, le procureur général Lisa Madigan lança une enquête, non aboutie à ce jour, sur les violations du droit du travail de Republic Windows and Doors. Des rassemblements militants pour dénoncer la banque prédatrice eurent lieu devant les agences de la Bank of America dans une douzaine de villes. Le 10 décembre, les salariés votèrent la fin de l’occupation après que le syndicat ait conclu un accord avec Republic, Bank of America, JPMorgan Chase selon lequel chaque travailleur recevrait huit semaines de salaires plus le paiement des congés payés et l’obtention d’une couverture maladie pendant deux mois. Sous la pression de la mobilisation, la Bank of America accepta, par ailleurs, des délais de paiement le temps de retrouver un repreneur et rétablit donc momentanément les lignes de crédit à Republic Windows and Doors. Deux mois plus tard, un fabricant californien de fenêtres, Serious Materials (aujourd’hui Serious Energy) racheta l’entreprise pour 1,45 million de dollars et ré-ouvra le site avec pratiquement la même convention sociale pour les salariés. En avril 2009, le vice-président Joe Biden visita l’usine et rencontra la direction ainsi que les dirigeants syndicaux se félicitant de cette issue. Parmi les investisseurs du projet de reprise figurait Mesirow Financial, une société de Chicago, qui avait des liens étroits avec Rham Emmanuel (démocrate qui sera élu maire de Chicago en 2011) et qui apporta 15 millions de dollars à Serious Energy. L’avenir s’annonçait radieux puisque des promesses de commandes de l’État fédéral ou de municipalités se multipliaient…… sans qu’aucune ne soient matérialisées à ce jour.
En février 2012, la direction de Serious Energy annonça subitement la fermeture immédiate de la société et la vente du matériel de production. Cette décision inattendue empruntait les mêmes méthodes que les travailleurs avaient connues quatre ans plus tôt. Le 23 février 2012, les travailleurs et leur section 1110 occupèrent de nouveau l’entreprise pendant onze heures. Immédiatement, un réseau de différents mouvements planta ses tentes autour de l’entreprise pour soutenir les travailleurs dont les militants d’Occupy Chicago alors en plein développement.
Sur les 250 salariés à l’origine dont la plupart étaient employés depuis plusieurs dizaines d’années et 80 % d’origine hispanique, Serious Energy n’en n’avait conservé que 75, et seuls 38 étaient encore employés à la fermeture de 2012. Dans ce rapport de force dégradé, le syndicat négocia 90 jours d’emploi avant la fermeture du site.
Cependant, en mai 2009, Armando Robbes, président de la section syndicale et Leah Fired un travailleur de Republic, avaient participé à une tournée de meetings dans le pays. Ils s’étaient notamment rendus dans les studios de GRITtv, une télévision progressiste sur internet, où ils avaient participé à un débat avec Naomie Klein et Avi Lewis qui avaient présenté leur film The Take sur les entreprises récupérées et autogérées en Argentine. Ces derniers avaient également introduit Fried et Robles auprès de The Working World, une association financière non lucrative de New York qui se consacre à financer le montage de coopératives, y compris en Amérique latine. Le contact pris, les échanges furent nombreux et intenses entre les syndicalistes et l’association. Ils ne seront pas sans suite trois ans plus tard.
Et lorsque la seconde fermeture fut annoncée, Robles déclara tranquillement « Si personne n’achète la société, nous pouvons créer une coopérative ».
Dans un premier temps, un droit de préemption sur les machines de l’entreprise fut négocié et Serious Energy accepta de les céder. Le 30 mai 2012, les 22 ex-salariés de Serious Energy se constituent en coopérative et offrent à Serious Energy de racheter la société 1,20 million de dollars. Ils décident une égalité de salaire dans la future entreprise qu’ils nomment New Era Windows et s’attribuent un droit de vote égal dans les prises de décision. Ils s’engagent à verser chacun et chacune 1 000 dollars au capital de la société. 500 000 autres dollars étant apportés par The Working World. Avec l’aide du Center for Work Place Democracy, une association de soutien au mouvement coopératif basée à Chicago, une formation à la gestion d’une entreprise est dispensée aux coopérants dans les locaux du syndicat. Les travailleurs organisent eux-mêmes le déménagement du site de production dans un ancien immeuble de Campbell’s Soup à Chicago, ce qui permet d’économiser d’importants frais de loyer. A terme, ce sont 80 salariés qui devraient rejoindre la coopérative.
Si la majorité des coopératives aux États-Unis sont des coopératives de consommateurs (92 % selon l’université du Wisconsin), ils existent actuellement 300 coopératives de production détenues par leurs salariés. Denis Kelleher du Center for Workplace Democracy se réjouit de la naissance de New Era Windows : « Chicago a une très riche histoire de coopératives ouvrières. Au 19e siècle, la plupart des organisations syndicales étaient engagées dans ce mouvement. Après la disparition des Knights of Labor 1, la plupart des coopératives succombèrent. Mais l’histoire revient. Aujourd’hui, il y a quelques coopératives à Chicago et nous travaillons pour elles au Center for Workplace Democracy. Nous voulons développer cette économie ». Melvin « Ricky » Maclin, qui popularise dans différentes villes du pays le projet de New Era Windows et encourage d’autres travailleurs à faire de même, ajoute : « Nous avons décidé de faire la coopérative parce que nous sommes fatigués que notre vie soit entre les mains de quelqu’un d’autre ».
Sur le site internet de vente de fenêtres, New Era Windows, les nouveaux coopérants reviennent sur leur histoire : « En 2008, le patron a décidé de fermer notre entreprise de fenêtre à Goose Island et a mis à la porte tout le monde. En 2012, nous avons décidé d’acheter l’entreprise et de licencier le patron. Nous détenons ensemble l’usine et la dirigeons démocratiquement. Voila notre histoire… Aujourd’hui, nous avons monté cette coopérative ensemble et nous avons décidé de l’appeler New Era, car nous espérons que cela sera une source d’inspiration sur comment on peut créer du travail en Amérique. Chacun peut participer à la construction de l’économie que nous voulons et personne ne doit être traité en élément éphémère ou juste comme du matériel brut pour le business de quelqu’un d’autre.
Nous fabriquons la meilleure qualité de fenêtres à Chicago ; elles possèdent une excellente isolation au bruit et d’un point de vue énergétique sont très efficaces, ce qui montre que l’écologie peut être permettre d’économiser de l’argent. Nos fenêtres sont les meilleures sur le marché à un prix imbattable.
Nos ventes ont commencé en 2013. Nous participons au soutien de notre communauté, pour préserver la qualité des emplois en Amérique et renforcer notre économie. Soutenez-nous et jetez un coup d’œil sur nos fenêtres. Nous savons que vous les apprécierez et vous recommanderez-les à vos amis. Si nous pouvons travailler ensemble, et nous prouvons que nous le pouvons, nous croyons fortement que l’avenir peut être bien meilleur. »
Association Autogestion
7 février 2014
http://www.autogestion.asso.frΣυνεταιριστικό Κίνημα, Patrick Le Tréhondat, 21ος αιώνας – Εργατικός Έλεγχος στη Σύγχρονη Εποχή, Η.Π.Α., Βόρεια ΑμερικήTopicΝαιΝαιNoΌχι -
English05/02/14On organisation and factory occupation
This important letter from Ernest Mandel to Ken Coates addresses two seperate questions. Firstly Coates, along with Tony Topham and other activists in the Institute for Workers Control (IWC), were working with the Shop Stewards Action Committee at GEC/EE in Liverpool planning an occupation to resist redundancies at the plant. The letter offers some observations by Mandel on the issues involved in occupation, the potential for continuing manufacture, as well as running 'an iscolated plant under workers' control'. The second issue, and the source of tension between Coates and Mandel, was the relationship with Social Democratic parties. While his membership was suspended on a number of occassions, Coates tried to stay within the UK Labour Party.
The GEC/EE shop stewards proposal for an occupation was voted down at a mass meeting of the workforce, and also added is a document (from the same source) written by activists from the IWC reflecting on the failure.
The original of this letter is in the collection of the papers of Tony Topham in the Hull City Archive, UK
1960-2000 – Εργατικός 'Ελεγχος ενάντια στην Καπιταλιστική Αναδιάρθρωση, Alan Tuckman, Καταλήψεις Χώρων Εργασίας, Βέλγιο, Ken Coates & Tony Topham, Ernest Mandel, Μεγάλη Βρετανία, ΕυρώπηTopicΝαιΝαιNoΌχι -
French05/02/14
Les premières rencontres européennes « L’économie de travailleurs » se sont déroulées les 31 janvier et 1er février chez les Fralib à Gémenos (13). 200 personnes ont ainsi pu débattre, confronter les expériences et surtout de tenter de répondre à la question de savoir si les initiatives de reprise d’entreprises par les salariés sont une réponse à la crise et préfigurent l’organisation d’une nouvelle société. Une réussite indéniable qui appelle de nouveaux développements.
Les reprises d’entreprises par les salariés se multiplient aujourd’hui en Europe. En France, de nombreuses reprises se sont concrétisées ces deux dernières années : SeaFrance, Helio-Corbeil, Arfeo, Fontanilles, SET et tout récemment Pilpa. En Italie, deux sites industriels fermés par leurs propriétaires sont occupés par leurs travailleurs qui inventent une nouvelle façon de produire (Rimaflow et Officine Zero). En Grèce, les anciens salariés de l’entreprise Vio.Me. occupent leur site et ont lancé, sous une forme autogérée, une nouvelle production de produits ménagers biologiques. Il semblerait que l’Europe, en crise économique depuis plus de cinq années, suive la voie des expériences latino-américaines de récupérations d’entreprises par les travailleurs qui se pratiquent là-bas depuis plus de vingt ans.
C’est dans ce contexte, et à l’initiative du Programme « Faculté ouverte » de l’Université de Buenos Aires, de l’Aire d’Etudes du travail de l’Université autonome de Mexico-Xochimilco, de l’Association Solidarité Provence Amérique du Sud, de l’Association Autogestion, de l’Institut de Sciences Economiques et de l’Autogestion (Etat espagnol), du site Workerscontrol.net et des travailleurs de Fralib, que les premières rencontres européennes « L’économie des travailleurs » se sont déroulées les 31 janvier et 1er février dans le prolongement des quatre éditions internationales organisées en Amérique latine. Préparées en un délai record – moins de deux mois –, la participation de 200 personnes à ces rencontres dans l’usine occupée par les Fralib, est indéniablement un succès. Outre la participation des Fralib et des travailleurs de diverses entreprises, des syndicalistes, de nombreux collectifs, des étudiants et universitaires ou simplement des militants ont pu échanger et converser. Grâce à la présence active du réseau de traducteurs-militants Babels, les échanges ont pu se mener, de façon quasi-simultanée, en français, espagnol, anglais et italien.
Est-ce que ces reprises d’entreprises constituent une réponse crédible et viable à la progression du chômage et de la pauvreté en Europe tout en offrant une alternative à l’exploitation et à l’aliénation qui constituent le fondement du système capitaliste ? Voilà la question à laquelle les participants ont tenté de répondre sur ces deux jours. Comme l’indiquait Andrés Ruggeri, chercheur militant de l’Université de Buenos Aires, l’aspiration à la démocratisation de la production et à la redistribution de la richesse est « dans l’ADN des travailleurs ». Cependant, il apparaît que les expériences de mise en autogestion des entreprises ne suivent jamais un même modèle. Dans certains cas, privilégiés par les organisations du mouvement coopératif, les salariés ont potentiellement toutes les cartes en main pour reprendre la production sous leur contrôle : les clients ainsi que les financements. Cela a été le cas de Ceralep, de SeaFrance et c’est sans doute celui que recherchent, a minima, les Fralib pour pouvoir repartir. Dans d’autres, le contexte est plus délicat. Entreprises abandonnées par les anciens actionnaires, productions qui ne répondent plus à aucune demande solvable. Tout est alors à repenser. Situations économiquement difficiles mais ô combien riches en changement social et écologique. L’occasion de questionner le sens des productions antérieures, de promouvoir des productions socialement et écologiquement utiles. C’est le cas de Vio.Me., de Rimaflow, d’Officine Zero et de La Fabrique du Sud – ex-Pilpa. Cette dimension n’est d’ailleurs pas anecdotique dans le projet de reprise des Fralib. A l’avenir, un des enjeux de ces rencontres sera de combiner ces deux aspects et cela suppose de nouvelles propositions à émettre et/ou à reprendre par les acteurs de ces luttes ainsi que les mouvements syndicaux et politiques.
Dans l’immédiat, ces rencontres ont permis des échanges entre entreprises récupérées, l’occasion d’entrevoir des actions communes. Pourquoi ne pas généraliser la campagne de boycott des produits d’Unilever à l’ensemble de l’Europe, ce que les travailleurs de Vio.Me. en Grèce ont commencé spontanément ? Il est vrai qu’Unilever multiplie les licenciements comme par exemple aux soupes Knorr en Alsace. Inversement, Vio.Me. avait initié une campagne nationale et internationale pour obtenir sa régularisation, régularisation qui lui permettrait de commercialiser ses produits dans des réseaux traditionnels. Un appui international du réseau eut été un plus dans cette campagne. Autre idée : celle d’échanger les productions entre entreprises. On pourrait imaginer que les productions des Fralib, de la Fabrique du Sud, de Vio.Me. ou encore des deux entreprises italiennes soient échangées. Une approche indiscutablement intéressante en tant qu’acte militant mais discutable d’un point de vue environnemental où le développement d’une économie de proximité doit être privilégié. Une première discussion a eu lieu sur l’idée d’un fonds de solidarité, d’outils de mise en réseau, de prise de décisions collectives ainsi que de promotion d’initiatives autogérées et d’élaboration théorique. A cet égard, le site multilingue workerscontrol.net sera certainement
un atout non négligeable de ces prochains développements.Les participants ont décidé du principe de dresser une cartographie des entreprises récupérées en Europe en s’appuyant sur les outils et méthodologies utilisés par les universitaires argentins et brésiliens. La construction d’un réseau européen a également été envisagée afin de permettre les échanges entre les travailleurs des entreprises récupérées.
Malgré le faible nombre d’entreprises représentées, cette rencontre est indiscutablement une réussite et marque l’émergence d’une nouvelle mouvance politique large, dépassant les frontières idéologiques ou partidaires, pour laquelle, la prise de contrôle des travailleurs sur la production est centrale dans un projet d’émancipation humaine.
La prochaine rencontre internationale se déroulera en juillet 2015 au Venezuela. D’ici là, comme décidé au Brésil l’été dernier, une deuxième rencontre régionale (Amérique latine) aura lieu en novembre 2014 en Argentine. Après ce succès, ces premières rencontres européennes ne devraient pas rester sans lendemain.
Association Autogestion
5 février 2014
http://www.autogestion.asso.frBenoît Borrits, Ανακτημένες Επιχειρήσεις, 21ος αιώνας – Εργατικός Έλεγχος στη Σύγχρονη Εποχή, Γαλλία, ΕυρώπηTopicΝαιΝαιNoΌχι -
English03/02/14
In 1976, facing rationalisation and redundancies, shop stewards at Lucas Aerospace approached the Tony Benn then Secretary of State for Industry in the UK Labour Government to discuss their future in the context of Labour’s plans for the nationalisation of the aerospace industry. Benn, a high profile supporter of the Institute for Workers’ Control, suggested to the Lucas Shop Steward Combine Committee that they produce their own business plan.
Approaching employee representatives at all the Lucas Aerospace plants across the UK, as well as academics and other interested parties, the Combine draw up their plans often through highlighting products of medical or social use abandoned in a drive for a focus on military contracts by the aerospace conglomerate. Not only did the stewards explore potential products but also looked at alternative organisation of production, forms of organisation which liberated rather than subordinated the human operative.
When the ‘Lucas Plan’ was published it quickly became recognised as an iconic document promoting ‘socially useful production’ although dismissed by Lucas Aerospace management, trade unions (who attacked such shop steward combine committees as bypassing ‘official channels) as well as the Labour Government which had marginalised Benn and begun the move towards neo-liberalism. The attached article links to a series of materials on the Lucas Plan, initially a contemporary film made from academics at the Open University some of the few that responded favourably to the initial research by the Lucas stewards. There is also an occasional paper by Adrian Smith which maps the development of the Lucas Plan and its influence.
1960-2000 – Εργατικός 'Ελεγχος ενάντια στην Καπιταλιστική Αναδιάρθρωση, Alan Tuckman, Κριτικές Ταινιών, Κοινωνικά Ωφέλιμη Παραγωγή, Μεγάλη Βρετανία, ΕυρώπηTopicΝαιΝαιNoΌχι -
03/02/14
In 1976, facing rationalisation and redundancies, shop stewards at Lucas Aerospace approached the Tony Benn then Secretary of State for Industry in the UK Labour Government to discuss their future in the context of Labour’s plans for the nationalisation of the aerospace industry. Benn, a high profile supporter of the Institute for Workers’ Control, suggested to the Lucas Shop Steward Combine Committee that they produce their own business plan.
Approaching employee representatives at all the Lucas Aerospace plants across the UK, as well as academics and other interested parties, the Combine draw up their plans often through highlighting products of medical or social use abandoned in a drive for a focus on military contracts by the aerospace conglomerate. Not only did the stewards explore potential products but also looked at alternative organisation of production, forms of organisation which liberated rather than subordinated the human operative.
When the ‘Lucas Plan’ was published it quickly became recognised as an iconic document promoting ‘socially useful production’ although dismissed by Lucas Aerospace management, trade unions (who attacked such shop steward combine committees as bypassing ‘official channels) as well as the Labour Government which had marginalised Benn and begun the move towards neo-liberalism. The attached article links to a series of materials on the Lucas Plan, initially a contemporary film made from academics at the Open University some of the few that responded favourably to the initial research by the Lucas stewards. There is also an occasional paper by Adrian Smith which maps the development of the Lucas Plan and its influence.
http://steps-centre.org/2014/blog/new-paper-lucas-plan-socially-useful-production/
see also:
http://www.workerscontrol.net/authors/1976-fight-useful-work-lucas-aerospace
ΝαιΝαιΌχι -
French28/01/14
Le 15 octobre 1973, le premier ministre Pierre Mesmer avait annoncé « Lip, c’est fini ». Après le rejet du plan Giraud, (voir précédent article) on pouvait craindre une démobilisation, le pourrissement faute de perspectives. Mais pour les travailleurs, la lutte continue : le trésor de guerre toujours en lieu sûr, les comités Lip continuant dans toute la France à organiser la solidarité, diffusant Lip Unité, vendant les montres. Les Lip se déplacent partout en France à la rencontre des travailleurs comme à Roubaix (10 octobre 1973), à la Bourse du travail de Lyon (24 octobre 1973), à nouveau à Roubaix avec les travailleurs de La Redoute (10 novembre 1973), Charles Piaget intervient au meeting du PSU à la Mutualité, (Paris 24 octobre 1974). L’affaire est aussi connue à l’international, et par exemple les Lip se rendent en Italie, dans la ville industrielle de Turin (octobre 1973).
Par ailleurs, en coulisses, les contacts ne sont pas rompus avec plusieurs interlocuteurs empruntant des canaux diversifiés. Il s’agit notamment de rencontres entre la CFDT métallurgie, des responsables du PSU et des patrons, des industriels, notamment Antoine Riboud, José Bildegain et Renaud Gillet qui vont aboutir aux « accord de Dole » le 29 janvier 1973.
Ancien du PSU et de l’UNEF, l’avocat Tony Dreyfus 1 a le contact avec le médiateur nommé par le gouvernement. Antoine Riboud, PDG de Rhône Poulenc, avec Renaud Gillet, est sollicité par Interfinexa, cabinet de consultants représentant Ebauche SA. Leur premier plan échoue, les banques faisant défaut. José Bidegain reprend la négociation pour une solution Claude Neuschwander 2. Bidegain est un industriel palois, venant du Centre des jeunes patrons, il incarne l’aile « moderniste » du Conseil national du patronat français (CNPF devenu depuis MEDEF) dont il est alors vice-président. C’est une figure du christianisme social, proche de Jacques Delors, ancien conseiller social de Jacques Chaban Delmas 3. Il vient de la JEC (Jeunesse étudiante chrétienne). Claude Neuschwander est également un ancien jéciste et a été vice-président information de l’UNEF de 1956 à 1958. Il est entré chez Publicis en 1961 dont il devient le « numéro deux » et est un des « jeunes patrons contestataires» qui a occupé le siège du CNPF en mai 1968. Il est membre du PSU également http://www.germe-inform.fr/?p=368 et le chapitre sur « Lip : rien ne se fait bien sans passion 1974-1976 » http://www.souffledor.fr/igc/fichier/SO/souffledor_bou/produit/extrait%20Claude%20Neuschwander.pdf" href="http://www.workerscontrol.net/fr/authors/lip-29-janvier-1974-les-accords-de-dole#note-3894-4">4. Il accepté la mission en tant que militant du PSU lors d’une réunion tenue dans l’appartement de Michel Rocard, secrétaire national du parti.
Début janvier 1974 Le ministre Jean Charbonnel 5 annonce qu’il a chargé Claude Neuschwander de rechercher un plan de relance pour Lip.
Les 26, 27 et 28 janvier 1974 les négociations se déroulent à la mairie de Dole entre Claude Neuschwander, José Bidegain et les représentants des syndicats de Lip. L’assemblée générale accepte le plan qui prévoit 850 réembauches. Le 29 janvier la délégation de Lip signe les accords de Dole tout en demeurant très vigilante (voir interview de Charles Piaget). La Compagnie européenne d’horlogerie (CEH-LIP), dirigée par Claude Neuschwander reprend alors les activités horlogerie de Lip. Le 8 mars 1974 le tribunal de commerce autorise le redémarrage de la CEH-LIP. Jacques Duhamel, maire de Dôle, obtient le retrait des CRS des trois départements limitrophes en échange de la restitution du « trésor de guerre ». Le 9 mars 1974, les CRS évacuent l’usine.
Le 11 mars 1974, après 329 jours de lutte les 135 premiers réembauchés reprennent le travail, accompagnés par tous les Lip réunis par un serment, le discours de Vittot : « Ce matin ici pour signer le pacte qui nous lie, nous resterons tous ensemble ».
Pendant tous ces mois, les salariés en attente de réembauche sont en stage : « ils s’emmerdaient, avaient peur qu’on ne les reprenne pas ». Ainsi, la rentrée des Lip s’effectue progressivement. Pour ceux qui ne sont pas réembauchés, il est difficile de continuer à faire des assemblées générales, dispersés dans des lieux de formation différents. Mais il y en a une par semaine. Les liens se distendent, mais La gazette de liporum sort chaque semaine sous forme de bande dessinée. Cette phase de la lutte pour la réintégration de tous, entre mars et décembre, sera la plus dure et la plus souterraine, ne connaissant ni la médiatisation, ni l’enthousiasme de la première lutte.
Finalement, 10 mois après les premiers, le 15 décembre 1974, les 21 derniers ouvriers reçoivent leur lettre de réembauche et reprennent effectivement le 31 mars 1975. C’est une victoire, issue d’un rapport de forces combinant action légale/illégale, mobilisation/négociation, démocratie directe avec publicité des débats et représentation syndicale, et surtout solidarité populaire.
Mais c’est le « mauvais exemple » donné aux travailleurs, alors que la crise a commencé avec son cortège de licenciements. Aux élections présidentielles de mai 1974 6, Valery Giscard d’Estaing l’emporte à droite contre Jacques Chaban-Delmas au premier tour et il est élu Président de la République au second tour contre François Mitterand. Le 27 mai 1974, il nomme Jacques Chirac Premier Ministre. Jean Charbonnel n’est plus ministre.
Le dernier salarié de Lip n’est pas encore rentré que pour la droite et le patronat l’heure de la revanche a déjà sonné… (à suivre)
VIDEO
Christian Rouaud, Les Lip, l’imagination au pouvoir, 2007
Sur le site de l’INA, quelques documents autour de la négociation de Dôle et de ses acteurs:
Neuschwander http://www.ina.fr/video/I00013590/retro-conflit-lip-itw-claude-neuschwander-repreneur-et-patron-social-video.html
ARCHIVES DE LA NEGOCIATION
BDIC (Bibliothèque de documentation internationale contemporaine) Cote : F delta res 0578/37
Transcriptions d’enregistrements manuscrits, ronéo., dactylographiés : Une chemise : « négociations de Dôle » entre les syndicats et un groupe d’industriels (janvier-février 1974) : les négociations, photocopie d’un manuscrit ; « l’accord de Dôle » (29 janvier 1974), ronéo. ; commentaires sur l’accord, dact., manuscrits, ronéo.
Archives nationales fonds national pour l’emploi Cotes 19880594/4 , DGE 399. Description – Société Lip à Besançon.
* Formation en vue de la reconversion du personnel : bilan financier de l’action menée au profit des salariés licenciés, notes. 1974.
* Déroulement de la formation : correspondance entre le ministère du travail et la direction Lip horlogerie, compte-rendu de réunion. 1974-1975.
* Conventions de formation : compte-rendu du déroulement des opérations de formation réalisées avec le F.N.E au profit des salariés licenciés, correspondance interministérielle sur le dispositif juridique et financier et la mise en oeuvre des mesures de conversion, conventions conclues avec les établissements d’enseignement, convention éducation nationale, correspondance entre le ministère et les centres de formation professionnelle (A.F.P.A). 1973-1975.
- Société Lip à Besançon.
* Procédure utilisée pour le règlement des frais de conversion professionnelle : note du service de l’emploi et de la formation professionnelle, note du contrôleur financier. 1975.
* Situation de l’emploi, historique de l’affaire « Lip » : correspondance interministérielle, note sur les conflits collectifs du travail de la direction générale du travail et de l’emploi. 1973.
* Solutions proposées : projet de communiqué sur l’audience accordée par le ministre du travail aux représentants d’une organisation syndicale, décision de la commission des communautés européennes portant agrément d’une demande d’intervention du fonds social européen, notes sur la préparation des réunions avec les représentants des organisations syndicales, correspondance du directeur départemental de la main-d’oeuvre au préfet du Doubs relative au reclassement du personnel. 1973-1974.
* Situation du personnel et perspectives de reclassement : rapport, note de synthèse sur la formation du personnel, compte-rendu d’audience prévue pour les représentants des syndicats, articles de presse et tracts syndicaux. 1973-1974.
* Accords de Dole entre les industriels suisses et français de l’horlogerie et les représentants des organisations syndicales. 1973-1975.Aux Archives municipales de Besançon, le fonds Lip
Notes:
- Frédéric Ploquin,Eric Merlen, Secrets d’avocats, Paris, Fayard 2012. Tony Dreyfus a été maire socialiste du 10ème arrondissement à Paris de 2001 à 2008. ↩
- Henri Weber, Le parti des patrons, Paris, Le Seuil 1986, ed 1991 ↩
- Jacques Delors a été membre de la pré-JOC puis de la JEC, syndicaliste CFTC puis CFDT, membre du MRP, de la Jeune République puis de l’UGS. Jacques Chaban Delmas a été Premier ministre de Pompidou en 1969/1970, promouvant la « nouvelle société ». ↩
- Voir son autobiographie, Une vie de militance, note de lecture Marina Marchal http://www.germe-inform.fr/?p=368 et le chapitre sur « Lip : rien ne se fait bien sans passion 1974-1976 » http://www.souffledor.fr/igc/fichier/SO/souffledor_bou/produit/extrait%20Claude%20Neuschwander.pdf ↩
- Formé également dans le « christianisme social », il est membre du MRP jusqu’en 1947 où il rejoint le RPF de De Gaulle, fait partie des « gaullistes de gauche ». ↩
- La proposition d’une candidature unitaire de Charles Piaget est rejetée au conseil national de son parti, le PSU, qui fait le choix de soutenir la candidature Mitterand dès le premier tour. ↩
Association Autogestion
28 janvier 2014
http://www.autogestion.asso.frBruno Della Sudda, Jean-Pierre Hardy, Patrick Silberstein, in Lucien Collonges (coord), Autogestion hier, aujourd’hui, demain, Paris, Syllepse 2010
Claude Neuschwander, Patron mais, entretiens avec Bernard Guetta, Paris Le seuil, 1975
Claude Neuschwander, Lip, vingt ans après : propos sur le chômage, Paris, Syros. 1993
Charles Piaget, Roland Vittot « Lip, une lutte riche d’enseignements » in Jean-Claude Gillet et Michel Mousel (coord), Parti et mouvement social, le chantier ouvert par le PSU, Amis de Tribune socialiste, Paris, Harmattan, 2011
Patrick Silberstein, « Lip » in collectif, La France des années 68, Syllepse, 2008
Christian Rouaud, Les Lip, l’imagination au pouvoir, 20071960-2000 – Εργατικός 'Ελεγχος ενάντια στην Καπιταλιστική Αναδιάρθρωση, Robi Morder, Εργατικός Έλεγχος, Γαλλία, ΕυρώπηTopicΝαιΝαιNoΌχι -
German21/01/14
1. Regionales Treffen für Europa und das Mittelmeer
Freitag, den 31. Januar und Samstag, den 1. Februar 2014
In der besetzten Fabrik „Fralib“
500, Avenue du Pic de Bertagne
13420 Gemenos
FrankreichInformation und Anmeldung: economyworkersmarseille2013@gmail.com
Das erste europäische regionale Treffen „Die Wirtschaft der Arbeiter“ findet vom 31. Januar bis zum 1. Februar 2014 in den Anlagen von Fralib statt. Fralib wird zurzeit von Arbeiterinnen und Arbeitern besetzt, die um ihren Arbeitsplatz kämpfen.
Die erste europäische regionale Zusammenkunft ist eine Fortsetzung der internationalen Treffen „Die Wirtschaft der Arbeiter“. Diese Treffen werden seit 2007 von der „Offenen Fakultät“ der Universität Buenos Aires aufgrund zahlreicher Erfahrungen mit Fabrikbesetzungen und anderen lateinamerikanischen Bewegungen kollektiver Selbstverwaltung organisiert.OrganisatorInnen:
Organisatorischer Ausschuss der „Internationalen Treffen der Wirtschaft der Arbeiter“
Programm „Offene Fakultät“ UBA (Argentinien)
Arbeiter und Arbeiterinnen von Fralib, „Verein Kollektiver Selbstverwaltung“ (Frankreich),
Netzt workerscontrol.net;MitorganisatorInnen:
ICEA (Spanien), ASPAS (Solidaritätsverein Provence/Süd Amerika)
Programm:
FREITAG, 31. JANUAR
10 Uhr: Begrüßung der Gäste durch die Organisatoren
11 Uhr: Sitzung 1 „Die Krise und die Antworten aus Sicht der Selbstverwaltung: Lateinamerika“
13 Uhr: Mittagspause
14 Uhr: Sitzung 2 „Die besetzten und zurückeroberten Betriebe in Europa. Erfahrungen in Frankreich, Italien, Griechenland und Spanien“.
16 Uhr: Sitzung 3 „Prekäre Arbeit, Migrationen und Arbeitslosigkeit in Europa. Politiken und Konflikten“
18 Uhr: Filmvorführung „Industria Argentina“ von Ricardo Díaz Iacoponi
20 Uhr: Lateinamerikanisches AbendessenSAMSTAG, 1. FEBRUAR
9 Uhr: Besuch der besetzten Fabrik „Fralib“
10 Uhr: Sitzung 5. „Widerstandsbewegung gegen die Krise: Spanien, Griechenland, Türkei, der Arabische Frühling, Argentinien 2001, Occupy Wall Street“
12 Uhr: Vorstellung von workerscontrol.net
13 Uhr: Mittagspause
14 Uhr: Sitzung 6 „Die Herausforderungen von Gewerkschaftsbewegung in dem neuen
europäischen und weltweiten Kontext“
Sitzung 6 „Die Herausforderungen für die Gewerkschaftsbewegung im neuen europäischen und globalen Kontext“
16 Uhr: Zeit für Erfahrungsaustausch
18 Uhr: AbschlussplenumEraΝαιΝαιNoΌχι
